Recevoir un diagnostic de maladie auto-immune, c’est comme un coup de tonnerre. Un moment où le sol semble se dérober sous nos pieds, où le doute et la peur prennent le dessus. Le corps et l’esprit sont submergés par l’incertitude, et il peut être difficile de voir au-delà de ce diagnostic. Pourtant, il est crucial de comprendre que cette maladie ne nous définit pas. Elle fait partie de notre histoire, mais elle ne doit jamais devenir notre identité.

Dans cet article, je souhaite vous montrer qu’il est possible de rester positif·ve, même face à un tel bouleversement. Il n’y a pas de recette miracle, mais il existe des moyens concrets pour changer notre regard sur la maladie et se reconnecter à notre propre pouvoir de guérison. Vous avez en vous la force de transformer cette épreuve en une occasion de grandir, d’apprendre à mieux vous connaître et de trouver des solutions naturelles pour améliorer votre quotidien.

Je vais partager avec vous des stratégies simples mais puissantes pour nourrir un état d’esprit positif, pour prendre soin de votre corps et de votre bien-être, et pour avancer sereinement, même dans ce type de moment difficile.


Comprendre le diagnostic sans le laisser définir qui l’on est

Recevoir un diagnostic de maladie auto-immune est un moment profondément déstabilisant. Il peut réveiller une série d’émotions comme la peur, la tristesse, l’incompréhension, et parfois même la colère. C’est normal de se sentir perdu·e, de douter, et de se poser mille questions sur l’avenir. Mais ce diagnostic ne doit pas devenir votre identité. Il ne définit pas qui vous êtes. C’est une partie de votre histoire, pas l’intégralité de celle-ci. Il est essentiel de comprendre que cette épreuve peut aussi être un tremplin pour vous reconnecter à votre force intérieure et à vos ressources.

Le diagnostic d'une maladie auto-immune est un sacré bouleversement.

 

La réalité du diagnostic

Le diagnostic d’une maladie auto-immune peut arriver brusquement, souvent après une période de symptômes inexpliqués. Vous avez peut-être vécu des mois, voire des années, à chercher des réponses sans savoir exactement ce qui vous arrivait. Les médecins ne parvenaient pas à mettre un nom sur votre souffrance, ou les résultats des tests étaient flous. Et puis, quand le verdict tombe, il peut sembler accablant. Il peut même ressembler à un coup de massue. Ce n’est pas seulement un changement physique, c’est une transformation dans la façon dont vous percevez votre corps, votre quotidien, et vos priorités.

Peut-être avez-vous même eu l’impression que tout ce que vous connaissiez de votre corps était mis en doute. Votre énergie, votre mobilité, vos capacités, tout ce qui vous semblait acquis peut devenir incertain. Si vous étiez une personne active, aimant faire du sport ou courir des marathons, la perspective de ne plus pouvoir faire ces activités peut être terrifiante. Mais il est essentiel de comprendre que cette épreuve, bien qu’intense, peut aussi devenir une opportunité pour réévaluer ce qui est vraiment important pour vous, et pour découvrir de nouvelles manières de vous connecter à votre corps.

Vous pouvez ressentir cette perte temporaire de contrôle, mais sachez que vous êtes toujours maître de vos choix, de votre bien-être et de votre avenir. Cette maladie ne doit pas vous emprisonner dans une image figée de vous-même. Au contraire, elle peut être un point de départ pour mieux vous connaître, comprendre vos limites, mais aussi vos forces. Vous avez tout en vous pour vous réinventer et trouver de nouvelles voies d’épanouissement, même si elles sont différentes de celles que vous aviez envisagées avant le diagnostic.

 

L’importance de ne pas se définir par sa maladie

Il est crucial de faire une distinction claire entre la maladie et la personne que vous êtes. Oui, la maladie fait partie de votre parcours, mais elle n’est qu’une facette de votre vie. Vous êtes bien plus que votre diagnostic. Vous avez une identité bien plus riche que celle définie par votre état de santé.

C’est en prenant cette distance que vous pourrez commencer à vous libérer de l’impact émotionnel négatif qu’elle peut avoir sur vous. Cela signifie ne pas laisser la maladie vous réduire à un simple « malade« . Vous êtes quelqu’un qui traverse une épreuve, mais vous êtes aussi une personne pleine de ressources. Il est possible de vivre pleinement, même avec une maladie auto-immune.

 

Rechercher la force intérieure

La maladie peut parfois nous faire douter de nous-mêmes, nous faire sentir faibles ou incapables. Pourtant, chacun·e de nous possède une force intérieure que l’on peut apprendre à cultiver. Cette force ne se trouve pas forcément dans les grands gestes, mais dans la capacité à prendre soin de soi au quotidien, à s’écouter et à avancer, même si cela semble difficile.

Cette force est aussi un choix : celui de ne pas se laisser submerger par la maladie, de chercher des solutions, de s’entourer de personnes bienveillantes, et de trouver des activités qui nous nourrissent. C’est une force discrète, mais présente, qui se manifeste dans les petits actes de chaque jour, ceux qui nous permettent de retrouver un peu de sérénité, de joie, et d’espoir.

 

Créer un nouvel objectif

Lorsque vous êtes confronté·e à une maladie auto-immune, il peut être difficile de voir un avenir clair. Cependant, se fixer un objectif peut aider à se recentrer et à redonner du sens à votre quotidien. Cet objectif n’a pas besoin d’être grand ou spectaculaire, mais il doit être suffisamment motivant pour vous pousser à avancer chaque jour.

Cet objectif pourrait être lié à votre bien-être, à votre santé physique ou mentale, ou même à une passion personnelle. Par exemple, il peut s’agir de vous accorder chaque jour un moment de calme pour vous ressourcer, ou encore de découvrir une activité nouvelle qui vous apporte de la joie. Cela peut être aussi simple que de vous donner l’opportunité de prendre soin de vous à travers une alimentation équilibrée, une pratique douce de l’exercice, ou encore de cultiver des relations positives autour de vous.

 

L’impact des pensées sur la santé : choisir de nourrir des pensées positives

L'importance d'entretenir des pensées positives lorsque l'on nous a diagnostiqué une maladie auto-immune.

 

Le lien entre pensées et santé est puissant. Nos pensées influencent directement notre bien-être physique, émotionnel et mental. Il est donc essentiel de prendre conscience de la manière dont nous gérons nos pensées face à la maladie auto-immune. L’un des moyens les plus efficaces pour naviguer à travers cette épreuve est de choisir consciemment de nourrir des pensées positives, malgré la difficulté du moment. Changer notre mentalité peut nous aider à reprendre le contrôle et à transformer notre expérience.
 

Le pouvoir de l’esprit sur le corps

De plus en plus d’études scientifiques montrent que l’état d’esprit joue un rôle clé dans le processus de guérison. Lorsque nous nourrissons des pensées négatives, cela peut exacerber le stress, augmenter l’inflammation et perturber notre système immunitaire. À l’inverse, des pensées positives et bienveillantes peuvent activer notre système de guérison naturel et réduire les symptômes de la maladie.

Exemple : une personne qui se concentre constamment sur les symptômes de la maladie et se voit uniquement à travers le prisme de la douleur pourra ressentir une aggravation de son état de santé. En revanche, en choisissant de se concentrer sur ce qu’elle peut faire pour améliorer son bien-être (même de manière petite ou graduelle), elle ouvre la porte à un processus de guérison plus serein.
 

Transformer les pensées limitantes grâce à des outils simples

Une fois que vous prenez conscience de l’impact que vos pensées ont sur votre corps, il est temps de les ajuster. L’un des outils les plus puissants pour y parvenir est la méthode « The Work » de Byron Katie. Cette méthode consiste à questionner les pensées négatives et à les transformer pour retrouver une vision plus positive et réaliste.

Exemple d’application : Vous vous surprenez peut-être à penser : « Je ne vais jamais pouvoir retrouver mon énergie, ma vie est terminée avec cette maladie. » Avec « The Work », vous pouvez poser des questions simples à cette pensée :

  • Est-ce vrai ?
  • Puis-je en être absolument sûr·e ?
  • Comment réagis-je quand je crois cette pensée ?
  • Qui serais-je sans cette pensée ?

Ces questions permettent de déconstruire les pensées limitantes et d’envisager une nouvelle perspective, plus libre et plus optimiste. À partir de là, vous pouvez reformuler votre pensée de manière à la rendre plus constructive : « Je fais de mon mieux pour retrouver de l’énergie, et je sais que chaque petit progrès compte. »
 

Les affirmations et la gratitude : reprogrammer l’esprit

Les affirmations positives sont un autre outil essentiel pour reprogrammer votre cerveau et votre corps. Elles agissent comme des mantras qui, lorsqu’elles sont répétées régulièrement, viennent remplacer les pensées négatives par des pensées renforçantes.

Exemple : Chaque matin, prenez quelques minutes pour dire des affirmations comme :

  • « Je suis en train de guérir et chaque jour me rapproche de la santé.« 
  • « Je mérite d’être bien, et je prends soin de mon corps avec amour et attention.« 
  • « Mon esprit est fort et mon corps se régénère.« 

Associer cette pratique de l’affirmation à un exercice de gratitude permet de renforcer cet état d’esprit positif. La gratitude consiste à se concentrer sur ce qui va bien, même dans les moments difficiles. Au lieu de se focaliser sur ce qui manque, l’acte de gratitude nous amène à reconnaître les petites victoires et les bénédictions du quotidien.

Exemple : avant de dormir, notez trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant·e ce jour-là. Cela peut être aussi simple que d’avoir eu une journée plus calme, d’avoir pu faire un petit exercice ou de passer un moment agréable avec un proche. En intégrant cette pratique tous les jours, vous reprogrammez votre cerveau pour chercher ce qui va bien, et non l’inverse.
 

Le pouvoir de la pleine conscience

La pleine conscience ou mindfulness est une autre pratique qui peut transformer la manière dont vous gérez vos pensées. Elle consiste à prendre du recul par rapport aux pensées stressantes, à les observer sans jugement et à se recentrer sur l’instant présent. Cette pratique permet de réduire le stress et de renforcer l’équilibre émotionnel.

Exemple : lorsque vous sentez l’anxiété ou la frustration monter, arrêtez-vous quelques instants pour pratiquer la pleine conscience. Concentrez-vous sur votre respiration, sur les sensations de votre corps, et laissez les pensées négatives passer sans les saisir. Vous pouvez aussi utiliser des méditations guidées sur des applications ou vidéos pour vous accompagner dans cette démarche.

 

Trouver des activités qui nourrissent son énergie et son esprit

Découvrez les activités positives en cas de maladie auto-immune

Lorsque l’on vit avec une maladie auto-immune, il est essentiel de prendre soin de son corps et de son esprit de manière régulière. Cependant, il est facile de se laisser submerger par la fatigue, les douleurs ou l’anxiété, et parfois on a l’impression que nos ressources sont épuisées. Pourtant, il existe de nombreuses activités nourrissantes qui peuvent recharger vos batteries, vous apaiser et vous redonner de l’énergie, même dans les moments difficiles.
 

Les activités qui rechargent

Certaines activités ont un impact direct sur notre bien-être, en particulier lorsqu’elles sont pratiquées de manière régulière et en conscience. Ces moments de reconnexion à soi permettent de renforcer notre équilibre physique et mental, en apportant calme et sérénité.

  • Le yoga : c’est une pratique douce mais puissante qui aide à renforcer le corps tout en apaisant l’esprit. Il permet d’améliorer la flexibilité, de réduire le stress et d’harmoniser le système nerveux. Vous n’avez pas besoin de pratiquer des postures complexes ou longues pour en ressentir les bienfaits. Même quelques minutes de respiration consciente et de mouvements simples peuvent faire une différence significative. Vous pouvez commencer avec des séances courtes, en vous concentrant sur des respirations profondes et des étirements doux.
  • La marche dans la nature : prendre un moment pour marcher en pleine nature est un moyen simple mais extrêmement efficace de se reconnecter à soi et de réduire le stress. La nature a un pouvoir calmant, et s’offrir une promenade à l’extérieur, que ce soit dans un parc ou en forêt, peut apporter une sensation de bien-être immédiate. La marche permet également de libérer des endorphines, ces hormones du bonheur, et d’améliorer la circulation sanguine, ce qui est particulièrement bénéfique pour les personnes vivant avec une maladie inflammatoire.
  • La méditation et la pleine conscience : la méditation est un excellent moyen de se recentrer et de réduire l’anxiété. Pratiquer quelques minutes de méditation guidée chaque jour peut vous aider à calmer votre esprit, à observer vos pensées sans jugement, et à vous reconnecter à votre corps. La pleine conscience (mindfulness) vous invite à être présent·e à chaque instant, à apprécier ce que vous faites et à vous libérer de l’emprise des pensées négatives.
  • L’art ou la créativité : que ce soit par la peinture, le dessin, l’écriture ou toute autre forme d’expression créative, ces activités vous permettent de libérer vos émotions et de trouver du réconfort. Elles peuvent aussi être une forme de méditation active, vous offrant un espace pour vous exprimer et vous connecter à vos ressentis. L’art peut apporter un apaisement immédiat, réduisant le stress et vous offrant une belle opportunité de création malgré les circonstances.

 

L’importance de l’entourage

S’entourer de personnes bienveillantes est une autre manière de nourrir son énergie et son esprit. Quand on vit avec une maladie auto-immune, il est essentiel de s’entourer de relations positives qui soutiennent notre bien-être. Le soutien émotionnel joue un rôle fondamental dans la gestion de la maladie et dans le processus de guérison.

  • Passer du temps avec ses proches : les moments partagés avec des personnes qui nous comprennent et nous soutiennent peuvent être une véritable source de réconfort. Qu’il s’agisse de discussions légères, de moments de partage autour d’un repas ou même de temps passé à ne rien faire ensemble, ces interactions sociales apportent une sensation de sécurité et de connexion.
  • Participer à des groupes de soutien : si vous ne trouvez pas toujours ce soutien auprès de votre entourage immédiat, un groupe de soutien, en ligne ou en personne, peut offrir un espace où vous pouvez vous exprimer librement. Ces groupes permettent de partager vos expériences avec d’autres personnes qui traversent des épreuves similaires et de trouver des solutions concrètes pour mieux vivre avec la maladie. Le partage d’expérience et les échanges sur les pratiques de bien-être apportent un sentiment d’appartenance et de compréhension.

 

Les moments de solitude : ne pas négliger son besoin de calme

Il est tout aussi important de trouver des moments de solitude pour se ressourcer. La maladie, en plus de ses effets physiques, peut entraîner une fatigue émotionnelle importante. Parfois, s’offrir des moments de calme et d’introspection est essentiel pour retrouver un équilibre intérieur.

  • Écouter de la musique : la musique a un pouvoir apaisant et énergisant. Créez une playlist avec des morceaux qui vous réconfortent et vous aident à vous détendre. La musique peut aussi vous motiver et vous soutenir dans vos moments de fatigue ou de découragement. Choisissez des sons qui vous élèvent, vous apportent de la joie et favorisent un état d’esprit positif.
  • Se détendre avec un bain ou des soins personnels : prendre soin de son corps, même dans de petites habitudes quotidiennes, peut apporter un sentiment de bien-être profond. Un bain chaud, un soin du visage ou un massage doux permettent de relâcher les tensions et de se reconnecter à soi-même. N’ayez pas peur d’investir du temps pour vous offrir ces moments de soin personnel qui nourrissent à la fois le corps et l’esprit.

 

S’entourer de bonnes habitudes et d’un environnement apaisant

L'importance d'un environnement apaisant en cas de maladie auto-immune

L’un des aspects les plus importants pour rester positif·ve et renforcer notre bien-être lorsque l’on vit avec une maladie auto-immune, c’est de prendre soin de son environnement et de mettre en place des habitudes de vie saines et apaisantes. Chaque détail de notre quotidien peut avoir un impact considérable sur notre énergie et notre état d’esprit. Prendre conscience de l’importance de ce que nous consommons, de ce qui nous entoure, et de la façon dont nous organisons nos journées peut nous permettre de mieux faire face aux défis de la maladie.
 

Les choix alimentaires : nourrir le corps de manière bienveillante

Une alimentation équilibrée et adaptée joue un rôle fondamental dans la gestion de la maladie auto-immune. Les aliments anti-inflammatoires, riches en nutriments et faibles en toxines, peuvent soutenir votre système immunitaire, réduire l’inflammation et améliorer votre énergie. Adopter une alimentation qui respecte votre corps et ses besoins est essentiel pour prendre soin de vous au quotidien.

  • Alimentation anti-inflammatoire : privilégier des aliments frais, non transformés, et riches en fibres et antioxydants est un excellent point de départ. Les fruits et légumes de saison, les graines, les oléagineux et les poissons gras (comme le saumon ou les sardines) apportent des nutriments essentiels pour lutter contre l’inflammation et maintenir un bon équilibre.
    • Exemple : ajouter des épices anti-inflammatoires comme le curcuma, le gingembre et le poivre noir dans vos plats peut être bénéfique pour apaiser le corps et le soutenir.
  • Limiter les produits inflammatoires : essayez d’éviter les produits riches en sucres raffinés, gluten et produits laitiers industriels, qui peuvent parfois exacerber les symptômes inflammatoires. Si vous devez faire attention à un groupe alimentaire en particulier, pensez à intégrer des alternatives saines : le lait d’amande ou de coco, les céréales sans gluten comme le quinoa, le millet ou encore des produits sans sucre ajouté.
  • Hydratation : l’hydratation est cruciale pour soutenir vos fonctions corporelles et limiter la fatigue. Privilégiez l’eau, mais aussi des infusions ou des tisanes, comme celle de menthe, camomille ou ortie, qui apportent des bienfaits à la fois pour la digestion et la détente.

 

Créer un environnement physique apaisant

L’environnement dans lequel nous vivons a un impact direct sur notre bien-être. Créer un espace apaisant et harmonieux autour de soi permet de réduire le stress et de favoriser la relaxation. Il est important de transformer votre intérieur en un lieu qui vous ressource et vous soutienne.

  • Organisation de l’espace : prenez le temps d’organiser votre espace de manière fonctionnelle et agréable. Un environnement dégagé, ordonné et chaleureux peut apaiser l’esprit et réduire l’anxiété. Rangez les objets qui génèrent du stress visuel, et apportez des éléments qui vous réconfortent : des plantes, des bougies à la cire d’abeille, des tissus doux, ou des objets ayant une valeur émotionnelle. Chaque détail compte pour créer une atmosphère positive et sereine.
  • Éclairage doux : la lumière joue également un rôle clé dans l’ambiance générale. Privilégiez des luminaires doux et naturels qui ne sont pas agressifs pour les yeux. La lumière tamisée le soir aide à se détendre, et la lumière du matin favorise le bon fonctionnement de votre rythme circadien. Si vous pouvez, exposez-vous à la lumière naturelle en journée pour stimuler votre énergie.
  • Ambiance sonore : le bruit peut être un facteur de stress. Si vous vous sentez envahi·e par le bruit extérieur, pensez à investir dans des bouchons d’oreilles ou à utiliser des musique apaisante ou des sons de la nature pour créer un environnement calme et agréable. Écoutez des sons qui vous détendent, comme les vagues de l’océan, le bruit de la pluie, ou des playlists de relaxation.

 

Routines apaisantes : intégrer des pratiques de bien-être

Les routines quotidiennes apportent un sentiment de contrôle et de stabilité dans un quotidien parfois imprévisible. Instaurer des rituels de bien-être vous permet de prendre soin de vous de manière régulière et de soutenir votre santé mentale et physique.

  • Rituels matinaux : prendre quelques minutes le matin pour vous recentrer avant de commencer la journée peut vous apporter calme et sérénité. Cela peut être un moment de méditation, de visualisation ou d’affirmations positives pour démarrer la journée sur une note apaisée et positive. Vous pouvez également intégrer des étirements ou du yoga pour réveiller doucement votre corps et le préparer à affronter la journée.
  • Prendre des pauses : dans une journée bien remplie, il est essentiel de vous accorder des pauses régulières. Même si elles ne durent que quelques minutes, elles sont essentielles pour éviter l’épuisement et permettre à votre corps de se reposer. Marcher dehors, prendre une tasse de thé, ou faire quelques respirations profondes peuvent suffire pour reprendre de l’énergie.
  • Rituels du soir : avant de vous coucher, installez une routine apaisante pour signaler à votre corps qu’il est temps de se détendre et de se préparer au sommeil. Vous pouvez pratiquer une méditation guidée pour l’endormissement, prendre un bain relaxant ou lire un livre apaisant. Essayez de limiter les écrans et la lumière bleue dans l’heure qui précède votre coucher pour favoriser un sommeil réparateur.

Accepter le processus et avancer à son rythme

Accepter processus guérison maladie auto-immune

 

Lorsque l’on vit avec une maladie auto-immune, l’un des défis majeurs est d’accepter que le processus de guérison ne se déroule pas toujours de manière linéaire. Il y aura des hauts et des bas, des moments où vous vous sentirez fort·e et d’autres où vous serez fatigué·e ou découragé·e. Accepter ce processus, avec ses fluctuations, est une clé essentielle pour avancer de manière sereine et positive. Il est important de vous rappeler que la guérison ne se fait pas en un jour, et qu’il est normal de prendre du temps pour trouver le bon équilibre.
 

L’importance de l’acceptation

Accepter la maladie et ses effets est souvent un premier pas difficile mais libérateur. L’acceptation ne signifie pas se résigner ou renoncer à guérir, mais reconnaître la réalité de la situation tout en se donnant la permission de vivre pleinement, même avec des défis.

Exemple : accepter que certains jours seront plus difficiles et que la fatigue fait partie du parcours permet de mieux gérer les attentes envers soi-même. Cela ne veut pas dire que vous abandonnez la guérison, mais que vous vous accordez de la bienveillance et de la patience, sachant que vous êtes en train de faire de votre mieux.

L’acceptation vous permet également de vous détacher de l’angoisse liée à l’avenir. Plutôt que de vous projeter constamment dans des scénarios d’incertitude, vous pouvez vous concentrer sur le moment présent, et sur ce que vous pouvez faire chaque jour pour améliorer votre bien-être. L’acceptation est le premier pas vers une plus grande résilience.

 

Petits pas et patience

Dans le chemin de guérison, chaque petit pas compte. Il est facile de se laisser submerger par l’ampleur du parcours, mais il est important de célébrer les petites victoires. Ces étapes, souvent invisibles aux autres, sont cruciales. Que ce soit une journée où vous vous êtes senti·e un peu mieux, un progrès dans votre alimentation, ou le simple fait de prendre un moment pour vous détendre, tout compte.

Exemple : vous avez peut-être pris une habitude, comme marcher 10 minutes tous les matins, ou intégrer un encas anti-inflammatoire dans votre journée. Ces petites habitudes, loin d’être insignifiantes, contribuent à votre mieux-être. Le but est d’aller à votre propre rythme, sans vous comparer aux autres, en restant aligné·e avec vos propres besoins et capacités.

La patience est essentielle dans ce processus. Il est normal de ne pas voir de résultats immédiats, surtout avec une maladie qui peut fluctuer. Mais chaque jour où vous choisissez de prendre soin de vous et d’adopter des habitudes positives, vous vous rapprochez de votre objectif. L’important est de continuer à avancer, un pas après l’autre, en vous offrant des moments de reconnaissance pour ce que vous accomplissez, même si cela semble petit.

 

Écouter son corps

Apprendre à écouter son corps et à respecter ses besoins est essentiel dans ce parcours. Votre corps vous envoie constamment des signaux : la fatigue, la douleur, mais aussi des moments de bien-être. Écouter ces signaux vous permettra de mieux comprendre vos limites et de savoir quand il est temps de ralentir ou de vous reposer.

Il est parfois difficile de s’arrêter lorsque l’on a l’impression de devoir tout faire, de ne pas vouloir se laisser envahir par la maladie. Pourtant, apprendre à reconnaître les signes de fatigue et à respecter votre rythme naturel est une manière de nourrir votre bien-être. Ne vous culpabilisez pas si certains jours sont plus lents ou plus difficiles. Chaque pause que vous prenez est aussi une manière de renforcer l’amélioration de votre bien-être.

 

Cultiver la bienveillance envers soi-même

La bienveillance envers soi-même est un élément clé pour avancer sereinement avec une maladie auto-immune. Trop souvent, nous avons tendance à être notre propre juge le plus sévère, à nous reprocher de ne pas en faire assez ou de ne pas aller mieux plus vite. Pourtant, il est essentiel de s’accorder de la grâce. Votre parcours est unique, et vous faites de votre mieux. Soyez fier·e des efforts que vous fournissez, même si cela ne ressemble pas toujours à ce que vous espérez.

Exemple : si vous traversez une période de fatigue intense ou de douleurs accrues, au lieu de vous juger, essayez de vous dire : « Je fais de mon mieux, et c’est suffisant pour aujourd’hui. » Parfois, se permettre de ralentir est la meilleure chose que l’on puisse faire pour son corps et son esprit. C’est aussi une manière d’honorer le travail que votre corps accomplit pour se guérir.

 

Conclusion

Être diagnostiqué·e avec une maladie auto-immune est un défi, mais ce n’est pas une fin en soi. Vous avez la capacité de transformer cette épreuve en une occasion de grandir, de vous reconnecter à vous-même et de trouver des solutions naturelles pour améliorer votre bien-être. Il ne s’agit pas de chercher la perfection, mais d’avancer avec bienveillance, patience et détermination, tout en vous honorant dans le processus.

L’acceptation, l’écoute de votre corps, le choix de pensées positives et l’adoption d’habitudes nourrissantes sont des clés essentielles pour vivre pleinement malgré la maladie. En choisissant de prendre soin de vous chaque jour, même à petite échelle, vous vous donnez la chance de retrouver de l’énergie, de la sérénité et, surtout, de garder l’espoir.

N’oubliez jamais que vous avez en vous toutes les ressources nécessaires pour avancer sur ce chemin. Vous méritez de vivre pleinement et sereinement, au-delà de la maladie, en vous entourant des bonnes pratiques et des bonnes personnes. Vous n’êtes pas seul·e sur ce chemin, et chaque jour est une nouvelle occasion de vous rapprocher du mieux-être, à votre rythme.

Alors, continuez à avancer, à vous écouter, à nourrir votre corps et votre esprit, et à accueillir chaque moment de bien-être avec gratitude. Vous êtes capable de surmonter ces défis et de vous reconstruire. Vous êtes plus fort·e que vous ne le pensez.


Vidéo Youtube « Comment rester positif malgré le diagnostic d’une maladie auto-immune ? »

 


Transcription de la vidéo

« Bonjour à toutes Je suis Caroline Lepinteur, naturopathe et coach spécialisée dans les maladies auto immune. Aujourd’hui, je souhaite aborder avec vous un sujet essentiel. Comment rester positif positif malgré le diagnostic d’une maladie IMM,

cC’est un thème qui me touche particulièrement parce que je sais pour l’avoir vécu moi même à quel point recevoir ce type de diagnostic. Ça peut chambouler notre vie et notre morale. Alors restez avec moi jusqu’à la fin. Je vous partager des clés qui m’ont permis de transformer cette épreuve en un véritable moteur de résilience.

Commençons par le début le diagnostic. Pour beaucoup ce moment, c’est un véritable tsunami émotionnel.   On se retrouve face à un médecin qui nous annonce, vous avez une maladie auto immune.

C’est comme si tout s’arrêtait, on est submergé par des pensées négatives, des doutes et parfois même par une aggravation des symptômes.

Personnellement, lorsque j’ai été diagnostiqué de la spondylarthrite ankylosante, tout a changé avant. J’étais en tout cas avant ça. Avant ça, j’étais en errance médicale pendant deux ans. J’avais quelques douleurs, mais j’étais quand même positive. Le jour où j’ai entendu ce mot malade, tout s’est intensifié. Les douleurs des palpitations cardiaques, le stress, comme si mon corps s’était aligné sur cette étiquette.

Pourquoi  ? Parce que notre esprit a un impact énorme sur notre corps.  Il y a des études qui montrent que le stress et la perception qu’on a de notre état peuvent aggraver les symptômes. C’est pourquoi je veux vous partager une première clé essentielle. Vous savez, vous savez, l’une des choses les plus difficiles à accepter lorsque l’on reçoit un diagnostic de maladie auto, c’est qu’il semble nous définir, vous savez, l’une des choses les plus difficiles, vous savez, l’une des choses. Vous savez, l’une des choses les plus difficiles à accepter lorsque l’on reçoit un diagnostic de maladie autom, c’est qu’il semble nous définir, on se surprend à penser, ok, je suis malade ou pire, je suis cette maladie.

Et c’est là que se joue un élément clé de notre bien-être, la manière dont nous identifions la manière dont nous nous identifions à la maladie.

Quand on s’identifie à la maladie, on commence à en faire une partie intégrante de notre identité, sa peur sembl à ça. Je ne peux plus faire ceci parce que je suis malade. Je ne serai plus jamais capable de vivre normalement. Ma vie se résume à mes symptômes. Ces pensées ne sont pas seulement décourageantes, elles créent vraiment un cercle vicieux. Plus vous vous définissez par la maladie, plus votre mental va s’aligner avec cette identité et ça peut même renforcer vos symptômes. Augmenter votre stress éminer votre morale.

Je me souviens très bien du jour où on m’a dit, vous avez la spond arthrite ankylos. Jusqu’à ce moment, j’étais dans les raes médicales, mais j’étais relativement positive. Je pensais que mes douleurs venaient d’une mauvaise posture ou d’un déséquilibre musculaire. Et puis ce mot malade a vraiment changé la donne.

Dès que je me suis dit ok, je suis malade, tout a empiré. Mes symptômes se sont intensifiés.  J’ai commencé à ressentir des palpitations cardiaques, de l’hypertension, des crises inflammatoires plus fréquentes. Pourquoi? Parce que ce diagnostic avait pris le contrôle de mon mental. C’était comme si j’avais donné à la maladie un pouvoir qu’elle n’avait pas avant. C’était comme si j’avais donné à la maladie un pouvoir qu’elle n’avait pas avant.

Donc comment se détacher de cette identification inclinée? Pas facile. Ça va être d’abord de changer votre langage intérieur. Au lieu de dire je suis malade, dites j’expérimente des défis de santé. Remplacez ma maladie par sept maladies.

Et aussi, rappelez-vous que la maladie n’est qu’une partie de votre expérience de vie. Imaginez votre vie comme un grand tableau. La maladie, ce n’est qu’un détail parmi d’autres. Oui, elle est là. Elle est très présente, mais elle ne définit pas qui vous êtes.  Vous êtes une personne avec des passions, des talents, des rêves, des valeurs, et la maladie ne peut absolument pas vous les enlever.

Il va falloir vous dissocier émotionnelle de la maladie. La clef ici, c’est de ne pas lui donner tout votre pouvoir chaque fois que vous avez une pensée. Comme je ne peux pas faire ça parce que je suis malade, questionnez la. Demandez-vous. Est-ce vraiment la maladie qui m’en empêche ou est-ce ma peur ou mes croyances limitantes?

J’ai vu des transformations incroyables chez mes clients et dans ma propre vie lorsque cette dissociation commence à se produire. Lorsque vous vous détachez de la maladie, quelque chose de magique se passe. Votre stress diminue parce que vous ne portez plus ce poids comme une partie intégrante de vous. Et votre énergie mentale est libérée pour vous concentrer sur ce qui compte vraiment trouver des solutions, profiter des petites choses et avancer un pas à la fois. Vous n’êtes pas votre maladie. Vous êtes une personne forte, résiliente et pleine de potentiel. C’est une réalité que vous pouvez choisir de nourrir chaque jour.

Et pour moi, la deuxième clé essentielle, c’est de continuer à faire ce qui vous fait vibrer.

Quand on vit avec une maladie auto-immune, il y a une tentation énorme : s’arrêter de vivre. On se dit je suis trop fatigué·e. J’ai trop mal. Je ne peux pas faire ça aujourd’hui et ça devient un cercle vicieux. On fait moins de choses qu’on aime. Notre morale en prend un coup et nos symptômes peuvent même s’aggraver.

On fait moins de choses qu’on aime. Notre morale en prend un coup et nos symptômes peuvent même s’aggraver. Mais laissez-moi vous partager une clé qui. Vraiment m’a énormément aidé,  c’est de vraiment rester connecté à ce qui vous fait vibrer,

Quand vous vous plongez dans une activité qui vous passionne, peu importe sa taille, vous envoyez un message très clair à votre cerveau. Je choisis de vivre malgré tout. Je choisis de vivre. Je choisis de vivre malgré tout et vous savez quoi? Votre corps, il entend ce message, ça réduit le stress, ça libère des endorphines et ça vous permet de retrouver de l’énergie, même par petites doses.

Et vous savez quoi? Votre corps entend ce message, ça réduit le stress, ça libère des endorphines et ça vous permet de retrouver de l’énergie, même par petites doses.

Ça revient souvent auprès de mes clientes. Mais voilà, il y a certaines phrases qui reviennent souvent les obstacles les plus courants et comment les surmonter. Beaucoup de personnes peuvent vivre ces situations. Là, beaucoup de personnes vivant avec une maladie auto-immune peuvent avoir ce type de phrase :

  • Je suis trop fatigué·e pour faire quoi que ce soit.

Vraiment l’ayant vécu. Je comprends vraiment la fatigue chronique. C’est l’un des symptômes les plus difficiles à gérer. La fatigue chronique. C’est l’un des symptômes les plus difficiles à gérer. Mais voici ce que je vous conseille, c’est de faire un tout petit pas, c’est-à-dire par exemple, vous aimez lire?

Eh bien, vous ouvrez, vous aimez lire. Ouvrez un livre pour cinq minutes. Vous adorez écoutez de la musique, ok. Mettez une chanson qui vous fait du bien ces petites actions répétées chaque jour, elles peuvent faire vraiment une grande différence.

Autre phrase,

  • ça n’a plus de sens de faire des choses pour moi.

Si réellement vous pensez que vos passions sont secondaires face à vos défis de santé, détrompez-vous. Ces moments où vous vous reconnecter à ce que vous aimez sont vraiment essentiels pour retrouver un équilibre mental et émotionnel. C’est vraiment, précisément en vous accordant du temps pour vos passions que vous créent vraiment un espace pour guérir, pour aller mieux.

Quand j’étais diagnostiqué de la spondylarthrite ankylosante, il y a eu des jours où je n’avais envie de rien, mais je me suis forcé doucement à reprendre des activités simples que j’aimais. Ça pouvait être quelque chose d’aussi petit que m’occuper de mes plantes ou écrire dans un carnet. Petit à petit, ces moments m’ont rappelé que ma vie ne se limitait pas à la maladie.

Il y a un exercice pratique que je vous propose si vous le souhaitez, pour vous reconnecter à vos passions. C’est un exercice que je donne souvent à mes coachs.

Prenez une feuille de papier et dressez trois colonnes première colonne. Vous l’intituler ce que j’aime faire. Deuxième colonne, ce que je peux faire, même en petite quantité et troisième colonne, ce que je vais m’engager à faire cette semaine. L’idée, c’est de choisir une activité que vous pouvez commencer dès aujourd’hui, même si c’est juste pour cinq minutes.

Enfin dernière clef, c’est de parler de la maladie. Autrement, la manière dont on parle de notre maladie va, c’est un impact immense sur la façon dont on l’aperçoit et sur la manière dont elle affecte notre vie. Donc, souvent, sans même nous en rendre compte, nous utilisons des mots ou des expressions même qui renforcent le poids de la maladie dans notre quotidien.

Vraiment prêter attention aux mots que vous utilisez au quotidien parce que les mots que vous utilisez sont vraiment puissants.  Ils influencent votre état d’esprit, vos émotions et même la manière dont votre corps réagit à votre situation. Par exemple, quand vous dites ma maladie ou mes symptômes, vouliez émotionnelle, la maladie et votre identité. Ca peut vous faire sentir encore plus submergé, comme si vraiment, elle faisait partie intégrante de vous.

Ce que je vous propose, c’est un petit changement de langage qui peut faire ce que je vous propose. C’est un petit changement de langage qui peut faire toute la différence. Comme je lui dis un peu plus tôt dans la vidéo, dites plutôt cette maladie, les symptômes que je traverse ou encore cette expérience que je vis.

Quand vous parlez de la maladie comme une entité extérieure, vous changez la dynamique, vous ne lui donnez plus autant de pouvoir sur vous ou vous passez de je subis. Ah, j’observe. Ça signifie pas nier la réalité, mais simplement choisir une posture plus détachée, plus objective qui vous êtes à mieux avancer.

Je vous donner quelques petites astuces simples pour adopter un nouveau langage.

Première chose, parlez de ce que vous faites, pas seulement de ce que vous subissez. Au lieu de dire, par exemple, mes douleurs m’empêchent de marcher, essayez plutôt. Aujourd’hui, je vais écouter mon corps et trouver une activité douce qui me fait du bien.

Deuxième chose, remplacer les termes possessifs par des termes neutres, la maladie au lieu de ma maladie, les symptômes actuels au lieu de mes symptômes.

Et troisième et dernière chose, pratiquez la gratitude pour votre corps.

Reconnaissez ce qu’il fait pour vous même. Je sais, dans les moments difficiles. Mon corps travail dur pour s’adapter et je vais l’aider du mieux que je peux

personnellement, au début de mon parcours avec la ponite ankylos zante, je disais souvent je ne peux plus faire ça à cause de ma maladie et je voyais bien que ces mots me paralysaient à force dans un de ses phrases. En fait, mon cerveau s’était aligné sur cette idée que. J’étais bloqué. Mais un jour, j’ai décidé de changer. J’ai commencé à dire ok, cette maladie est un défi, mais elle ne définit pas qui je suis. Et croyez-moi, ce changement a été vraiment libérateur.

Un petit exercice que vous pouvez faire, c’est vous prenez une feuille de papier, vous divisez en deux colonnes. Dans la première, vous écrivez des phrases que vous utilisez souvent pour parler de votre maladie, par exemple. Je suis, je suis dans la première, vous écrivez des phrases que vous utilisez souvent pour parler de votre maladie.

Par exemple, je suis épuisé·e par ma maladie. Et dans la deuxième colonne, vous allez reformuler ces phrases avec un langage plus détaché et positif. Par exemple, aujourd’hui, mon corps demande du repos et je vais l’écouter. Et vraiment, relisez ces phrases reformulées chaque jour.

C’est vraiment un moyen simple mais très puissant de reprogrammer votre esprit.

Pour conclure, je veux vous rappeler une chose essentielle. Vous avez le pouvoir de transformer votre relation à votre maladie. Elle ne définit absolument pas qui vous êtes, ni la vie que vous pouvez construire.

Aujourd’hui, nous avons vu plusieurs approches pour vous aider à rester positives positives malgré un diagnostic de maladie autom première chose, ne vous identifiez pas la maladie, vous êtes une personne entière avec vos passions, vos forces et vos rêves.

Deuxième chose, continuez à faire ce qui vous fait et vibrer, même en petite quantité. Ces moments sont vraiment précieux pour votre morale et votre énergie.

Troisième clef. Adoptez un langage qui vous libère en changeant les mots que vous utilisez. Vous changez aussi la perception de votre situation.

Chaque petit pas compte. Vous n’avez pas besoin de tout changer du jour au lendemain. Prenez une idée, un conseil parmi ceux que j’ai partagés et mettez-le en pratique.

Peut être que ce sera un simple changement de mot, une promenade de 10 minutes, peu importe.

Chaque action aussi petite, soit elle est un pas vers une vie plus apaisée et positive.

Si vous avez apprécié cette vidéo, je vous invite. Allé et également à vous abonner à ma chaîne pour ne louper aucune future vidéo.

Je vous embrasse à très bientôt. »

 


 


Rappelez-vous ceci : vous pouvez vraiment améliorer votre bien-être et aller mieux. Il est possible de reprendre votre pouvoir personnel sur votre maladie auto-immune afin que vous puissiez faire l’expérience d’une vie épanouissante et retrouver de la joie ! Je suis là pour vous aider et vous guider. N’hésitez pas à consulter ma page
« Travailler avec moi ».

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