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Dans cet article, je vous emmène à la rencontre de Juliette, fondatrice de FreeCocotte et naturopathe basée à Montréal, spécialisée dans la candidose, le SIBO et les dysbioses. Après avoir elle-même souffert de candidose pendant plusieurs années, Juliette a transformé ses défis de santé en véritable mission : accompagner les personnes qui, comme elle, cherchent à retrouver un équilibre dans leur corps.

Si vous êtes concerné·e par la candidose (ou que vous la suspectez), cet article est fait pour vous. Il vous donnera les clés pour mieux comprendre ce qu’est la candidose, comment elle peut impacter votre qualité de vie, et surtout comment mettre en place une stratégie naturelle pour la dépasser.

Qu’est-ce que la candidose et pourquoi est-ce si important d’en parler ?

La candidose est avant tout liée à une prolifération excessive d’une levure—généralement Candida albicans—qui est, à l’origine, un micro-organisme naturel de notre microbiote (on le retrouve dans la bouche, l’intestin, ou encore le vagin). En temps normal, il vit en équilibre parmi d’autres bonnes bactéries et ne pose pas de problème particulier.

Cependant, lorsque cet équilibre est rompu, le Candida albicans peut prendre le dessus et se développer de manière excessive. C’est ce qu’on appelle la candidose. De multiples facteurs peuvent y contribuer :

  • Une alimentation riche en sucre (qui nourrit le Candida),
  • La prise répétée d’antibiotiques (qui détruit la flore bactérienne protectrice),
  • Un système immunitaire affaibli (stress chronique, maladie auto-immune, etc.),
  • Un usage prolongé de corticoïdes, de pilules contraceptives ou d’anti-inflammatoires (certains traitements favorisent l’essor des levures).

Lorsque la candidose est installée, elle peut causer une variété de symptômes souvent difficiles à relier entre eux au premier abord :

  • Fatigue persistante : vous avez l’impression de ne jamais récupérer, malgré des nuits de sommeil correctes.
  • Ballonnements, troubles digestifs, reflux : votre ventre gonfle après les repas, vous ressentez des douleurs abdominales, ou vous souffrez de constipation/diarrhée.
  • Mycoses à répétition (buccales, vaginales, etc.) : ces infections reviennent régulièrement, malgré des traitements locaux.
  • Rages de sucre inexpliquées : c’est plus fort que vous, vous ressentez un besoin irrépressible de grignoter des aliments sucrés.
  • Migraines : elles surviennent sans que vous puissiez comprendre pourquoi.
  • Perturbations de l’humeur : irritabilité, anxiété ou « coups de blues » récurrents.

Le problème majeur, c’est que la candidose est encore peu reconnue par la médecine conventionnelle. Les médecins généralistes, gynécologues ou gastro-entérologues ne pensent pas toujours à cette piste. En conséquence, beaucoup de personnes se retrouvent baladées d’un spécialiste à l’autre, cherchant à comprendre l’origine de leur fatigue, de leurs maux de ventre, de leurs mycoses à répétition, sans jamais faire le lien avec une possible prolifération du Candida.

Parfois, les analyses classiques (prises de sang, examens divers) ne révèlent rien de concluant, ce qui peut engendrer frustration et découragement. C’est pourquoi en parler et sensibiliser à la candidose est si crucial :

  • Pour que les personnes concernées puissent identifier le problème plus tôt,
  • Pour qu’elles sachent qu’il existe des solutions naturelles et holistiques,
  • Pour éviter qu’elles ne se sentent isolées ou en errance médicale.

En somme, plus nous aurons d’informations sur la candidose (sa détection, ses causes, ses impacts) et plus il sera possible de la prendre en charge efficacement, grâce à une approche globale : alimentation adaptée, accompagnement émotionnel, compléments antifongiques naturels, et surtout une écoute attentive de son corps.


La rencontre avec Juliette : un chemin de résilience

Découvrez le parcours de Juliette Lepoutre avec la candidose

Quand j’ai découvert le travail de Juliette, la fondatrice de FreeCocotte, j’ai immédiatement ressenti à quel point sa propre histoire était un témoignage vivant de la résilience. Dans l’épisode de mon podcast Les Résilientes, Juliette explique de manière très touchante comment c’est en étant elle-même confrontée à la candidose qu’elle a pris pleinement conscience du manque d’information et d’accompagnement autour de cette affection.

Ce qui est particulièrement marquant dans son parcours, c’est cette phase de “déclic” :

« J’ai vu à quel point l’alimentation, la gestion du stress et les compléments alimentaires pouvaient faire la différence. Ma propre expérience m’a donné envie d’aider les autres. »
— Juliette

D’une épreuve personnelle à une vocation

Dès lors que Juliette a compris que ses douleurs, ses troubles digestifs ou encore ses fringales de sucre pouvaient être liés à un déséquilibre du Candida albicans dans son intestin, elle s’est lancée dans une quête de solutions naturelles. Petit à petit, elle a découvert l’importance :

  • D’une alimentation adaptée,
  • D’une logistique quotidienne (courses, recettes, organisation) pour tenir sur la durée,
  • D’un travail émotionnel (car le stress influe énormément sur l’état du microbiote),
  • D’une approche globale mobilisant à la fois l’hygiène de vie, des compléments, et un état d’esprit bienveillant envers soi-même.

Ce parcours n’a pas été de tout repos. Comme beaucoup de personnes atteintes de candidose, Juliette a essuyé des rejets ou des incompréhensions face à un diagnostic encore trop peu reconnu. Cette épreuve personnelle a pourtant nourri sa détermination : en se formant à la naturopathie et en se spécialisant dans la candidose, le SIBO et les dysbioses intestinales, elle a décidé de transformer son expérience en mission d’aide.

La naissance de FreeCocotte

Pour partager tout ce bagage de connaissances, Juliette a créé la plateforme FreeCocotte. Elle y diffuse des conseils et des accompagnements qu’elle aurait aimé trouver pendant ses propres années de questionnements. Sur Free Cocotte, vous trouverez notamment :

  • Des conseils alimentaires concrets : recettes, substitutions, ajustements pour alléger les “règles” parfois strictes du protocole “anti-candida” tout en gardant plaisir et créativité en cuisine.
  • Des outils de gestion du stress : que ce soit par la respiration, la méditation, ou d’autres pratiques de pleine conscience, Juliette montre comment ces routines peuvent soutenir le système immunitaire et aider le corps à mieux se défendre.
  • Des protocoles naturels : compléments alimentaires, extraits de plantes, probiotiques… Tout un éventail de moyens pour renforcer son microbiote et contrer la prolifération du Candida.

 

Les 4 axes essentiels pour vaincre la candidose

  1. Adapter son alimentation
    L’alimentation joue un rôle déterminant. Il s’agit principalement de réduire le sucre, de privilégier des aliments à faible indice glycémique (légumes, protéines de qualité, bonnes graisses) et d’être attentif au lactose et au gluten. Juliette conseille aussi d’intégrer petit à petit des aliments fermentés, en restant à l’écoute de ses réactions.
  2. Soutenir le foie et l’intestin
    Les compléments alimentaires (probiotiques, antifongiques naturels, etc.) peuvent aider à rééquilibrer la flore et à diminuer l’inflammation. Le foie, organe de la détoxification, doit être protégé pour mieux éliminer les toxines produites par le Candida.
  3. Gérer le stress
    Le stress chronique affaiblit le système immunitaire et favorise la dysbiose. Juliette insiste sur la nécessité de trouver des routines qui procurent apaisement et ancrage : méditation, marche en pleine nature, yoga, etc.
  4. Prendre le temps
    Sortir d’une candidose demande de la patience et de la persévérance. Les protocoles peuvent durer plusieurs mois, avec des paliers et parfois des rechutes. L’essentiel est de rester à l’écoute de son corps et de s’entourer de professionnels compétents (naturopathes, médecins ouverts à la micro-nutrition, etc.).

 

Retrouvez Juliette 

 


Vidéo de l’épisode sur YouTube

Vous pouvez retrouver l’intégralité de cet épisode sur ma chaîne YouTube, où Juliette partage son histoire en vidéo, pour encore plus d’inspiration et de résilience : 

Vous pouvez également écouter l’épisode sur toutes vos plateformes d’écoute préférées :


Transcription de l’épisode

Voici la transcription complète de cet épisode pour ceux qui préfèrent lire l’échange entre Juliette et moi :

Caroline :
Bienvenue dans ce nouvel épisode des Résilientes. Aujourd’hui, j’ai le grand plaisir d’accueillir Juliette, la fondatrice du site Free Cocotte. À 36 ans, Juliette vit à Montréal et s’est spécialisée en naturopathie dans le traitement de la candidose, des dysbioses et du SIBO.
Après avoir elle-même traversé l’épreuve de la candidose pendant plusieurs années, elle a transformé cette expérience en une véritable mission : aider celles et ceux qui, comme elle, cherchent une voie vers la guérison et le bien-être.
Dans cet épisode, nous allons plonger dans son parcours inspirant, découvrir comment elle a réussi à surmonter ses propres défis de santé et explorer ses conseils pour vivre en harmonie avec son corps… tout en se faisant plaisir à table.

Caroline :
Bienvenue Juliette dans Les Résilientes !

Juliette :
Merci, Caroline. Moi, je suis ravie d’être là. Merci beaucoup pour ton invitation. On ne m’a jamais aussi bien présentée, c’est tout à fait pertinent et aussi très beau. Donc merci beaucoup !

Caroline :
Avec grand plaisir, c’est mérité !
Est-ce que tu pourrais, s’il te plaît, te présenter avec tes mots pour les personnes qui ne te connaissent pas encore ?

Juliette :
Donc c’est vrai que tu as vraiment bien résumé. Je suis naturopathe, spécialisée en candidose depuis 2019, et j’ai moi-même souffert de candidose. Donc ça, c’est ce qui me caractérise vraiment, on va dire, professionnellement. Ce qui est important de dire aussi, c’est que ce travail-là, je l’exerce au travers de mon blog qui s’appelle Free Cocotte.
Là, vous pouvez voir le nom s’afficher à côté de mon prénom. Et sur Free Cocotte, j’ai aussi des vidéos, via ma chaîne YouTube, des réseaux sociaux, etc. En tout cas, mon métier s’exerce surtout sur Internet. C’est comme ça que je partage mon savoir. Voilà, ça, c’est pour la partie “pro”.

Et effectivement, tu es bien renseignée sur mon âge, sur mon lieu de vie. Je suis à Montréal depuis 2019 aussi. Ça s’est fait en même temps : au moment où je suis partie à Montréal avec mon conjoint, c’est là aussi que j’ai fait ma transition vraiment vers le métier de naturopathe à 100 %, et que je me suis très vite spécialisée dans les troubles digestifs, puis la candidose, dès 2020.

Sinon, pour en dire un peu plus dans ma vie perso, je n’ai pas d’enfant — c’est un choix — mais j’ai un petit chien très intense, qui est souvent en story ; elle s’appelle Ina. Je fais pas mal de sports, et je le mets beaucoup en story oui, pas mal de sports d’extérieur. J’aime bien les sports de sensation comme le windsurf, le ski l’hiver, on peut vraiment profiter de tout ça à Montréal assez facilement.
J’aime aussi beaucoup la zumba, je suis quelqu’un qui adore danser. Et quand on trouve une super classe de zumba avec des super copines, c’est juste le bonheur. Donc voilà un petit peu pour dire ce qui constitue ma vie. Mon histoire, avant d’être naturopathe, c’est que je travaillais en bureau, on va dire un travail un peu “classique” ou conventionnel : j’étais dans la gestion de projets informatiques. Et ce sont mes soucis de santé qui ont fait que je me suis tournée vers la naturopathie, d’abord pour aller mieux moi, et ensuite… on en reparlera peut-être, mais il y a vraiment eu un déclic de dire : « En fait, c’est ça que je veux faire, quoi. Ça fait tellement de sens… » Voilà.

Caroline :
Eh bien, merci pour ta belle présentation. Pour commencer, est-ce que tu pourrais nous raconter ton parcours personnel ? Comment tu as découvert que tu souffrais de candidose ?

Juliette :
Alors c’est vraiment une question intéressante, parce que la candidose, c’est encore particulier. Quand je vais expliquer, on va comprendre. Moi, j’ai eu de plus en plus de problèmes de santé au début de mon âge adulte, tu vois, 18-20 ans : des migraines, des maux de ventre… Je prenais de plus en plus de médicaments à chaque fois pour régler justement les problèmes de maux de tête, de circulation sanguine… J’avais aussi beaucoup de problèmes de circulation sanguine, ce qui m’empêchait de dormir la nuit — donc somnifères… Bref, il y avait tout un méli-mélo de symptômes.
J’ai une vidéo là-dessus sur YouTube où j’explique que j’avais retrouvé à peu près 25 symptômes, c’est vraiment le minimum que j’ai pu recenser. Voilà, j’en suis arrivée là. J’étais tellement dans l’impasse au niveau médical parce que je me rendais bien compte que je prenais plein de médicaments tous les jours : tous les jours, je prenais au moins un médicament, que ce soit parce que j’avais une migraine, parce que j’avais mal au ventre… Il y avait de tout : de l’aspirine, du Doliprane, du Spasfon, etc.

Je commençais à me dire : « Il y a quand même quelque chose de global qui déconne », et j’ai cherché sur Internet des solutions naturelles à chacun de mes symptômes. En fait, je ne cherchais pas encore vraiment quelque chose de global, mais voilà. Et régulièrement — pas au travers de ces recherches qui étaient quand même assez longues, genre la nuit, tu sais, à 3 h du mat avec une cystite qui te fait super mal, tu te dis : « Non mais attends, est-ce qu’il n’y a pas autre chose ? Les médicaments ne marchent pas, est-ce qu’il n’y a pas un truc en plus ? » — je retombais sur la notion de candidose.

Au début, il n’y avait pas vraiment un déni, mais je prenais du recul en me disant : « Attends, ça a l’air d’être l’horreur », notamment à cause du régime alimentaire qui était décrit comme solution, et qui moi me paraissait vraiment draconien. C’était complètement éloigné de ce que je faisais à l’époque parce que je mangeais énormément de sucre, notamment.
Donc ça, c’était vers 2014, il y a 10 ans. Finalement, il y a 10 ans, la candidose, c’était encore très connoté “invention par des charlatans qui veulent te prendre ton argent”, ce qui n’a aucun sens, honnêtement, parce qu’en plus il n’y avait pas tellement de choses à vendre derrière. C’étaient plutôt des sites d’information, je me souviens d’un site en Suisse, plutôt des petits sites… Ce n’était pas très connu, mais je retombais quand même là-dessus quand je faisais des recherches avec tous mes symptômes.
Il y avait ce côté « Non mais bon, ce n’est pas vraiment du déni, parce que je collais complètement aux critères, en termes de symptômes et d’historiques — j’avais pris énormément d’antibiotiques — donc ça collait complètement. Mais je me disais : “En fait, non, ça ne doit pas être possible, de toute façon faire le régime c’est impossible, et puis ça n’a pas l’air très sérieux…” » Donc je mettais ça de côté.

En 2014, j’ai quand même rencontré une naturopathe qui a essayé de m’aider, mais ça ne marchait pas du tout. Elle m’a dit : « Je me demande s’il n’y a pas un problème de Candida… on en reparle ? » Et j’ai rencontré aussi un médecin en nutrition (pareil, j’ai vraiment pas accroché pour diverses raisons), mais il m’a dit : « Bon, écoutez, on commence comme ça, mais je pense qu’il y a peut-être un problème de Candida… »
Donc, en 2014, il y a ce truc de se dire : « Oui, ça ressemble quand même à ça. » Et en 2015, je me suis dit : « Bon, OK, c’est sûrement ça, ça va être dur, mais je vais chercher quelqu’un qui s’y connaît bien et qui va m’aider. » Je tombe sur une naturopathe pas loin de chez moi, qui avait fait un article sur la candidose, et je me dis : « Elle doit connaître… »

Elle me fait remplir un questionnaire, un questionnaire assez connu, celui du Dr Crook ou Dr Besson (il y a plusieurs versions). Tu obtiens un score à la fin (souvent surévalué), mais le mien était très haut. Elle me dit : « Écoutez, moi, je n’ai aucun doute pour vous, le protocole candidose, c’est ça qu’il faut faire. Il y a un problème avec ça. » Bien entendu, ça ne vaut pas un diagnostic, je suis naturopathe, ce n’est pas du domaine médical, mais… Elle m’explique aussi qu’il y a des prises de sang, etc., mais que pour elle, ça ne servait à rien, ça allait être de l’argent gâché, etc. Donc on met en place, en juin 2015, un protocole avec des antifongiques. Et en 3 jours, je vis un énorme… c’est-à-dire que c’était à peu près le 20 juin, il faisait chaud, beau, et je tombe malade comme d’une grippe : fièvre, mal de gorge. À l’époque, les virus étaient beaucoup plus saisonniers, c’était rare en été, donc très bizarre. Personne dans mon entourage n’était malade, mon conjoint ne tombe pas malade. Et là, comme j’avais lu pas mal de choses sur la candidose, je me dis : « C’est du “die-off”, ça doit être du die-off. » Cette fameuse réaction quand le Candida meurt et qu’on peut avoir plein de symptômes, notamment grippaux. Donc je me dis : « OK, je pense qu’on est sur le bon chemin, on touche à quelque chose. » Top, je me lance vraiment dans le régime, ça me coûte cher en compléments alimentaires, mais allons-y.
Effectivement, quelques semaines après, je vais mieux, surtout au niveau moral. Je sens que quelque chose bouge dans le bon sens, au niveau énergie. Pour autant, c’est loin d’être la fin des problèmes, parce que c’est souvent très long de sortir de la candidose. Mais voilà, été 2015, je me dis : « Bon, je n’ai pas eu d’analyse claire et nette, mais je n’ai plus de doute. »

Caroline : Donc jamais tu as eu de la part de ton médecin généraliste un diagnostic de candidose ?

Juliette : Non. Et effectivement, actuellement, c’est très rare, c’est une maladie qui n’est pas reconnue. Mais à l’époque, c’était encore pire. Donc moi, ma médecin généraliste, c’est intéressant que tu poses cette question, ma médecin généraliste, en 2014, elle me dit… Elle était très sympa, mais elle me dit : « Écoute, tu as plein de symptômes. Moi, je te sens comme quelqu’un de stressé, exigeant. » D’ailleurs, elle m’avait dit : « Ce côté Bree Van de Kamp que tout le monde connaît… » Non, tout le monde ne connaît pas, mais il y a cette série Desperate Housewives où il y a Bree Van de Kamp, qui est rousse comme moi… Je cherche des fois des raccourcis qui ne sont pas très utiles… et qui est très psychorigide comme ça. Et donc elle me dit ça, elle me dit : « Les personnes comme toi, on donne des antidépresseurs. » Et en fait, c’est vrai qu’à la suite, dans ces dernières années-là, en devenant naturopathe, j’ai su… Je ne pense pas me tromper, mais je crois qu’en école de médecine, il y a quelque chose comme : au-delà de 7 symptômes, si ça part dans tous les sens, antidépresseurs, parce qu’en fait, c’est de la dépression. Ce qui est… aujourd’hui, je pense que ça a pu changer, parce qu’avec l’émergence de maladies chroniques, auto-immunes, etc., c’est complètement débile. Mais en tout cas, cette médecin est juste démunie, c’est ça qu’elle me dit. Et là, attention, ça peut être mal compris : je ne suis pas du tout contre les antidépresseurs, absolument pas, et régulièrement à mes clients, j’ouvre le sujet, et je pense que c’est des médicaments qui peuvent être très, très utiles s’ils sont bien choisis. Sauf que là, ce n’était pas ça mon problème. Je sentais que ce n’était pas ça mon problème.

Donc effectivement, côté médecin traitant, non, pas du tout. Je lui parle quand même de la candidose, et elle me dit : « Le Candida albicans, oui, il crée des mycoses vaginales, peut-être qu’à un moment donné dans l’intestin il est un peu trop présent, mais ce n’est pas possible que ça dure, c’est une mycose, c’est quelque chose de temporaire. Ça ne fait pas de sens que tu me dises ça. » Par contre, à l’époque, je consulte un médecin nutrition, comme je disais tout à l’heure, ça ne marche pas avec lui, mais lui, je pense qu’il aurait pu, en avançant, me dire clairement « Vous avez une candidose. » Mais à la limite, ça ne sert à rien parce que ce n’est pas reconnu par le corps médical actuellement. Mais j’ai toute confiance sur le fait que ça va se faire prochainement. Il y a vraiment des signes… Ce n’est même pas des signes, c’est scientifiquement : il y a des études sur le fait que le Candida albicans peut prendre trop de place dans l’intestin. En France, on a reconnu l’existence du SIBO, qui est là un développement trop important de bactéries dans l’intestin, et il y a des tests qui sont remboursés par la Sécu. C’est loin d’être parfait, c’est loin d’être bien connu, mais quand même, pour moi, la prochaine étape, c’est ce qu’on appelle le « SIFO » en anglais, donc la candidose intestinale. Autre chose, c’est qu’on voit de temps en temps dans la presse, si on tombe dessus par chance, il y a ce fameux syndrome qu’on appelle d’auto-brasserie — ça fait un peu les choux gras de la presse —, des personnes qui créent de l’alcool dans leur propre corps sans consommer d’alcool, et donc ils sont « bourrés », et leur femme : « T’es bourré, tu consommes de l’alcool ? » — « Non, je consomme pas. » Et effectivement, ce n’est pas forcément du Candida albicans, ça peut être d’autres levures, mais voilà, il y a des cas, il y a eu des procès, parce que la personne était jugée alcoolique par son employeur. Il y en a un, j’ai en tête, en Angleterre, il n’y a pas longtemps, par exemple, et finalement la personne gagne son procès. C’est prouvé qu’elle a vraiment un problème, on appelle ça le syndrome d’auto-brasserie, ce qui est différent de la candidose. Mais voilà, à un moment donné, entre guillemets, le fait qu’on occulte le problème fongique dans l’intestin, ça ne fait aucun sens. C’est évident que ça va s’éclaircir dans les prochaines années.

Quand on parle du microbiote intestinal, ça y est, c’est bien intégré. Même si, tu vois, c’est assez récent : en 2005, 2010, ce n’était pas encore ça. C’est vraiment bien intégré chez les gens qu’on a des bactéries intestinales, qu’elles ont plein de rôles sur le système nerveux, sur le système immunitaire, c’est très, très important. On prend des probiotiques, on le sait, etc. Mais il y a encore ce côté : « Ce sont des bactéries. » En réalité, c’est bien plus complexe que ça : il y a des archées, il y a des êtres un peu spéciaux, et il y a notamment beaucoup de champignons. Et ça, aujourd’hui, ce n’est pas encore bien cerné, et en tout cas, en France, pas reconnu que ça peut poser problème, devenir un Candida en quantité. Mais voilà, maintenant, il y a ce terme de microbiote. Soit microbiote = bactéries, microbiote = champignons de l’intestin, et on se rend compte que c’est aussi quelque chose de très important et qui peut poser problème.

Caroline : Oui, et là, pour que les personnes comprennent bien, le Candida albicans, c’est un champignon qui fait partie de la flore normale, notamment dans la bouche, l’intestin, le vagin. Mais voilà, il peut s’avérer, lorsqu’il y a un déséquilibre dans l’organisme, par exemple à cause d’un affaiblissement du système immunitaire ou de l’utilisation d’antibiotiques, que le Candida albicans puisse proliférer de manière excessive. C’est là que peut apparaître ce terme de « candidose ».

Juliette : Exactement. C’est vrai qu’il faut l’expliquer. Et c’est vrai que moi, je suis tellement dedans que je commence rarement en expliquant « le Candida », mais oui, oui, tout à fait, tu l’as très bien expliqué. En fait, je résume souvent comme ça : médicalement, le Candida albicans est très, très connu. Pourquoi ? Parce qu’il crée des mycoses buccales qui sont très résistantes, des mycoses vaginales qui sont parfois très résistantes. Il y a des femmes qui en ont une ou deux dans leur vie, là ça va, il y en a qui en ont à chaque cycle. Il peut aussi créer des mycoses cutanées. En fait, c’est très opportuniste, ça profite pas mal de choses, mais il est aussi présent dans l’intestin. Pour toutes ces mycoses-là, les médecins connaissent ça par cœur : il y a des médicaments, il y a des crèmes, il y a des ovules, pas de problème. Dans l’autre spectre, c’est ce qu’on appelle la candidémie, et là, ne prenez pas peur, mais c’est une maladie très grave où la prévalence du décès est quasi de 50 %. Une fois qu’on est atteint de candidémie, on a une chance sur deux de décéder. Ne prenez pas peur, ce sont des maladies qui apparaissent souvent à l’hôpital, en soins palliatifs, sur des personnes qui sont déjà dans des situations très, très graves. Donc c’est une maladie d’hôpital, on va dire nosocomiale, je pense, et ça peut être le Candida albicans. Pour ces deux choses-là, le Candida albicans est très connu, et ce qu’on peut noter aussi, c’est qu’il y a d’autres espèces de Candida qui font à peu près les mêmes choses, qui peuvent faire des mycoses, qui peuvent faire des candidémies : l’année dernière par exemple, au Québec, il y a eu des cas de Candida auris dans les hôpitaux, et il y a eu de la mortalité, etc. On entend des fois parler de ce genre de choses. Donc pour ces deux choses-là, Candida hyper connu par le corps médical, par la science, aucun problème, tous les médecins connaissent ça. Et « entre guillemets » au milieu, la candidose, ce qu’on pourrait dire mycose intestinale, c’est comme une mycose dans la bouche, mais au niveau de l’intestin grêle, voire du côlon, et ça, pour l’instant, les médecins qui ne connaissent pas le sujet disent : « Ben non, non. » Alors que, rationnellement, c’est absolument logique, puisque le Candida albicans vit dans l’intestin. Pourquoi il ne prendrait pas autant de place que dans la bouche ? Pourquoi il ne ferait pas cette infection ? Ça ne fait aucun sens, c’est juste que c’est sûr que le vagin et la bouche, c’est visible.

Donc on est encore dans ce flou-là, mais je te dirais que moi, ça fait cinq ans que je suis spécialisée en candidose. Il y a cinq ans, quand tu faisais une recherche sur la candidose, tu ne tombais pas du tout sur les mêmes sites qu’aujourd’hui. Aujourd’hui, il y a vraiment des sites, tu vois, des gros sites de santé qui en parlent facilement, qui disent « candidose chronique, candidose intestinale ». Ils peuvent mettre certaines pincettes parce qu’il n’y a pas cette reconnaissance par la Sécu en France, mais ça avance petit à petit. Là, vraiment, en cinq ans d’exercice, on va dire, le paysage internet a vraiment changé.

Caroline : Et donc toi, tu découvres, on te rabâche un peu les oreilles, on te remet sur le plateau ce terme de candidose, tu es accompagnée pour justement t’en occuper de manière naturelle ?

Juliette : Oui, donc ça, c’est en juin 2015. Je passe la porte du cabinet d’une naturo qui a écrit un article sur la candidose et je me dis : « Elle doit connaître. » Et donc on lance les antifongiques, je tombe dans ce gros die-off, ça va mieux, tout n’est pas réglé, mais ça va mieux, et on continue les séances, du coup on continue les séances. Et là, malheureusement, assez vite, ça dysfonctionne, à savoir que, même si globalement j’allais mieux — déjà ce qui se passe, c’est qu’au bout de deux mois, elle me dit : « Écoutez, vous allez vraiment mieux, reprenez une vie quasiment normale. » Alors moi, à l’époque, vie normale, ça veut dire « je peux boire du vin, je peux manger des pizzas, etc. », et les biscuits… Bon, je ne vais pas aller à ce point-là, mais tu vois, je me fais un resto avec entrée, plat, dessert. Et le lendemain, migraine pas possible, retour de tous les symptômes, etc. Donc je la recontacte, et là, elle me dit : « Refaites le régime. » Mais là, ce n’était pas clair : est-ce que je fais le régime et je reprends tous les compléments ? Bref. Donc je la revois. Et là, on se retrouve dans une situation où j’ai énormément de questions, où je vais mieux mais pas totalement, où des fois, je prends un complément alimentaire, ça me fait des effets secondaires, elle me dit de l’arrêter, ensuite je ne sais pas si je dois le reprendre, et on n’y arrive pas. Et arrive un jour, à peu près six mois après, début 2016, où je me dis : « En fait, quand je prends rendez-vous avec elle, c’est moi qui lui apprends des choses sur la candidose, ou en tout cas, j’ai l’impression d’en savoir plus qu’elle, parce que j’ai lu tellement dessus depuis que j’ai compris que c’était ça, j’ai acheté les livres, j’ai lu des sites Internet, etc. », que j’ai l’impression que finalement, avec elle, je tourne un peu en rond et que je saurais quoi faire. Donc j’arrête de la voir, globalement. Peut-être que je la revois une fois, début 2016, mais je ne suis même pas sûre, et je me débrouille par moi-même. Et bon, j’avais fait le plus gros, tu vois, le nom d’un bon labo, parce qu’elle m’avait conseillé des produits, donc elle m’a aidée, c’est évident, mais je continue par moi-même.

Caroline : Et du coup, quelle est l’alimentation que tu adoptes pour te débarrasser de cette candidose ?

Juliette : Alors tu vois, c’est vrai qu’il y a un régime très spécifique pour la candidose, où on va très fortement diminuer le gluten, éviter de consommer des glucides d’ailleurs, parce que c’est le carburant préféré du Candida, on va essayer de manger pas mal de légumes, et en même temps, si on mange trop de fodmaps, généralement on ballonne énormément. Donc du coup, tofu, poisson, viande de qualité, des bonnes huiles… En fait, il y a ce côté aussi, c’est vrai que le régime candidose est hyper restrictif et hyper exigeant, et c’est vrai que c’est ça qu’il faut pour sortir de la candidose. Mais moi, je dis toujours à mes clients : en même temps, c’est juste un régime sain et hypotoxique. Ce que je veux dire par là, c’est que quelqu’un qui viendrait avec une maladie auto-immune, tu vois, sévère, c’est également ça que je lui recommanderais comme régime, avec moins de restrictions, mais sur quelque chose d’anti-inflammatoire, peu de sucre, peu de produits laitiers — si produit laitier, produit de qualité fermenté, peu de gluten, pas d’alcool, éviter les excitants, café… c’est difficile aussi, mais clairement, ça change beaucoup la donne, même s’il y a des différences entre les individus. Mais globalement, le café peut poser beaucoup de problèmes. Donc voilà. Après, il y a autre chose de particulier sur la candidose, mais moi, j’en reviens un petit peu, c’est qu’on dit beaucoup qu’il ne faut pas du tout d’aliments fermentés. Donc tout ce qui est levure, levures dans le pain, etc., c’est quelque chose qui est… théoriquement, on enlève aussi du régime candidose, ce qui est normalement, ça n’a pas un problème pour une maladie auto-immune ou autre. Moi, j’en reviens un petit peu, tout simplement parce que parmi mes clients, ça fait cinq ans, j’ai accompagné beaucoup de gens, c’est très rare que les personnes rechutent à cause d’une levure dans une préparation. Avant, on disait même des champignons, tu vois, qu’on ne pouvait pas consommer de champignons. Je suis moins exigeante avec ça, mais à la base, moi, quand je fais le régime, on te dit pas de mayonnaise parce qu’il y a du vinaigre, et il ne faut pas de vinaigre parce que c’est fermenté. Donc du coup, tu prends ça au restaurant, tu ne peux même pas prendre la sauce, parce qu’il y a toujours un petit peu de vinaigre. Et ça amène une complexité assez énorme, ce truc aussi des levures. Donc, écoute, quand la naturopathe m’explique le régime, je ne suis pas surprise, parce que je m’étais renseignée sur Internet, mais pour moi, c’était l’horreur, ce n’était pas une alimentation « normale » de quelqu’un de 25, 27 ans. Pour moi, c’était loin. Et aussi en termes de logistique, parce que moi, de midi à 13 h, j’avais faim au boulot, j’allais chercher un sandwich, tu sais, avec un pain sans gluten complètement industriel. Voilà. Là, il fallait une logistique… j’emmenais ma gamelle, tu te dis « Quoi ? » C’était vraiment dur.

Caroline : Et du coup, oui, ça a été un défi pour toi. Comment tu as pu surmonter cet obstacle concernant ton nouveau mode alimentaire ?

Juliette : Alors au début, je suis quelqu’un d’assez… la fin justifie les moyens. Donc à cette époque-là, j’étais vraiment très comme ça. Donc écoute, je dois me priver, je dois me priver, et je mange des trucs que je ne trouve pas bons, mais voilà, c’est comme ça. Ça ne m’aidait pas trop, parce que j’avais à l’époque un passé de troubles du comportement alimentaire, donc ce n’était pas évident. Mais en fait, si tu veux, avec la candidose, ce qui arrive souvent, ce qui m’arrivait, c’est que quand tu manges mal, le lendemain — voire même dans la minute, des fois c’est dans la minute — tu as des mycoses qui reviennent, ou des maux de tête. Tu sens que ça n’a pas… quoi. Tu dis : « Je ne gère pas. » Donc en fait, tu te remets dans le droit chemin, tu fais ça, puis à un moment, tu te dis : « Bon, OK, je vais manger correctement, parce que sinon, je suis épuisée, j’ai la gueule de bois. » Je n’ai pas parlé de ça, j’avais beaucoup de gueules de bois. Le Candida albicans crée des toxines, et notamment une qui s’appelle l’acétaldéhyde, c’est la même chose, c’est la molécule que l’on crée quand on a trop bu d’alcool, quand le foie est en train de le recycler. Avant d’évacuer, le foie crée de l’acétaldéhyde, et ça nous donne cette fameuse gueule de bois. Le Candida, lui, produit directement de l’acétaldéhyde dans ton corps. Donc moi, j’avais vraiment ça, la gueule de bois. Donc à un moment donné, quand tu ne suis pas, quand tu manges un gâteau au resto, le lendemain, tu as une grosse gueule de bois, la fois suivante au resto, tu ne prends pas ton gâteau. Et par contre, je me vengeais pas mal sur le gras, tu vois, tout ce qui est purée d’amande et tout ça. J’en parle souvent, c’est un des pièges du régime, c’est de dire : « OK, je n’ai pas le droit au sucre, ce n’est pas grave, je vais me faire des tartines de pain des fleurs avec une grosse couche de purée d’amande. » Ça, ça te cale bien, mais bon, pour le foie, l’estomac, ça ne marche pas bien. Donc il y a eu beaucoup d’essais-erreurs. Et je dois dire que malheureusement, mon conjoint n’embarque pas aussi dans ma nouvelle alimentation, donc on fait des repas séparément, et moi, c’est le repas… je n’ai pas le temps de réfléchir à ce que ce soit bon. Donc je fais un truc pas top, mais voilà. Donc ça, c’est pendant un an et demi, ou…

Caroline : Donc là, aujourd’hui, tu ne pratiques plus ce mode alimentaire ?

Juliette : Non. Mais en fait, ce qui est intéressant, c’est que… moi, bon, je suis naturopathe, mais naturellement, ça, ce serait venu aussi. Je ne suis plus attirée par des choses qui ne me conviennent pas. Par exemple, je ne suis plus du tout attirée par le sucre, ça, c’est aussi quand tu changes ta flore intestinale, ta flore réclame les choses qui lui vont bien. Notamment, le Candida albicans peut créer des rages de sucre. Il y a vraiment des personnes qui sont addicts au sucre parmi mes clients. Et c’était mon cas, clairement. Je n’ai plus du tout ça, mais vraiment, si je mange du sucre ou une pizza ou autre, il ne se passe rien. Mais à la base, ce n’est pas des envies alimentaires que j’ai. Donc je dirais : non, je ne suis plus au régime candidose, au sens où je ne dois pas faire attention, parce que sinon, ça me crée des problèmes, mais naturellement, j’ai des repas sains et simples. Voilà, c’est ça qui m’attire, quoi. Donc ce n’est pas compliqué pour moi. C’est souvent le cas de pas mal de personnes. Je dis souvent : mais clair, ça prend du temps. Moi, ça m’a pris plutôt trois à quatre ans que six mois. Mais ta flore change, tes goûts changent, et après ça devient simple. Et à contrario, je pense que si je me remettais à manger mal, du fast-food ou autre, on sent qu’après, on n’en a plus envie.

Caroline : Oui, je suis d’accord. Moi, j’ai vécu ça aussi avec mon mode anti-inflammatoire, mon mode alimentaire, qui aujourd’hui, même s’il est plus léger, je n’ai plus envie de le quitter, parce qu’il y a des habitudes qui se sont créées. On se sent mieux, on voit vraiment des améliorations notables par rapport à notre régime alimentaire passé. Donc oui, je comprends complètement ce que tu as vécu. Et est-ce qu’il y a d’autres techniques, pratiques, autres que l’alimentation, qui ont favorisé chez toi l’amélioration de ton contexte de santé, la guérison de la candidose ?

Juliette : Écoute, à l’époque, en 2015, c’était vraiment l’alimentation et les compléments alimentaires, tu vois. Moi, j’étais axée là-dessus, c’est comme ça que je fonctionnais. Pour moi, c’était assez rationnel. Et effectivement, je sentais qu’il y avait du mieux et qu’on avançait. Et à l’époque, j’étais assez fermée à tout ce qui est gestion du stress. Tu vois, ma naturo m’en parle, et je me souviens que je lui dis : « Mais vous faites quoi, comme métier ? Vous avez du stress ? » Elle : « Non, non. Vous faites quoi comme métier ? » « Je suis chef de projet. » Elle : « C’est stressant, ça. » Je dis : « … » Et en fait, je ne sais pas te dire si je ne l’étais pas, parce que je suis quelqu’un de très nerveux à la base, donc est-ce que je ne ressentais pas mon stress, fort probable. Donc à l’époque, quand elle me parle de tout ça, ça me passe au-dessus. Tu vois, je me souviens qu’à un moment, elle me dit : « Tu sais, le matin, aller marcher dans l’herbe, tu vas… avant de mettre tes chaussettes, avant de partir, aller marcher dans l’herbe pour recharger et prendre des énergies de la terre, etc. » Ça, je me dis « Je ne note pas. » Le grounding dans la rosée du matin, j’allais me mouiller les pieds ? Que j’ai le temps, en plus… c’est là que mon chien fait pipi… je trouvais ça n’importe quoi. Tu vois, des trucs comme ça, je n’adhérais pas du tout. Donc tu vois, mes premiers axes, c’est vraiment compléments alimentaires, alimentation. Mais petit à petit, je comprends aussi que, tu vois, l’émotionnel entre beaucoup en jeu, la gestion du stress entre beaucoup en jeu, énormément, plus que l’alimentation encore, c’est sûr, même si l’alimentation reste très, très importante quand même. Donc voilà, à la base, à un moment, je fais de l’hypnose, tu vois, et je pense que c’est ça qui ouvre, tu vois, au côté plus émotionnel, spirituel. Et ça, ça enclenche pas mal de puissance dans la guérison. Mais c’est vrai que, tu vois, même cette démarche d’hypnose, c’est un peu : « OK, on m’a dit que ça allait vite, l’hypnose. Tu sais, j’ai un problème, je vais faire une heure d’hypnothérapie, il a intérêt à ce que quand je ressorte, ce soit bon. M’embêtez pas trop. » Maintenant, en réalité, ça ouvre justement plein de choses, et après, j’évolue pas mal dans le développement personnel, des podcasts comme Change ma vie, qui est un podcast de développement personnel, je ne sais pas si tu connais, sur la gestion des pensées, des émotions, et là, ça enclenche vraiment beaucoup de puissance dans ma guérison. Je suis assez fan aussi, grâce au podcast Change ma vie, même si elle s’en est détachée un peu, je suis même très fan des processus de loi d’attraction, je travaille mes pensées beaucoup avec ça, grâce à un podcast américain qui s’appelle Abraham Hicks, je n’en ai jamais parlé, mais c’est vraiment quelque chose qui m’aide énormément dans la vie. C’est très particulier, très spirituel, au début, c’est extrêmement perché. Et puis j’ai testé quelques trucs et je me suis dit : « Ça marche pour moi. » Donc voilà, tu vois, ça s’est fait petit à petit. Et je dois dire que pas mal de mes clients ont le même type de chemin. Alors il y a pas mal de gens qui sont déjà ouverts, très ouverts à la gestion du stress, des émotions, et qui ont bien conscience de l’impact sur leur santé, ce qui n’était quand même pas mon cas. Mais il y a aussi des personnes qui arrivent avec leur lot de symptômes, et un peu : « Ben, il faut m’en débarrasser, il faut m’aider concrètement, tu vois, concrètement sur mon alimentation, mes compléments alimentaires. » Et en même temps, quand tu es vraiment très mal comme ça, des fois, tu n’as pas la force non plus d’aller chercher dans l’émotionnel, ou tu n’as même pas le temps, tu n’as pas l’argent d’avoir un psy. Donc il faut gérer l’urgence aussi, du pompier. Dans mon cas, mycoses tous les deux semaines, migraines trois fois par semaine. Des fois, moi, je pense qu’il faut quand même gérer l’urgence. Et une fois que les symptômes baissent, on peut, tu vois, reprendre un peu son souffle, et dire : « OK, qu’est-ce qui ne va pas aussi dans mes relations et tout ? » Tu vois, je le vois, c’est comme ça.

Caroline : Tu t’en es libérée au bout de combien de temps à partir du moment où tu t’es lancée dans un changement alimentaire et puis aussi avec tous les compléments alimentaires que tu vas prendre ? Tu t’en libères au bout d’un an et demi, c’est ça ?

Juliette : Tout à fait. En fait, si tu veux, je commence en juin 2015, et en septembre 2017, je fais un voyage en Italie où ça dure 10 jours, avec mon conjoint un bon vivant, et en fait, on est à l’hôtel, tu vois, et donc au restaurant tout le temps, et en Italie, c’est quand même beaucoup de gluten, beaucoup de fromages, pas beaucoup de… quand même… le matin, il y a des gâteaux. Des fois, je prends du café, etc. Et j’ai bien conscience que c’est vraiment différent de mon régime, mais je ne sais pas trop ce qui va se passer. En fait, à la fin du séjour, il ne s’est rien passé. Et je me dis : « Oh, en fait, ça y est, quoi, ça va beaucoup mieux. »

Donc on peut voir un an et demi, une bonne année et demie. Et ce que je dis souvent, c’est qu’à la fois, vu où j’en étais, j’avais pris énormément d’antibiotiques, donc je pense que j’étais vraiment… j’avais beaucoup de symptômes, je pense que j’étais vraiment bien atteinte, donc un an et demi, c’est long. J’aurais pu faire mieux s’il n’y avait pas eu toutes ces recherches, ces périodes de flou avec ma naturopathe, je pense que ça aurait pu être moins long, clairement, et c’est ce que j’essaie d’éviter aux personnes qui me rejoignent sur mon programme. Je leur dis : « Voilà, le but, c’est que vous ayez toutes les connaissances, nous on a l’expertise, et on fait pour que ça aille le plus vite possible pour vous, quoi, parce que je sais comment c’est, le parcours candidose, comme ce que j’expliquais, tu vas voir une naturo, elle t’aide, mais pas assez, tu en vois une autre, les gens, ils perdent des années, clairement. » Donc moi, l’idée, c’est que je les aide au mieux, et on y va vraiment avec de la précision. Mais pour un cas comme moi, on est sur du neuf-douze mois. Donc ce n’est pas neuf-douze mois de régime super strict, parce que plus on avance dans les mois, plus on peut se permettre des écarts. Donc ça, j’explique ça, tu vois, dans mon programme, et c’est effectivement, moi, ce que j’ai vécu en expérimentant. C’est-à-dire qu’au bout d’un an, tu dis : « Tiens, je vais tester ça, je vais tester ça », puis tu te rends compte, si tu fais trop d’écarts, tu rechutes ; si c’était un écart convenable, ça va, et tu ajustes comme ça. Voilà.

Caroline : Oui, donc pour toi, c’était quand même un sacré marathon, tu aurais pu lâcher l’affaire, abandonner, mais tu as quand même vu pendant ce laps de temps une amélioration de tes symptômes.

Juliette : Tout à fait, c’est ça, et c’est ça qui nous fait tenir, j’ai envie de dire. C’est vrai que parfois, on craque. Ça m’est arrivé aussi, tu vois, au début, tu vois, même en 2015, tu en as marre et tu te dis : « Si ça se trouve, tout ça, c’est dans ma tête, tu sais quoi, je vais m’enfiler un paquet de biscuits, et puis en fait, je vais me dire que tout va aller bien. » Et en fait, tu te foires, tu te dis : « Non, c’est pas dans ma tête, il y a vraiment… » Donc ça, non. Mais l’idée, c’est que tu avances par “essais-erreurs”, quoi.

Caroline :  Et alors pour celles et ceux qui vivent des situations similaires, parce que c’est vrai que c’est quand même particulier, la candidose, il y a beaucoup de symptômes, on peut facilement tomber dans l’errance médicale, sans savoir en fait ce qu’on a, en plus tu disais que le corps allopathique n’était pas forcément très calé sur la candidose. Donc est-ce que tu as des conseils ou même des encouragements que tu aimerais offrir pour aider ces personnes qui sont dans cette situation-là ? Parce que c’est sûr que ce n’est pas évident.

Juliette : Tout à fait. Non, non, pas du tout évident, pas du tout, pas du tout, mais ça commence à s’éclaircir. On va dire qu’il y a peut-être trois voies : on peut faire des analyses, et on peut quasiment les faire de façon indépendante. J’ai sur mon blog un article là-dessus. Si vous tapez « Free Cocotte analyse » sur Google, vous allez tomber dessus. C’est long, il y a beaucoup d’infos, mais il y a une conclusion, je pense, et il y a vraiment ce qu’il faut pour se lancer soi-même, si on veut savoir si dans les analyses ça ressort « candidose » — ça n’aura pas valeur de diagnostic, parce que seul un médecin peut poser un diagnostic —, mais ça vous donnera déjà beaucoup d’infos. Et moi, je suis ouverte à ce que les personnes m’écrivent en me disant : « Voilà, Juliette, j’ai fait l’analyse, je vois ça… » Moi, je ne poserai jamais de diagnostic, puisque je ne fais pas partie du corps médical, mais je peux dire à la personne : « Écoute, il me semble que travailler sur la candidose, c’est une bonne idée », ou « Écoute, il me semble que peut-être tu ferais mieux de voir un naturo pour en parler, mais peut-être que c’est autre chose, etc. » Généralement, je demande toujours aussi aux personnes : « C’est quoi leur historique ? C’est quoi leurs symptômes ? » Et voilà, ça me permet tout simplement d’aiguiller sur ce que je pense qui pourrait être bien de faire, est-ce que la personne, je peux moi l’aider, est-ce que je peux lui conseiller une collègue, est-ce que je peux lui dire : « Non, en fait, va voir ton médecin. » Voilà. Et donc ça, c’est une démarche qu’on peut faire quasiment spontanément. Il y a des labos qui demandent : « Mais c’est qui qui vous envoie ? » Dans ce cas, il y a un des labos où on peut donner mon nom, parce que les naturopathes ont droit en Belgique de donner leur contact… Bref, et il y a le labo Barbier, par exemple, où à ce jour, normalement, on peut aussi faire… voilà, tout seul, on les appelle et on dit : « Moi, je veux faire un test sur la candidose. » Et je ne dis pas que c’est simple, parce qu’ils vous demandent qui, c’est pas hyper fluide en termes logistiques, mais ça se fait. Et donc c’est plutôt… moi, je recommande vraiment un test urinaire.

Après, tu as aussi l’option de si t’es un peu perdu avec tout ça, et si tu as les moyens financiers, tu peux avoir un médecin fonctionnel ou un médecin micro-nutrition, qui eux, pour le coup, la candidose chronique — qu’on peut aussi appeler candidose intestinale ou SIFO en anglais —, ils connaissent, il n’y a pas de problème. Voilà, et vous leur expliquez vos symptômes, etc., et puis généralement, c’est eux qui vont vous orienter vers les analyses, mais au moins, vous êtes accompagnés, et peut-être qu’ils vont vous dire : « Non, écoute, je ne vois pas pourquoi tu ferais une analyse candidose, on va commencer par une analyse, par exemple, thyroïde, peut-être… », ou alors « On va faire candidose, mais tu vas aussi faire thyroïde, etc. » C’est un budget, parce que déjà, rien que la consult, c’est dans les 150-200 euros, mais au moins, on se sent accompagné, et ce sont des médecins, donc c’est quand même super important.

Et la troisième voie, que beaucoup de personnes suivent, c’est : « J’ai des mycoses vaginales tous les mois, en plus de ça j’ai des maux de ventre et je me sens de plus en plus fatiguée. » Entre guillemets, je m’auto-identifie comme ayant un problème avec le Candida, s’il y a des mycoses buccales, vaginales, qui ont été identifiées par un labo, parce que les labos font des prélèvements là-dessus, comme je disais en début d’échange, c’est très connu, les mycoses, donc ça n’a pas de problème. Si, voilà, régulièrement, vous avez fait des analyses et on vous a dit : « Il y a du Candida albicans dans le vagin », « Il y a du Candida albicans dans la bouche », et qu’en plus de ça, vous sentez que toute la santé se détraque, il y a des gens, ils disent : « Bon, tant qu’à faire, je vais économiser les 100-200 euros d’analyse, puisque je sais que déjà, ça me coûterait très cher de faire appel à des naturo, d’avoir des compléments, etc. » Donc, en gros, ils se disent : « Je fais un protocole, où je vais faire un régime entre guillemets, et où je vais prendre des compléments. » Donc il y a vraiment ces trois voies-là.

Caroline : Super.

Juliette : J’ajoute quelque chose : il y a un risque, effectivement, avec la candidose comme avec d’autres maladies qu’on va dire chroniques, quand même, de se tromper dans les démarches qu’on fait. Donc moi, je fais très attention à ça, mais les personnes peuvent me contacter par mail. Y a des gens qui me contactent : « La candidose, je veux travailler avec vous, etc. » « Quels sont vos symptômes ? Est-ce que vous faites des analyses ? » Et il faut bien comprendre que ça peut être autre chose : ça peut être un SIBO, donc plutôt bactérien, ça peut être des problèmes de thyroïde, ça peut être des problèmes d’estomac, ça peut être une maladie auto-immune, et ça peut être un peu de tout ça mélangé, et en naturopathie, comme on travaille au global avec le corps, on n’est pas trop embêté quand il y a plein de choses dans tous les sens. Si mon programme, il soutient aussi la thyroïde, il soutient aussi l’estomac, etc. Mais en tout cas, attention aussi à ne pas se tromper, parce que si on se trompe vraiment trop, ce serait dommage d’aller prendre des antifongiques, etc., alors qu’en fait, on a une gastrite, par exemple. Tu vois ? Et comme sur Internet, il y a des listes de symptômes très longues pour la candidose — ce qui est exact, ça peut créer beaucoup de symptômes —, mais parfois, on pourrait se tromper et dire : « Ah, écoute, moi, j’ai l’estomac, c’est la candidose. » Peut-être que pas du tout, tu vois. Donc non, non, c’est pas évident. Mais avec ces trois choix-là : un, soit on fait des analyses tout seul avec ces fameux labos privés, ça coûte cher, deux, c’est encore plus cher, on se fait accompagner d’un médecin micro-nutrition ou fonctionnel pour faire le point, et lui, il va nous faire faire des analyses, trois, effectivement, vraiment, on se dit : « J’ai des mycoses vaginales tous les mois, j’ai mal au ventre, de toute façon il faut que je fasse quelque chose pour mes mycoses vaginales, il y a un problème de Candida », et on part sur un protocole naturel antifongique.

Caroline : Merci pour tes précieux conseils. Où est-ce que les personnes qui nous écoutent peuvent-elles te retrouver et te suivre ?

Juliette : En fait, le plus simple, c’est d’aller sur mon blog, donc freecocotte.com, ou on peut taper free cocotte sur Google. Là, j’ai essayé que ce soit assez simple, il y a un onglet « Besoin d’aide ». Donc voilà, si vous souhaitez recevoir mes conseils par mail, vous pouvez vous inscrire à ma newsletter, c’est une façon de recevoir de l’aide. Je présente aussi mon accompagnement, mon ebook. Et puis après, selon les goûts de chacun, vous pouvez me suivre sur YouTube, sur Instagram ou sur Facebook. Et ça, c’est également expliqué sur mon blog. Donc le plus simple, c’est de taper Free Cocotte sur Google. Et globalement, si vous vous inscrivez à ma newsletter, vous aurez mon adresse mail et vous pourrez m’écrire.

Caroline : Génial. Merci beaucoup, Juliette, pour ton témoignage inspirant. Avant qu’on se quitte, est-ce que tu as un dernier message à adresser à ceux qui nous écoutent ?

Juliette : Alors oui, plusieurs choses quand même. D’abord, je voulais dire que je trouve le concept de ton podcast très, très beau, sur la résilience, le fait d’on traverse une épreuve, on en fait quelque chose pour les autres. C’est très, très beau. Ce n’est pas toujours possible, des fois on traverse des épreuves de merde, et on n’en fait rien, et c’est OK aussi, mais c’est très, très intéressant quand une expérience malheureuse peut se traduire par de l’aide pour les autres, je trouve ça vraiment très, très beau. Et au-delà du concept, je trouve que tu fais ça très, très bien. Donc pour les personnes qui te découvrent, j’invite à aller voir les autres vidéos. J’ai vu des choses vraiment très inspirantes dans ce que tu as partagé, et c’est vraiment aidant pour une personne qui aujourd’hui souffre, qui aujourd’hui est complètement perdue, de voir qu’il y a des gens qui ont eu des situations, tu sais, même d’être en fauteuil roulant, d’être complètement assisté par les proches, et qui aujourd’hui vont bien et aident d’autres personnes. C’est vraiment magnifique, et je pense que… Enfin, c’est pas « je pense », en 2015, ça m’aurait fait du bien de voir ça, et je sais qu’il y a beaucoup de gens qui ont besoin de ça, et on trouve toute cette humanité, ce partage, cette résilience, qu’on n’a pas en fait quand on est dans le parcours médical où des fois on se prend des murs. Donc c’est vraiment, vraiment chouette ce que tu fais, donc j’invite les personnes à aller voir.

Et puis un message d’espoir pour les personnes qui aujourd’hui vraiment souffrent. Je pense qu’on est vraiment dans des années, là, 2024, où la santé bouge, il y a des médecins plus ouverts, c’est quelque chose que je vois aussi, il y a pas mal de personnes qui me disent… mon médecin généraliste, ça m’est arrivé hier : « Eh bien, il ne comprend pas ce que je dis, la candidose, il ne connaît pas, mais en fait, il est intéressé. Qu’est-ce que je peux lui envoyer comme infographie de ton blog ? Qu’est-ce qui va le plus l’accrocher ? » Donc voilà, je crois qu’il faut garder espoir, il y a beaucoup de choses qui bougent.

Caroline : Merci énormément pour tes mots, pour tout ton partage. J’ai passé un très bon moment avec toi.

Juliette : Moi aussi.

Caroline : Juliette, je t’embrasse et je te dis à très bientôt.

Juliette : À très bientôt, Caroline, merci beaucoup.


Conclusion : s’informer, expérimenter et avancer pas à pas

La candidose n’est pas une fatalité. Les précieux conseils de Juliette démontrent qu’il est possible de reprendre les rênes de sa santé grâce à une approche globale : alimentation adaptée, compléments antifongiques, soutien émotionnel et gestion du stress. Son témoignage nous rappelle que chacun·e peut amorcer un vrai changement, à condition de prendre le temps, d’oser ajuster ses habitudes et d’apprendre à écouter son corps.

N’oubliez pas que chaque parcours est unique. Il n’existe pas de « recette miracle », mais un processus d’exploration et d’expérimentation qui vous aidera à trouver vos propres clés de guérison. En partageant son histoire, Juliette nous montre qu’il est possible de transformer une épreuve en force motrice, pour soi et pour les autres.

Et vous, que vous inspire le parcours de Juliette ?

J’aimerais beaucoup avoir votre retour. N’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous pour partager vos réflexions, vos ressentis ou vos expériences personnelles. Vos témoignages et partages peuvent inspirer et soutenir d’autres personnes qui traversent des épreuves similaires.

Si cet article vous a touché ou que vous pensez qu’il peut aider quelqu’un dans son propre parcours, partagez-le avec vos proches ou sur vos réseaux sociaux. Ensemble, nous pouvons diffuser des messages d’espoir, de résilience et de soutien.

Merci pour votre engagement, et à très vite pour de nouveaux témoignages inspirants !

Chaleureusement,

Caroline

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