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Dans ce nouvel épisode des Résilientes, j’ai eu le plaisir d’accueillir Allyriane Mazars, une jeune femme inspirante qui, malgré les défis imposés par son diabète de type 1, a su transformer cette épreuve en une force et un chemin de résilience.

Diagnostiquée à l’âge de 12 ans, Allyriane a traversé des périodes de doutes, d’erreurs, mais aussi de grandes découvertes sur elle-même. Aujourd’hui, elle est naturopathe et accompagne d’autres personnes dans leur chemin vers un mieux-être, en leur partageant les clés qui l’ont aidée à trouver un équilibre de vie durable.

Si vous vivez avec une maladie chronique ou si vous connaissez quelqu’un qui en est atteint, cet épisode vous donnera un souffle de motivation et de précieux conseils pour mieux vivre au quotidien. Nous y abordons des sujets essentiels tels que la gestion de la glycémie, le rôle de l’alimentation, du sport, mais aussi l’importance d’adopter une approche holistique pour prendre soin de soi dans sa globalité.

Le parcours d’Allyriane Mazars : de la découverte de la maladie à la résilience

 

Le diagnostic à 12 ans, un choc pour une jeune fille

Découvrez le parcours de résilience d'Allyriane avec son diabète de type 1Allyriane avait à peine 12 ans lorsqu’elle a été diagnostiquée avec le diabète de type 1. À cet âge, où la vie est censée être insouciante, elle a dû apprendre à gérer une maladie chronique qui a bouleversé son quotidien. Comme elle le raconte, les premiers signes n’ont pas tout de suite attiré son attention : soif intense, besoin fréquent d’uriner, fatigue. C’est sa mère, attentive à ces symptômes, qui a décidé de consulter un médecin. Le diagnostic est tombé rapidement : diabète de type 1, une maladie auto-immune où le système immunitaire attaque les cellules du pancréas responsables de la production d’insuline. Pour Allyriane, c’était incompréhensible à cet âge-là, et elle se souvient même avoir demandé à ses parents si elle allait mourir.

Vivre avec le diabète, les défis quotidiens

La gestion du diabète est devenue une nouvelle réalité pour Allyriane. Dès son plus jeune âge, elle a dû apprendre à surveiller sa glycémie, s’injecter de l’insuline et ajuster son alimentation. Mais ce que beaucoup ignorent, c’est que vivre avec le diabète ne se limite pas aux injections et aux contrôles de glycémie. La maladie impose une charge mentale constante, avec des dizaines de petites décisions à prendre chaque jour. « Le diabète ne prend jamais de pause », confie-t-elle. Entre le stress, les fluctuations hormonales et les habitudes alimentaires, chaque facteur peut influencer la glycémie.

Les difficultés et les erreurs du parcours

Comme beaucoup de jeunes, Allyriane a traversé des périodes où elle a tenté de « vivre normalement », sans prendre pleinement en compte les exigences de sa maladie. Elle admet avoir parfois vécu dans le déni, surtout pendant ses études supérieures, en tentant de minimiser l’impact du diabète sur son quotidien. Elle se cachait pour s’injecter de l’insuline, refusait d’en parler et a même négligé son traitement lors de ses nombreux voyages. Malheureusement, ces choix ont eu des répercussions sur sa santé. Elle raconte comment elle a vu ses résultats médicaux se dégrader et comment cette période l’a poussée à développer des troubles du comportement alimentaire.

C’est finalement en atteignant un point de rupture qu’Allyriane a eu ce qu’elle appelle son déclic. Un rendez-vous difficile avec sa diabétologue l’a conduite à prendre conscience de la gravité de sa situation et à s’engager pleinement dans la gestion de sa maladie.

 

L’approche holistique pour mieux vivre avec le diabète

 

Découverte de la naturopathie : un tournant dans la gestion de la maladie

Après des années de gestion difficile du diabète, ponctuées de périodes de déni et de découragement, Allyriane a découvert la naturopathie. Ce fut un véritable tournant dans sa vie. Alors qu’elle traversait une phase de burn-out liée à la maladie, un rendez-vous marquant avec sa diabétologue l’a conduite à chercher des solutions alternatives pour retrouver un équilibre. C’est à ce moment-là qu’elle s’est intéressée de plus près à la nutrition et à l’hygiène de vie.

Allyriane explique que, même si elle avait toujours pris soin de son apparence physique, son déclic a été de comprendre que ses choix alimentaires et son mode de vie pouvaient profondément impacter la gestion de son diabète. Elle a alors commencé à se former en naturopathie, non seulement pour elle-même, mais aussi dans l’idée d’aider d’autres personnes vivant avec des pathologies chroniques. Cette approche globale a marqué un changement radical dans sa manière de vivre avec la maladie.

Les piliers d’une meilleure santé

L’une des grandes découvertes d’Allyriane à travers la naturopathie est l’importance d’un mode de vie équilibré et adapté à ses besoins personnels. Contrairement à l’idée reçue selon laquelle la gestion du diabète ne se fait qu’à travers le contrôle des glucides, elle a appris que l’alimentation, l’activité physique, la gestion du stress et la qualité du sommeil sont tous des piliers essentiels à la santé.

Elle insiste sur l’importance de ne pas se limiter à la quantité de glucides consommée, mais de se concentrer sur leur qualité, leur combinaison avec d’autres aliments, et l’impact global sur la glycémie. En parallèle, l’activité physiquejoue un rôle clé dans la régulation de la glycémie et la sensibilité à l’insuline. Loin d’être une contrainte, pour Allyriane, bouger est devenu un plaisir, un moyen de se reconnecter à son corps.

Les outils naturopathiques concrets pour équilibrer la glycémie

Grâce à la naturopathie, Allyriane a mis en place des outils concrets pour mieux gérer son diabète au quotidien. Parmi eux, l’utilisation de la pompe à insuline et des capteurs de glycémie l’a aidée à mieux comprendre les fluctuations de son corps. Ces outils technologiques modernes lui permettent aujourd’hui de surveiller sa glycémie en temps réel, ce qui l’aide à ajuster ses doses d’insuline de manière plus flexible.

Mais au-delà de la technologie, c’est l’adoption d’habitudes simples et efficaces qui a fait toute la différence pour elle. Par exemple, elle a intégré des routines de repas équilibrés, en prêtant attention à l’index glycémique des aliments et à leur association. Elle a également appris à intégrer des pauses et des moments de bien-être dans sa journée pour diminuer le stress, un facteur important dans la gestion du diabète. Elle partage que chaque petite action, bien que simple, a eu un impact énorme sur sa santé globale.

 

Conseils pratiques pour mieux vivre avec le diabète

 

Manger pour stabiliser la glycémie : l’approche d’Allyriane

L’alimentation joue un rôle crucial dans la gestion du diabète, et Allyriane l’a bien compris. Pour elle, la clé réside dans l’équilibre plutôt que dans les restrictions extrêmes. Son approche est simple : il ne s’agit pas seulement de contrôler la quantité de glucides, mais de prêter attention à leur qualité et à la manière dont ils sont combinés avec d’autres nutriments. Par exemple, associer des protéines et des bonnes graisses aux glucides permet de réguler la glycémie plus efficacement.

Allyriane insiste aussi sur l’importance de se faire plaisir avec son alimentation. Trop souvent, les personnes vivant avec une maladie chronique tombent dans le piège de la frustration et des interdits alimentaires. Elle encourage à choisir des aliments qui nourrissent le corps tout en étant savoureux. Selon elle, il est tout à fait possible de trouver cet équilibreentre rigueur et plaisir.

L’importance du mouvement : bouger pour réguler le corps

L’un des autres piliers essentiels pour stabiliser la glycémie est l’activité physique. Non seulement bouger aide à utiliser le glucose dans le sang, mais cela améliore également la sensibilité à l’insuline. Allyriane explique qu’il n’est pas nécessaire de pratiquer des activités intenses pour en ressentir les bienfaits. Des mouvements réguliers, comme la marche, le yoga, ou encore la natation, peuvent grandement contribuer à mieux gérer la glycémie.

Ce qui est important pour elle, c’est de choisir une activité qui apporte de la joie. « Bouger doit être un plaisir, pas une obligation », souligne-t-elle. Le sport devient ainsi un allié pour la gestion du diabète, tout en contribuant à une meilleure qualité de vie globale.

Gérer le stress et les émotions

Le stress a un impact direct sur la glycémie, et Allyriane en a fait l’expérience à plusieurs reprises. Elle partage que, lorsqu’elle est stressée, ses niveaux de sucre dans le sang ont tendance à fluctuer plus facilement. Pour mieux vivre avec le diabète, elle a donc appris à mettre en place des techniques de gestion du stress au quotidien.

Parmi les outils qu’elle utilise, on trouve la méditation, la respiration profonde et des moments de pause dans la journée pour se recentrer. Ces techniques simples, mais puissantes, l’aident à réduire l’impact du stress sur son corps et à rester en équilibre. Elle rappelle que la gestion des émotions est aussi essentielle que la gestion de la glycémie.

 

Message d’espoir et de motivation pour les personnes vivant avec une maladie chronique

 

Le pouvoir de la résilience : transformer sa maladie en force

Allyriane est un véritable exemple de résilience. Elle nous montre qu’au-delà des défis imposés par une maladie chronique comme le diabète de type 1, il est possible de transformer cette épreuve en une force intérieure. En réapprenant à écouter son corps, à comprendre ses besoins et à ajuster son mode de vie, elle a réussi à prendre les rênes de sa santé. Elle explique que ce chemin n’est pas toujours linéaire, mais que chaque pas en avant compte.

Allyriane insiste sur l’importance de faire confiance à son corps, même lorsqu’il semble nous avoir « lâchés ». « Notre corps a une incroyable capacité à s’adapter et à se rééquilibrer si on lui donne les bons outils« , dit-elle. Ce message est fondamental pour toutes les personnes vivant avec une maladie chronique : il est possible de reprendre le contrôle, petit à petit, avec bienveillance et patience.

Conseils pour les personnes diabétiques ou atteintes d’une maladie chronique

Pour toutes les personnes qui vivent avec une maladie chronique, Allyriane a un message d’encouragement. Elle rappelle que, même si la gestion quotidienne peut être exigeante, il est essentiel de se rappeler que l’on n’est pas seul dans ce parcours. En s’entourant de professionnels bienveillants, en cherchant des outils qui fonctionnent pour soi et en avançant à son propre rythme, chacun peut trouver son équilibre.

Voici ses principaux conseils :

  • Faire preuve de patience et de douceur envers soi-même : Le chemin vers l’équilibre est souvent parsemé d’embûches, mais chaque petit progrès compte. Ne vous découragez pas si tout ne se passe pas comme prévu.
  • Se faire plaisir : N’oubliez pas de vivre des moments de joie et de plaisir, même dans les périodes où la maladiesemble prendre toute la place. Cela aide à maintenir un bon état d’esprit et à alléger la charge mentale.
  • S’écouter : Apprendre à se connaître, à reconnaître les signaux de son corps, est essentiel pour mieux vivre avec une maladie chronique. Il est important d’adapter son mode de vie à ses besoins, et non l’inverse.

Un mot pour les personnes qui écoutent cet épisode

Allyriane conclut en invitant chacun à faire confiance à son corps et à ne pas se laisser décourager par les obstacles. « Tout est possible », dit-elle. « Avec les bons outils et en adoptant une approche holistique, nous pouvons mieux vivre avec une maladie chronique, voire en faire une force. » Elle rappelle aussi que le soutien et la bienveillance envers soi-même sont essentiels dans ce processus.

En écoutant cet épisode des Résilientes, vous découvrirez non seulement un témoignage inspirant, mais aussi de précieux conseils pour mieux vivre avec le diabète ou toute autre maladie chronique. Allyriane nous montre que, même dans l’adversité, il est possible de trouver une forme de paix et d’équilibre.

 


Transcription de l’épisode avec Allyriane Mazars

Caroline Lepinteur : Bienvenue dans cet épisode des Résilientes, où nous plongeons au cœur du parcours inspirant d’Allyriane Mazars. Rien ne la prédestinait à la naturopathie, une discipline qu’elle a découverte par hasard. De ses propres défis de santé, diagnostiquée diabétique de type 1 à l’âge de 12 ans, Allyriane a dû faire face aux complexités physiologiques et psychologiques de cette maladie. C’est grâce à la naturopathie qu’elle a enfin trouvé un équilibre de vie. Aujourd’hui, elle accompagne et éduque ceux en quête de mieux-être. Qu’ils soient diabétiques ou non. Sa passion pour cette discipline est née de son propre combat pour stabiliser sa glycémie, une lutte marquée par des extrêmes et des défis personnels. Dans cet épisode, nous allons découvrir comment Allyriane a transformé sa vie et celle des personnes qu’elle accompagne grâce à une approche holistique et une profonde compréhension de la santé. Préparez-vous à être inspiré par son histoire de résilience, de découverte et d’accompagnement vers un mieux-être durable. Bienvenue Allyriane dans Les Résilientes.

Allyriane Mazars: Merci beaucoup Caroline, et merci pour cette belle introduction.

Caroline Lepinteur: Je suis très heureuse de te recevoir. Est-ce que tu peux te présenter avec tes mots pour les personnes qui ne te connaissent pas, s’il te plaît?

Allyriane Mazars: Oui, bien sûr. Donc je m’appelle Allyriane, j’ai 29 ans, je suis naturopathe depuis deux ans, donc je travaille à mon compte et je me suis spécialisée dans l’accompagnement des personnes qui vivent avec un diabète. Moi-même diabétique de type 1 depuis mes 12 ans.

Caroline Lepinteur: Est-ce que tu peux nous raconter comment tu as été diagnostiquée avec ce diabète de type 1 ? Quels ont été pour toi les premiers symptômes et comment as-tu réagi à cette nouvelle ?

Allyriane Mazars: Oui, alors, c’est vrai qu’à l’époque, j’étais en cinquième, je sortais d’une année scolaire un peu compliquée et assez stressante pour moi. Vers le mois de novembre-décembre, j’ai commencé à avoir des symptômes inhabituels. J’avais tout le temps soif, alors qu’on était en plein hiver, je buvais des litres d’eau et j’avais constamment envie de faire pipi. À tel point que je demandais à sortir de cours, je me réveillais une à deux fois la nuit pour boire et faire pipi. Ce qui m’arrivait jamais auparavant. J’étais aussi très maigre, fatiguée et j’avais du mal à suivre en cours. Très vite, elle a fini par m’emmener chez le médecin. Je me souviens avoir honte de dire que je devais aller chez le médecin juste parce que j’avais tout le temps envie de faire pipi. Mais le médecin m’a pris au sérieux et m’a prescrit des analyses pour le lendemain. Quand on déclare un diabète de type 1, c’est une maladie auto-immune. Nos globules blancs s’attaquent aux cellules bêta des îlots de Langerhans du pancréas, celles qui produisent l’insuline, l’hormone qui permet de métaboliser les glucides et de faire baisser le glucose dans le sang. Sans insuline, le glucose s’accumule dans le sang et crée une hyperglycémie. Si cette hyperglycémie n’est pas traitée, le corps essaie de se débarrasser de l’excès de sucre par les urines, d’où les symptômes de polyurie (envie fréquente d’uriner) et une soif intense pour compenser la perte de liquide. À terme, sans insuline, cela peut être très dangereux car les organes ne sont plus alimentés en glucose, et le corps produit des corps cétoniques qui deviennent toxiques. Suite aux analyses, le laboratoire a appelé mes parents en urgence pour dire que cela n’allait pas. J’ai été hospitalisée dès le lendemain. Le médecin m’a expliqué que j’avais un diabète de type 1 et que j’allais devoir vivre avec cette maladie pour le restant de ma vie. À 12 ans, je ne comprenais pas vraiment ce que cela signifiait. Sur le moment, je ne l’ai pas si mal vécu, car j’étais dans un cocon avec tout le soutien des médecins, des infirmières et de ma famille. C’est quelques années plus tard que j’ai réalisé que c’était une maladie grave avec des conséquences si elle n’était pas bien gérée.

Caroline Lepinteur: Oui, parce qu’en fait, dans le diabète de type 1, c’est le système immunitaire qui attaque les cellules du pancréas produisant l’insuline. Alors que dans le diabète de type 2, c’est une résistance à l’insuline ou une production insuffisante. Dans le diabète de type 2, le traitement peut être géré avec des modifications du mode de vie et certains médicaments, tandis que pour le diabète de type 1, c’est l’insuline qui est obligatoire au quotidien.

Allyriane Mazars: Exactement. Il n’y a plus de production d’insuline, donc il est impératif d’en injecter. Les diabétiques de type 2 peuvent parfois gérer leur situation avec des médicaments et des changements de mode de vie, mais pour nous, c’est une gestion rigoureuse avec injections quotidiennes dès le diagnostic.

Caroline Lepinteur: Et quelles ont été les principales difficultés que tu as rencontrées en grandissant avec ce diabète de type 1 ? Comment as-tu surmonté ces défis ?

Allyriane Mazars: En fait, il y a eu plusieurs difficultés à différentes étapes de ma vie. Déjà, il faut savoir que le diabète de type 1 est une maladie qui se gère de manière rigoureuse au quotidien. Il faut contrôler notre glycémie tout au long de la journée. Le stress, les hormones, l’activité physique, tout cela joue un rôle sur les variations glycémiques. D’un point de vue extérieur, on pourrait penser que le plus difficile est de gérer le traitement, les injections d’insuline et le contrôle de la glycémie, mais en réalité, c’est la charge mentale associée à cette gestion quotidienne qui est la plus lourde. En moyenne, un diabétique doit prendre environ 180 décisions supplémentaires chaque jour pour gérer sa maladie : combien je mange, quand me piquer, que faire si ma glycémie est trop haute ou trop basse… À 12 ans, la difficulté principale était le regard des autres. Je me cachais pour faire mes injections et contrôler ma glycémie. Je ne voulais pas que les gens sachent que j’étais diabétique. Pendant l’adolescence et même lors de mes études supérieures, j’ai souvent été dans le déni de ma maladie. J’ai voyagé dans plusieurs pays pendant mes études et j’ai souvent négligé ma gestion du diabète, ce qui a entraîné des complications. À cette époque, je vivais en hyperglycémie constante, j’étais fatiguée en permanence, et cela a même déclenché des troubles du comportement alimentaire. J’ai commencé à restreindre ma consommation de glucides pour tenter de réguler ma glycémie, mais cela n’a fait qu’aggraver ma situation. Heureusement, à 22 ans, j’ai découvert les capteurs de glycémie, ce qui m’a beaucoup aidée. Au lieu de devoir me piquer le doigt plusieurs fois par jour, je pouvais surveiller ma glycémie en continu. À 24 ans, j’ai décidé de porter une pompe à insuline. Jusqu’à cette décision, je faisais mes injections d’insuline manuellement, et je refusais tout dispositif qui pourrait montrer que j’étais diabétique. Mais accepter de porter une pompe a été un grand soulagement. Cette pompe à insuline m’a permis d’avoir une gestion beaucoup plus souple de ma maladie. Aujourd’hui, grâce à la technologie, je peux gérer mon diabète de manière plus efficace. Mais au-delà de la technologie, ce qui m’a vraiment aidée, c’est de travailler sur mon hygiène de vie dans sa globalité. J’ai intégré une alimentation équilibrée, plus de sport, mais surtout, j’ai appris à mieux comprendre mon corps et ses besoins. C’est là que la naturopathie est intervenue et m’a vraiment permis de faire un grand pas en avant dans ma gestion du diabète. Oui, la naturopathie permet d’aborder la santé de manière holistique, en prenant en compte l’ensemble des facteurs qui influencent notre bien-être.

Caroline Lepinteur : C’est une approche qui résonne particulièrement chez toi, n’est-ce pas ?

Allyriane Mazars : Absolument. C’est ce qui m’a vraiment aidée à reprendre le contrôle sur ma santé. J’ai commencé par ajuster mon alimentation, et peu à peu, j’ai intégré d’autres changements dans mon quotidien.Grâce à la naturopathie, j’ai découvert que ce n’était pas seulement la quantité de glucides consommée qui influençait ma glycémie, mais aussi la qualité des aliments, leur combinaison, et la manière dont je vivais au quotidien.

Caroline Lepinteur: C’est fascinant de voir comment tu as pu transformer ton mode de vie et ton rapport à la maladie grâce à ces nouvelles pratiques. Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui vivent avec une maladie chronique, en particulier avec un diabète, pour mieux gérer leur condition ?

Allyriane Mazars: Le premier conseil serait de vraiment apprendre à se connaître. Il est essentiel de comprendre comment son corps réagit aux différents aliments, au stress, et même au sommeil. Il ne s’agit pas simplement de suivre des règles strictes, mais d’identifier ce qui nous convient personnellement et de créer des habitudes durables. Cela inclut l’alimentation, mais aussi le sport, la gestion du stress, et la qualité de vie en général. Je dirais aussi qu’il est important de s’écouter et de ne pas être trop dur avec soi-même. Le diabète de type 1, comme toute maladie chronique, demande de la patience et des ajustements constants. Il faut accepter qu’il y aura des jours plus difficiles que d’autres. Il est essentiel de garder en tête que l’on peut bien vivre avec cette maladie, en trouvant son propre équilibre. En résumé, j’encourage les personnes vivant avec un diabète à adopter une approche holistique, en tenant compte non seulement de l’alimentation et des traitements médicaux, mais aussi du bien-être émotionnel et mental. Cela a fait une énorme différence dans ma vie.

Caroline Lepinteur: Merci beaucoup, Allyriane. Tes conseils sont précieux et je suis sûre qu’ils vont résonner avec beaucoup de nos auditeurs. Ta résilience et ton cheminement personnel sont vraiment inspirants. Pour conclure, où peut-on te suivre et en savoir plus sur ton travail ? Je sais que tu es très active sur les réseaux sociaux et que tu proposes aussi des consultations en naturopathie.

Allyriane Mazars: Oui, vous pouvez me suivre sur Instagram, où je partage régulièrement des conseils et des moments de mon quotidien avec le diabète. Vous trouverez toutes mes coordonnées sur mon profil, ainsi que sur mon site internet, où je propose des consultations pour les personnes souhaitant améliorer leur bien-être grâce à la naturopathie.

Caroline Lepinteur: Parfait ! Je mettrai toutes les informations dans la description de l’épisode pour que chacun puisse te retrouver facilement.

Caroline Lepinteur: Merci encore, Allyriane, d’avoir partagé ton histoire et tes précieux conseils avec nous. C’était un plaisir de t’avoir dans cet épisode des Résilientes.

Allyriane Mazars: Merci à toi, Caroline, pour cette opportunité et pour tout ce que tu fais. Je suis vraiment heureuse d’avoir pu partager mon parcours avec tes auditeurs, et j’espère que cela pourra inspirer d’autres personnes à prendre soin d’elles, malgré les défis de la maladie chronique.


Vidéo Youtube de l’épisode 


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Prenez bien soin de vous et à bientôt pour de nouvelles histoires de résilience !


Rappelez-vous ceci : vous pouvez vraiment améliorer votre bien-être et aller mieux. Il est possible de reprendre votre pouvoir personnel sur votre maladie auto-immune afin que vous puissiez faire l’expérience d’une vie épanouissante et retrouver de la joie ! Je suis là pour vous aider et vous guider. N’hésitez pas à consulter ma page « Travailler avec moi ».

 

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