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Récemment, j’ai eu l’opportunité de m’entretenir avec deux femmes extraordinaires, Laurane et Lana. Toutes les trois, nous partageons une expérience commune qui a profondément marqué nos vies : le diagnostic de la spondylarthrite ankylosante.

Mais au-delà de ce diagnostic, c’est notre parcours vers la rémission qui nous unit et nous inspire mutuellement. Ensemble, nous avons choisi de ne pas laisser la maladie définir qui nous sommes. Nous avons emprunté le chemin d’une approche naturelle et intégrative pour retrouver la santé et vivre pleinement.

Dans cet article, je vous invite à plonger au cœur de notre conversation inspirante. Nous y partageons nos histoires personnelles, les défis que nous avons relevés, les moments de doute, mais aussi les victoires qui ont jalonné notre parcours. Nous abordons les clés qui nous ont aidées à reprendre le contrôle de notre santé : l’importance de l’alimentation, la gestion du stress, le pouvoir du soutien mutuel, et comment transformer une épreuve en une opportunité de croissance personnelle.

Mon souhait le plus cher est que notre témoignage vous apporte de l’espoir et vous montre qu’il est possible de surmonter les défis de santé pour vivre une vie plus épanouissante. Que vous soyez directement concerné.e par la spondylarthrite ankylosante, que vous souteniez un proche, ou que vous recherchiez simplement une source d’inspiration, j’espère que nos récits résonneront en vous.

 

Qui sommes-nous ? Les 3 spondywarriors 

Conversation inspirante entre 3 spondywarriors

 

Permettez-moi de vous présenter Laurane et Lana, deux femmes inspirantes qui ont croisé mon chemin et avec qui j’ai tissé des liens forts. Ensemble, nous formons les spondywarriors, un terme qui reflète notre combat contre la spondylarthrite ankylosante et notre détermination à vivre pleinement malgré la maladie.

Laurane est nutrithérapeute et coach, basée aux États-Unis, en Californie. Maman de deux enfants, elle est passionnée par la santé intestinale et immunitaire. Son parcours personnel l’a menée à explorer en profondeur les liens entre alimentation et bien-être, faisant d’elle une experte dans son domaine.

Lana, quant à elle, est coach de santé en médecine fonctionnelle et athlète de haut niveau vivant en Allemagne. Diagnostiquée en 2015, elle a su transformer ses défis en une source de motivation pour aider les autres. Elle incarne la résilience et prouve que la maladie n’est pas une fatalité.

Caroline, hôte de ce podcast et créatrice de Ma Belle Santé. Avant mon diagnostic, je travaillais en tant que testeuse logiciel, une profession exigeante en précision et en rigueur. Cependant, ma propre expérience avec la spondylarthrite ankylosante m’a poussée à réinventer ma carrière et à me tourner vers mes passions pour la santé naturelle et le bien-être. Aujourd’hui, en tant que naturopathe, j’utilise mon expertise pour aider les autres à reprendre le contrôle de leur santé et à vivre sans symptômes grâce à des approches naturelles et intégratives.

Nous avons toutes les trois choisi de ne pas se laisser définir par notre diagnostic. Au contraire, nous avons puisé dans notre force intérieure pour non seulement retrouver la santé, mais aussi pour accompagner d’autres personnes sur le chemin du mieux-être.

Ensemble, nous partageons la conviction que chaque individu a le pouvoir de reprendre le contrôle de sa santé. C’est cette conviction qui nous a réunies et qui nous pousse à partager notre expérience avec vous. Nous espérons que notre témoignage vous inspirera et vous donnera l’élan nécessaire pour devenir, vous aussi, un·e spondywarrior.

 

Le diagnostic : un tournant dans notre vie

Recevoir un diagnostic de spondylarthrite ankylosante est une expérience qui bouleverse profondément. Pour Laurane, Lana et moi-même, ce moment a marqué un tournant décisif dans notre existence. Nous sommes passées de femmes actives et épanouies à des patientes confrontées à une maladie chronique, souvent incomprise et invalidante.

Les premiers symptômes se sont manifestés différemment pour chacune d’entre nous, mais avec un point commun : la douleur. Des douleurs persistantes au bas du dos, des raideurs matinales, une fatigue inexpliquée… Autant de signaux que nous avons parfois eu du mal à interpréter. L’errance médicale qui a suivi n’a fait qu’accentuer notre désarroi. Les consultations s’enchaînaient sans apporter de réponses claires, laissant place à l’incertitude et à l’angoisse.

Lorsque le diagnostic est enfin tombé, il a été accueilli avec un mélange de soulagement et de frustration. Soulagement de mettre enfin un nom sur nos maux, mais frustration face à la perspective d’une maladie incurable, accompagnée de pronostics souvent pessimistes. On nous parlait de traitements lourds, de limitations physiques, voire de la possibilité de finir en fauteuil roulant. À 23 ans, entendre ces mots était tout simplement terrifiant.

Je me souviens avoir ressenti une profonde injustice. Comment en étais-je arrivée là ? Pourquoi mon corps me faisait-il défaut ? Les médecins semblaient focalisés sur les symptômes, sans chercher à comprendre les causes profondes de la maladie. Cette approche purement allopathique ne me convenait pas. J’avais besoin de réponses, de compréhension, et surtout, d’espoir.

C’est dans cet état d’esprit que nous avons toutes les trois décidé de refuser de nous laisser définir par la maladie. Nous avons choisi de ne pas accepter passivement un avenir limité par la spondylarthrite ankylosante. Ce diagnostic, bien que difficile à encaisser, a été le déclencheur d’une profonde remise en question et d’une quête de solutions alternatives.

Laurane a ressenti le besoin de comprendre le fonctionnement de son corps, de trouver des réponses que le corps médical allopathique ne pouvait lui apporter. Lana, sportive de haut niveau, refusait de voir ses rêves athlétiques s’évanouir. Quant à moi, j’ai puisé dans cette épreuve la force de me réinventer et de me tourner vers la naturopathie.

Ce diagnostic a été, en somme, le point de départ d’un nouveau chemin. Un chemin semé d’embûches, certes, mais aussi riche en découvertes et en enseignements sur nous-mêmes. Il nous a poussées à nous éveiller, à remettre en question nos modes de vie, et à envisager une approche plus globale et holistique de la santé.

Aujourd’hui, avec le recul, nous voyons ce diagnostic non pas comme une fatalité, mais comme une opportunité de grandir, d’apprendre et de transformer notre vie pour le meilleur.

 

La décision de reprendre le contrôle

Après le diagnostic, une question cruciale s’est posée à chacune de nous : comment reprendre le contrôle de notre santé ? Pour Laurane, Lana et moi-même, cette décision a été le cœur de notre transformation. Nous avons toutes ressenti le besoin profond de ne pas laisser la maladie dicter notre existence et de chercher des solutions qui nous redonneraient autonomie et bien-être.

Refus de se laisser définir par la maladie

Dès le début, nous avons choisi de refuser d’être définies par notre diagnostic. Plutôt que de nous voir comme des patientes passives, nous avons décidé de devenir actrices de notre propre rémission. Cette prise de conscience a été le premier pas vers une nouvelle manière de vivre avec la spondylarthrite ankylosante.

Exploration d’approches naturelles et intégratives

Notre quête de solutions alternatives nous a naturellement conduites vers des approches naturelles et intégratives. Laurane a approfondi ses connaissances en nutrithérapie, mettant en place des régimes alimentaires spécifiques pour réduire l’inflammation et soutenir le système immunitaire. Lana, en tant qu’athlète, a intégré des pratiques de médecine fonctionnelle et de coaching de santé pour optimiser ses performances tout en gérant sa condition.

Pour ma part, en tant que naturopathe, en parallèle d’un mode alimentaire anti-inflammatoire, j’ai exploré diverses thérapies holistiques telles que la méditation, le yoga, et les techniques de relaxation pour équilibrer mon esprit et mon corps. Ces pratiques m’ont aidée à cultiver la résilience et à maintenir un état d’esprit positif, essentiel pour naviguer à travers les défis quotidiens de la maladie.

L’Importance de l’autonomie et de l’éducation

Un autre aspect clé de notre démarche a été l’autonomie et l’éducation. Nous avons investi du temps et des efforts pour comprendre notre condition en profondeur, en consultant des experts et en suivant des formations spécialisées. Cette connaissance nous a permis de prendre des décisions éclairées concernant notre santé et de mettre en place des stratégies efficaces pour gérer les symptômes et améliorer notre qualité de vie.

 

Les clés de notre rémission

Après avoir pris la décision de reprendre le contrôle de notre santé, Laurane, Lana et moi avons entamé un parcours de transformation basé sur des principes naturels et intégratifs. Ce chemin vers la rémission a été jalonné de stratégies essentielles qui nous ont permis de surmonter les symptômes de la spondylarthrite ankylosante et de vivre pleinement.

Alimentation et nutrition

L’une des fondations de notre rémission a été un changement radical de notre alimentation. Chacune de nous a adopté des régimes spécifiques visant à réduire l’inflammation et à soutenir le système immunitaire.

  • Lana a suivi le protocole auto-immune (AIP), une approche alimentaire stricte qui élimine les aliments déclencheurs tout en réintroduisant progressivement ceux qui favorisent la guérison intestinale et la réduction de l’inflammation.
  • Laurane a également suivi le protocole auto-immune (AIP). Elle a également intégré des compléments alimentaires pour combler les carences nutritionnelles identifiées lors de tests approfondis.
  • Pour ma part, j’ai adopté une alimentation anti-inflammatoire inspirée du régime Seignalet, en privilégiant les aliments non transformés, riches en nutriments essentiels et en évitant les déclencheurs connus de l’inflammation.

 

Gestion du stress et des émotions

Le stress étant un facteur aggravant majeur de notre condition, nous avons intégré des pratiques de gestion du stress dans notre quotidien pour équilibrer notre esprit et notre corps.

  • Méditation et yoga : nous avons chacune adopté des séances régulières de méditation et de yoga, permettant de calmer l’esprit, de réduire les tensions musculaires et de favoriser la relaxation profonde.
  • Techniques de relaxation : des méthodes telles que l’EFT (Emotional Freedom Techniques) et le qi gong nous ont aidées à libérer les émotions refoulées et à cultiver un état d’esprit positif.
  • Temps pour soi : nous avons appris à privilégier des moments de détente et à écouter nos besoins émotionnels, évitant ainsi de nous laisser submerger par l’anxiété.

 

Activité physique adaptée

L’activité physique a joué un rôle crucial dans notre rémission. Cependant, il était essentiel d’adopter une approche adaptée à notre condition.

  • Exercices doux : nous avons intégré des exercices de faible impact tels que la natation, le yoga et la marche pour maintenir la mobilité sans aggraver les douleurs.
  • Rééducation progressive : en collaboration avec des ostéopathes et des thérapeutes physiques, nous avons élaboré des programmes d’exercices personnalisés visant à renforcer les muscles de soutien et à améliorer la posture.
  • Écoute du corps : nous avons appris à écouter les signaux de notre corps, ajustant notre activité physique en fonction de nos niveaux de fatigue et de douleur, évitant ainsi le surmenage.

 

Développement personnel et mentalité positive

Adopter une mentalité positive et travailler sur notre développement personnel ont été des éléments clés pour maintenir notre motivation et cultiver la résilience.

  • Fixation d’objectifs : nous avons chacune défini des objectifs personnels et de santé, ce qui nous a aidées à rester concentrées et à célébrer nos progrès.
  • Gratitude et résilience : en pratiquant la gratitude quotidienne, nous avons appris à apprécier les petites victoires et à renforcer notre résilience face aux défis.

 

Création d’un environnement sain

Un environnement sain est essentiel pour maintenir notre rémission. Nous avons donc apporté des changements significatifs à notre mode de vie et à notre environnement domestique.

  • Réduction des toxines : nous avons éliminé les produits ménagers toxiques, optant pour des alternatives naturelles et écoresponsables.
  • Aménagement de l’espace de vie : en organisant nos espaces de vie de manière ergonomique et apaisante, nous avons créé des zones de détente propices à la relaxation et au bien-être.
  • Qualité de l’air et de l’eau : nous avons investi dans des systèmes de purification de l’air et de l’eau, garantissant ainsi un environnement sain et pur.

 

Moments forts de notre parcours

Au fil de notre parcours vers la rémission, nous avons vécu des moments inoubliables qui ont marqué notre chemin et renforcé notre détermination à vivre pleinement malgré la spondylarthrite ankylosante. Ces instants de victoire personnelle et de transformation profonde illustrent parfaitement notre résilience et notre capacité à surmonter les obstacles.

Le récit émouvant de Laurane à New York

Lana nous a partagé un moment clé qui symbolise parfaitement sa rémission : « À New York, alors que nous traversions une grande avenue, le feu piéton passe au rouge. Alors que les voitures approchent, nous avons ressenti le besoin instinctif de courir pour traverser la rue en toute sécurité. » Laurane raconte avec émotion :

« Je me souviens de ce jour comme si c’était hier. Après des années de douleur constante, pouvoir trottiner, même brièvement, était une vraie révélation. Ce moment de pure joie et de libération m’a montré que mes efforts n’étaient pas en vain et que la rémission était réelle. »

Ce moment de bonheur a été une preuve tangible de ses progrès et a renforcé sa foi en sa guérison.

Les victoires sportives de Lana

Pour Lana, sportive de haut niveau, la spondylarthrite ankylosante aurait pu signifier la fin de ses rêves athlétiques. Cependant, grâce à une approche holistique et à une gestion rigoureuse de sa condition, elle a pu reprendre le sport et même rejoindre l’équipe nationale allemande de paddle. Ses succès sportifs ne sont pas seulement des victoires physiques, mais aussi des victories mentales qui témoignent de sa détermination et de sa force intérieure.

La transformation de Caroline : de testeuse logiciel à naturopathe 

Pour ma part, cette transformation personnelle m’a conduite à changer de carrière, passant de testeuse logiciel à naturopathe. J’ai pu intégrer mes expériences personnelles dans ma pratique professionnelle, devenant ainsi une source d’inspiration pour les personnes que j’accompagne. Mon engagement envers les autres s’est renforcé, et j’ai décidé de créer un programme d’accompagnement individuel pour aider davantage de personnes à reprendre le contrôle de leur santé malgré leur maladie auto-immune. Cette évolution personnelle illustre parfaitement comment une épreuve peut se transformer en une opportunité de croissance et de partage.

Création du programme de coaching en groupe « Revivre pleinement avec la spondylarthrite ankylosante »

Découvrez notre programme de coaching en groupe sur 6 semaines "Revivre pleinement avec la spondylarthrite ankylosante"

 

Face à notre propre parcours de rémission, nous avons ressenti un désir profond d’aider et de soutenir d’autres personnes vivant avec la spondylarthrite ankylosante. Nous avons constaté ensemble le manque de soutien collectif et de ressources adaptées pour celles et ceux qui cherchent à reprendre le contrôle de leur santé de manière naturelle et intégrative. C’est ainsi qu’est né notre programme de coaching en groupe, une initiative conçue pour accompagner, éduquer et sensibiliser les participants à travers une approche holistique.

Origine du projet

Notre expérience commune et notre résilience face à la spondylarthrite ankylosante nous ont poussées à créer un espace où chacun·e peut partager ses défis, échanger des stratégies et trouver du réconfort. Nous avons voulu fusionner nos expertises en naturopathie, nutrithérapie et coaching de santé pour offrir un accompagnement complet et personnalisé.

Objectifs du programme

Le programme a pour objectifs principaux de :

  • Sensibiliser les participants aux enjeux de la spondylarthrite ankylosante.
  • Éduquer sur les approches naturelles et intégratives pour gérer les symptômes.
  • Responsabiliser chacun à prendre en main son propre parcours de santé.
  • Accompagner les participants vers un changement durable de mode de vie.
  • Offrir un soutien collectif et personnalisé dans une atmosphère bienveillante et dynamique.

 

Structure du programme

Notre programme de six semaines est structuré autour de plusieurs modules thématiques, chacun conçu pour aborder un aspect clé de la gestion de la spondylarthrite ankylosante :

  • Sessions de groupe : partage d’expériences et échanges bienveillants.
  • Exercices pratiques : techniques de gestion du stress, exercices physiques adaptés et pratiques de bien-être.
  • Discussions sur les facteurs déclencheurs : identification et gestion des éléments aggravants de la maladie.
  • Changements de mode de vie : conseils nutritionnels, routines de relaxation et stratégies de développement personnel.
  • Étapes par étape : mise en place progressive des apprentissages pour une intégration durable dans le quotidien.

 

Prochaines sessions

Nous sommes enthousiastes d’annoncer que notre prochaine session débutera à la mi-janvier 2025. D’autres sessions seront prévues dans les mois suivants. Nous souhaitons ainsi étendre notre soutien à un plus grand nombre de personnes, en offrant des récits inspirants, des outils concrets et une communauté solidaire.

Invitation à rejoindre le programme

Nous vous invitons chaleureusement à rejoindre notre programme de coaching en groupe et à prendre part à cette aventure collective vers une meilleure santé et un bien-être retrouvé. En vous inscrivant, vous bénéficierez de bonus exclusifs et d’un accompagnement personnalisé pour vous aider à transformer votre vie.

Inscrivez-vous dès maintenant en visitant notre site internet et en remplissant le questionnaire d’inscription. Ensemble, nous pouvons avancer vers une vie plus sereine et épanouissante, en brisant l’isolement et en cultivant la résilience.

 

Conclusion

Notre conversation inspirante avec Laurane et Lana a mis en lumière la puissance de la résilience et de l’approche holistique dans la gestion de la spondylarthrite ankylosante. Ensemble, nous avons démontré qu’il est possible de transformer une épreuve en une opportunité de croissance personnelle et de reprendre le contrôle de sa santé grâce à des stratégies naturelles et intégratives.

Nous espérons que nos histoires et nos conseils pratiques vous ont apporté de l’espoir et vous ont montré que vivre pleinement malgré la maladie est non seulement possible, mais aussi accessible. Que vous soyez vous-même confronté·e à la spondylarthrite ankylosante, que vous souteniez un proche, ou que vous cherchiez simplement une source d’inspiration, sachez que vous n’êtes pas seul·e dans ce parcours.

Nous vous invitons à rejoindre notre programme de coaching en groupe, conçu spécialement pour les personnes vivant avec une spondylarthrite ankylosante. Ensemble, nous pouvons créer une communauté solidaire, partager nos expériences et stratégies, et nous soutenir mutuellement dans notre quête de bien-être et de santé durable.


Transcription de l’épisode « Conversation inspirantes entre 3 spondywarriors »

Laurane : Aujourd’hui le thème du weaire. C’est conversation inspirantes de pondi warr. Je suis ici et j’ai le plaisir d’accueillir Caroline, le painteur et Lana butner petite présentation pour Caroline qui est nature au pat. Elle est autrice aussi de deux livres. Maintenant, le premier qui s’intitule mieux vivre avec une maladie inflammatoire au naturel et mon cahier anti-inflammatoire Caroline vit à albi dans le tarn et elle est maman de deux enfants. Pour l’na elle est coach de santé en médecine fonctionnelle et coach hippie comme moi d’ailleurs, c’est comme ça qu’on s’est rencontré. Elle a reçu le diagnostic de sp en 2015.

Elle vit en Allemagne à Munich, mais elle voit des personnes partout dans le monde, notamment en France. Elle est également sportive de haut niveau et joue au panel avec pour l’équipe nationale allemande. Et pour ma part, j’exerce en tant que nutri thérapeute et coach et ipie. J’habite aux états-unis, en Californie.

Je suis maman de deux enfants et je suis absolument passionnée par tout ce qui est santé intestinale, santé immunitaire et d’aider les personnes qui se retrouvent dans la situation dans laquelle j’étais moi il y a sept ou huit ans maintenant,

On se considère comme des spon Warrior parce qu’on est aujourd’hui toutes les trois en rémission et on vit vraiment des vies pleines à la suite d’un combat et à la suite de cette de ce diagnostic de spond. Et donc on a réuni nos forces à trois. Donc c’est un programme qu’on faisait avec Lana. On a demandé à Caroline de nous rejoindre aussi pour qu’on soit toutes les trois encore plus fortes et vous apporter encore plus de valeur.

Et c’est ce programme ici qui s’appelle revit pleinement avec une spond. C’est vraiment dédié aux personnes qui ont une sp créer cette communauté, créer ces moments de partage et d’échanges. Et puis surtout de vous donner espoir et de vous montrer que s’il est possible, ce n’est pas qu’une seule personne.

On est trois à avoir vécu, avoir pris des chemins différents, mais au final, avoir réussi à être auteur de notre santé et de reprendre un petit peu notre santé en main. Voilà. Donc aujourd’hui, on va surtout parler de nous. On va surtout vous raconter notre histoire, nos histoires personnelles et deux maladies, deux rémissions.

Donc peut être qu’on peut commencer par raconter nos histoires personnelles, nos histoires de maladie, si tu veux commencer, Lana peut être raconte nous vraiment la partie ou quand a commencé à avoir des problèmes de santé, pas trop comprendre ce ce qui se passait, le diagnostic et comment comment à gérer ça à ce moment là.

Lana : Pour moi, tout a commencé en 2012, j’étais aux états-unis, je faisais un sport étude et c’est là que j’ai commencé à avoir des douleurs au dos au bas du dos, le sac homme, j’ai des problèmes de digestion. J’étais toujours fatigué. Je n’avais pas vraiment une énergie de quelqu’un qui qui fait beaucoup de sports et qui a 22 ans.

Et donc on pensait que c’était lié à tout le sport que je faisais. Donc ils m’ont un peu vu comme quelqu’un qui a un problème white par trop de sports. Finalement, je fais beaucoup de thèse, beaucoup de traitements différents et ça n’a pas trop aidé. Et quand j’avais fini des études, donc trois ans plus tard, c’est qu’on m’a recommandé d’aller voir un rhumatologue.

Et c’est là que j’ai reçu le diagnostic. Donc j’avais le gène b, j’avais fait le IRM, les radios et donc tous les autres symptômes qui viennent avec une SPD. Et donc j’ai reçu le diagnostic. C’était un gros choc quand on reçoit un comme ça, identité d’athlète de se dire ce que je peux continuer à jouer haut niveau.

Qu’est ce que je vais faire donc je vais défini les études. C’est toujours les grosses questions, un peu. Qu’est ce qui se passe, ce que ça veut dire pour le reste de sa vie, qu’est ce qu’on va faire?

Et donc j’ai commencé avec des anti-inflammatoires assez forts que ma rhetto m’avait recommandé. Ça avait aidé un peu, mais ça avait causé encore plus de problèmes digestifs. Donc je savais que ça n’allait pas être la solution à long terme pour moi. Et c’est comme ça du coup pour mes propres recherches que je suis tombé sur la médecine fonctionnelle.

J’habitais encore aux états-unis à ce moment là. Et je suis allé voir un médecin fonctionnel qui a fait beaucoup de tests vraiment détaillé.

J’avais ça du déjà aux états-unis après ça continué. Et je savais que dès que je mangeais quelque chose, je pense, j’ai énormément intolérant, j’étais sensible à plein de choses. Et je, dès que je mangeais quelque chose qui n’allait pas trop pour mon corps direct, j’avais une grosse poussée douleur au niveau du dos.

Donc c’était, je tentais de la connexion c, un gros, une grosse priorité de faire ça et était la seule de ta famille à avoir ces problèmes là de ma famille, ce qui aide pas. Oui, c’était et finalement moi, ça a mis trois ans pour le diagnostic. C’est assez rapide.

Ça peut mettre jusqu’à sept, sept ans en 10 ans. La moyenne, c’est quatre ou cinq ans pour avoir un diagnostic et la moyenne.

Je suis allé en en Europe et j’ai fais tous les j’ai continué, pas finalement avec la médecine a fonctionnel.

Laurane : Tu vas nous raconter un petit peu tout ce que tu as mis en place et tous les changements que tu as fait qui qui a suivi un petit peu après. Et je vais passer à Caroline pour nous raconter son expérience à elle et ton diagnostic à toi.

Caroline : Alors, c’est drôle parce que j’ai commencé à voir les symptômes en 2012 comme Lana. Oui. Alors en 2012, moi, j’étais une jeune femme de 23 ans qui était pleine d’enthousiasme et de rêve au sien pour pour l’avenir. Et comme beaucoup à cet âge, je me croyais vraiment invincible avec la vie devant moi, prête à mordre dans chaque opportunité qui pouvait se présenter.

Mais voilà ce que je n’avais pas prévu, c’était que ça allait être brutalement interrompu par cette épreuve, ce défi de santé, et ça a vraiment commencé par une douleur. C’est vraiment apparu subitement au bas de ma colonne vertébrale. Au début, je me suis dit que c’était quelque chose de temporaire, mais en fait cette douleur, elle voulait pas partir et elle s’intensifier vraiment de jour en jour, devenant vraiment de plus en plus insupportable.

Et très vite, ça envahit mon quotidien et les nuits. C’était pire. Je pouvais plus en fait m’allonger sans ressentir une douleur, vivre dormir, c’était devenu vraiment une épreuve. Je redoutais le moment ou j’allais me coucher parce que à chaque fois, à trois h du matin, je passais mes nuits à trouver une position supportable et je finissais souvent assise.

Donc j’étais souvent épuisée, incapable de trouver le sommeil. Et le jour je boitais et en fait, j’avais 23 ans, mais je me sentais comme dans le corps d’une vieille femme. Et j’avais cette impression que mon corps m’avait trahi. Et c’est vraiment dans ce contexte que les anti-inflammatoires, ça a été pour moi une espèce de c’était ça me permettait de tenir bon, de tenir mes journées, d’éviter un maximum les ressentis douloureux.

Mais en fait, avec le temps, ces médicaments sont vraiment devenus une. Je suis devenu dépendante des anti-inflammatoires,. C’était, c’était vraiment, je me suis retrouvé piégé dans cette homme dans ce cycle de douleur et de soulagement temporaire, mais en fait, sans issue en vue, je n’avais pas pour moi, c’était, c’était uniquement ça, les anti-inflammatoires et les consultations médicales.

À ce, je s’enchaîne, j’étais en voilà, c’est multiplié, mais en fait, à chaque rendez vous j’étais d’autant plus perdu et désespérée que le précédent, parce qu’aucun des spécialistes que je voyais ne semblait en capable de m’expliquer ce qui se passait en fait de donner vraiment une explication sensée. Et j’avais l’impression d’être comme un peu une énigme médicale que personne pouvait résoudre.

J’étais vraiment au bout du rouleau et après deux longues années d’errance pour moi. On parlait de temps de moyenne de temps, mais de deux ans, c’est quand même long après deux longues années d’errance, le diagnostic qui est tombé, donc qu étant c’était une maladie dite incurable qui allait continuer à attaquer la colonne vertébrale, peut être même me laisser handicaper.

On m’a parlé de traitement vie d’ant anti-inflammatoire quotidien m’a même suggéré de me faire reconnaître comme travailleur handicapé pour pouvoir mieux faire face à ce qui m’attendait. Donc franchement, bon, à 25 ans, là quand j’ai eu le diagnostic, j’avais l’impression que ma vie, mes rêves, tout ce que j’avais imaginé pour mon avenir, c’était en train de s’effondrer complètement sous mes yeux et.

Et en fait, quelque chose s’est réveillé en moi ce jour là ou j’ai eu le diagnostic. Vraiment une détermination à ne pas me laisser abattre, à ne pas accepter en fait ce destin, en fait, qu’on avait dit j’ai bref, j’ai vraiment refusé de croire que ma vie se résumerait à ses douleurs, à ses médicaments. Et c’est ça, c’est à ce moment là que j’ai commencé à chercher des alternatives, des solutions que je pouvais maîtriser qui ne feraient pas de moi une simple patiente dépendante des traitements allopathique en fait.

Oui. Donc voilà un petit peu pour et si vous souhaitez en savoir plus sur sur mon histoire, sur mon parcours, vous pouvez écouter le premier épisode de mon podcast, les résiliente, j’en parle vraiment énormément en détail. Donc n’hésitez pas à aller l’écouter si besoin.

Laurane : C’est vrai que ça, c’est dingue parce que les mots que t’as employé, il y en a beaucoup qui m’ont donné vraiment des frissons parce que je me reconnais. Et pourtant tu m’en avais. On a échangé quand même pas mal sur nos histoires. On avait vu les similitudes, mais c’est fou. À quel point je me reconnais moi dans ton parcours et dans ton histoire et on a vraiment vécu les mêmes choses et c’était vraiment cette sensation.

C’est exactement ça, c’est moi. J’avais 23 ans et pleine de vie pleine d’espoir. Je croquais la vie à pleine d’ange. J’avais énormément de choses qui se passaient dans ma vie. Je sortais beaucoup, j’adorais voyager, je découvrais tout. J’adorais goûter à tous les aliments. J’étais juste assoiffé de vivre, de vivre la vie et du jour au lendemain, de se retrouver comme ça.

C’est tellement brutal que c’est exactement ce que tu dis, c’est que c’est un deuil en fait qu’on doit faire sur notre vie, c’est qu’on se dit, mais comment toute la vie que je m’étais imaginé, j’avais projeté des choses qui, au final, ne vont jamais se passer d’après les dires des médecins, parce que c’est vrai que c’est assez brutal aussi.

La manière dont on nous annonce, ça serait souvent c’est bon. Vous avez sp l’art ride. Vous allez sûrement finir votre vie, un fauteuil roulant et je ne comprends pas pourquoi on continue à dire ça aux gens déjà parce que c’est pas vrai. Même pour les personnes qui prennent pas leur santé en main, je n’ pas les statistiques, mais ce n’est pas vrai qu’on finit tous en fauteuil roulant.

Moi, j’ai rencontré énormément de personnes qui ont des spondy, de tout âge, de par notre métier et de par ce qu’on fait nous avec ce programme et cette passion qu’on a. Ma mère a une spondy. Donc moi, ça m’a aidé pour mon diagnostic, mais, je trouve que ce qui, ce qui nous limite encore plus, c’est certes la maladie qui est extrêmement contraignante, qui crée beaucoup de douleurs et beaucoup de limites physiques.

Mais c’est aussi, je trouve les médecins qui nous limitent d’un point de vue mental où on nous case dans cette case de victimes. Cette case de vous êtes victime de votre santé et vous êtes victime de cette maladie. Il n’y a rien que vous puissiez faire parce qu’une victime, ce n’est pas quelqu’un qui qui prend les devants.

Alors on peut le devenir. Moi, j’ai vraiment eu cette identité de victime pendant très longtemps. J’ai mis beaucoup de temps à m’en défaire même alors que j’ai commencé à aller mieux, je ne sais pas si vous vous vous retrouvez un petit peu là dedans aussi. Et je trouve que c’est là, c’est là que qu’on se retrouve le plus limité.

Et donc comme toi, je ne vais pas raconter trop en détail et moi mon parcours, ce que déjà je le partage à chaque fois, mais mais c’est vrai comme toi, voilà 23 ans. Les débuts et pareil d’être allongée, c’était insupportable d’être assis. C’était insupportable de marcher. C’était quasi impossible. Je faisais des petits pas de pingouin à l’âge de 23 à 24 ans et pareil moi, je cherchais à tout.

Je cherchais de par tous les moyens d’avoir ce diagnostic et personne voulait me le donner. Ce diagnostic. Je savais que j’avais une spond. Ma mère avait une sphalerite. J’avais le hl positif. J’avais les symptômes un peu classiques, mais pas trop classiques, mais je n’avais pas les IRM qui le montraient.

Et j’ai fait trois ou quatre rhumato différents. Le nombre de fois que je suis sorti en pleurs de ces consultations, parce que ce sont des personnes qui voient 10 ou 15 patients par jour et qu’ils n’ont pas le temps d’avoir de l’empathie pour toi. Et qui sont parfois un peu brutes sur avec leurs paroles.

Et quand j’ai eu ce diagnostic, moi personnellement, ça a presque été, c’était un, comment dit un relief? Un soulagement. Oui, quand j’allais faire mes IRM, mais qu’on me disait que tout va bien. J’étais en pleurs. Et quand enfin, on m’a donné ça aussi. C’était un soulagement, ok, maintenant je sais ce que j’ai maintenant.

Je peux faire, je peux mettre les choses en action pour aller mieux. J’ai commencé par poser des questions à mes médecins est ce que je peux changer mon alimentation ? est ce qu’il y a des choses que je peux faire ? Non, il n’y a rien à faire. Ok, je me suis dit il me dit ça, j’y crois moyennement.

Mais pourquoi pas? Ça a mis quelques mois à maturer un petit peu et c’est en déménageant aux Etats-Unis, que là je suis tombée dans la médecine fonctionnelle comme Lana parlait. Et c’est vrai qu’à ce moment là, j’ai découvert un monde. En fait, il y avait tellement de choses qu’on pouvait faire. Il y avait tellement de témoignages d’espoir qui m’ont moins donné cette force et qui ont ras cette flamme en moi.

Je pense que c’est important d’avoir cet élément d’espoir et de savoir que c’est possible et de ne pas rester coincé dans cette mentalité de victimes auquelle on a le droit. On est tout à fait légitime en tant que victime de notre maladie, parce que c’est une maladie qui est difficile à vivre, mais ce n’est pas le dernier, ce ne sera pas votre dernier mot.

Voilà. Donc maintenant est ce qu’on peut passer peut être justement sur ces paroles de passer à qu’est ce que vous avez mis en place Lana, on peut reprendre avec toi. Qu’est ce que tu as mis en place? Tu as parlé d’un médecin fonctionnel que tu as vu ou d’ailleurs, ou est ce que tu l’as vu et qu’est ce que qu’est ce que tu as entrepris comme changement.

Lana :  J’ai commencé quand j’étais aux Etats-Unis que j’ai après continué, une fois que j’ai déménagé en Allemagne. Et donc la première chose c’était de guérir un peu tout ce qui est au niveau santé intestina. Donc j’ai changé mon alimentation énormément. C’est un peu ma première étape.

Donc j’ai arrêté de manger du gluten, tout ce qui était un peu pro inflammatoire. Donc les produits laitiers, le gluten, du sucre tous les jours j’en mangeais beaucoup comme athlètes aussi. Et tous les boissons de sport. J’ai bien fait aussi tout ce qui est complément alimentaire.

Donc là, je fais pas mal de tests sanguins, voire ou j’avais des carences j’en avais beaucoup. J’avais un vrai protocole de tout ce qui était un peu complément alimentaire, des directions de naturopathie aussi des médicaments plus naturels. Ça m’a énormément aidé. Et après, comme tu disais, c’est un peu de se remettre un peu, avoir cette réflexion, quels sont les autres domaines de ma vie qui sont finalement pro inflammatoires?

Et donc, pour moi, c’était aussi beaucoup de stress. Tout ce qui est le côté mental de toujours faire beaucoup trop, trop rapidement. Et donc de me remettre un peu en question là dessus aussi de dire, ok, comment est ce que je peux essayer d’aborder mon stress? Essayer de ralentir finalement tout mon système nerveux.

J’ai dû réapprendre à faire du sport de façon mieux pour mon corps douce. Ou voilà ce qui n’est pas facile. Comme quand on vient d’un athlète aux états-unis, c’est go, go.

Laurane : Une fois que tu as déménagé en Allemagne, est ce que tu continues à voir ton médecin fonctionnel.

Tu avais construit une équipe ou ce que tu faisais toute ça seule?

Lana : le médecin fonctionnel, je le voyais peut être une fois tous les deux ou trois mois. Finalement, ce n’était pas énormément. J’ai fait beaucoup avec ma famille au début et après, j’ai travaillé avec une thérapeute pour la santé mental.

Et après, j’avais aussi tout ce qui est côté physique. J’avais un ostéopathe que je voyais une fois par mois. Donc j’ai essayé de vraiment me créer ma propre petite équipe de gens qui écoutaient et qui pouvait me comprendre. Ce n’est pas toujours facile puisqu’il y a quand même des phases ou on se sent un peu seule, surtout au début.

Mais cette équipe m’a beaucoup aidé et l’esprit de communautés de. D’avoir du soutien. C’est un peu tout ce que j’ai plusieurs choses finalement et on voit que tout est connecté. Et donc, une fois qu’on arrive à mettre une habitude de la vie en place, ça peut aider pour d’autres habitudes et comme ça, peu à peu.

C’est ça aussi, je pense, tout ce que vous mettez en place là, c’est avoir la patience. Vraiment aussi.

Laurane : Est ce que combien de temps tu as mis pour vraiment te sentir presque comme avant ?

Lana : je dirais que je suis en mode rémission depuis 2019 et j’ai eu le diagnostic en 2015.

En Allemagne, on a la chance d’avoir un hôpital qui est spécialisé en médecine finalement fonctionnelle ou intégrative. Donc j’ai fait deux fois ça aussi ça énormément aidé, mais ça met du temps, c’est beaucoup de travail, mais ça en valait la peine.

Laurane : Caroline est ce que tu veux nous raconter un petit peu pour toi ? Comment à quoi a ressembler cette période de changement et comment as tu retrouvé la rémission?

Caroline : Oui par rapport à mon parcours de rémission. Après avoir reçu le diagnostic de la spondylarthrite ankylosante, j’ai été confronté à un choix important, accepté à la voix que les médecins me proposaient avec un traitement à vie des médicaments à répétition.

Et puis aussi une vie quand même limitée par la douleur, malgré tout ce que les médicaments ne sont pas efficaces ou bien explorer une autre voie, ce choix, ça n’a pas été facile. Et les premiers jours après de diagnostic, ça a été marqué, surtout aussi par la peur et l’incertitude, mais en fait, au fond de moi, quelque chose me poussait vraiment à refuser cette vie qu’on voulait m’imposer, c’est à dire subir à vie cette maladie.

Et ce jour là, en sortant du cabinet du rhumatologue. Il y avait vraiment un mélange à la fois de révolte, mais aussi d’espoir. Je me suis vraiment promis à ce moment là de ne pas les dit définir qui j’étais ou ce que je pouvais vraiment accomplir. Et c’est vraiment à ce moment là que je me suis tourné vers la nature opie.

C’est comme ça que mon parcours vers la rémission a commencé ça été un sacré chemin qui m’a transformé franchement de manière profonde et durable au départ. Au départ, vraiment, je n’avais aucune idée de ce que j’entreprenais tout ce que je savais, c’est que je ne pouvais absolument pas continuer comme ça que je devais chercher d’autres solutions, des alternatives qui me permettraient de reprendre mon bien être. Et oui, ce parcours de rémission a été long, parfois semé d’embûches, mais en fait, à chaque étape, je dirais que chaque étape m’a rapproché un peu plus de ce que je visualiser de mon objectif, de mieux être. Il m’a fallu vraiment du temps, de la patience. On en parlait l’année, on parlait très bien et beaucoup de persévérance, mais en fait, chaque petit progrès, c’était comme un peu une victoire.

Et je me souviens encore du jour ou pour la première fois depuis, voilà des années, j’ai pu marcher vraiment sans douleur et ce moment, c’était simple en apparence, mais c’était la preuve que tous mes efforts n’étaient pas vains et que je pouvais vraiment surmonter cette maladie que que la rémission était possible.

Et aujourd’hui, en regardant en arrière, je réalise combien, en fait, ce parcours m’a vraiment transformé. Mais non seulement dirige, j’utilise mon guérison parce que je m’estime parce que ça fait huit ans maintenant que je ne suis dis plus la maladie, mais il m aussi, vraiment après, à mieux me connaître, à écouter mon corps, à respecter mes besoins.

Et cette expérience m’a montré vraiment qu’on a toutes et tous en nous la capacité d’aller mieux, vraiment, de nous réinventer. Et si on a vraiment solution, évidemment qui nous convient. Donc ça, voilà par rapport à mon parcours de rémission.

Laurane : C’est vrai que ce point de non-retour je pense que c’est ce qui a déterminé moi aussi ma pensée, ma persévérance et mon besoin de trouver autre chose et de me dire il doit y avoir une solution.

Si je suis tombée malade, je dois pouvoir guérir. Ce n’est pas possible. Je ne veux pas concevoir que du jour au lendemain pour. On ne sait pas quelles raisons déjà trouvons les raisons. Comprenons pourquoi c’est vrai qu’on nous explique très peu le problème, c’est que des maladies auto immunes sont quand même des maladies qui sont relativement récentes, qui sont de plus en plus nombreuses qui comptent de plus en plus de personnes.

Et donc il n’y a pas vraiment, il n’y pas pas de spécialisation dans la médecine allopathique. Il n’y a pas de spécialiste dans les malades auto immunes, il n’y a pas énormément de choses qui sont abordées. Et donc c’est vrai que quand on va avoir un médecin pour une maladie auto immune, par exemple, rhumatologie, on va avoir un rhumatologue, mais lui, il va regarder la partie rhumatologie qui va regarder les articulations et le problème articulaire.

On lui a dit tel et tel tel et tel médicament fonctionne et basta. Mais il cherche pas à comprendre le pourquoi du comment et de comprendre vraiment le fonctionnement immunitaire qui y a derrière les déficiences, les carences nutritionnelles qu’elles pourraient être les déclencheurs. On ne nous apprend pas à creuser là dedans.

Et moi, j’étais persuadée qu’il y avait des solutions. Et c’est vrai que quand j’ai trouvé ces solutions là, j’ai été vraiment par hasard. On m’a envoyé un lien. Ce n’était pas un webinaire, mais c’était une sorte de documentaire sur les maladies et auto immune avec tout un tas différents médecins fonctionnels qui ceux qui étaient interviewé.

Et moi, ça m’a fait ce déclic et je me suis dit ça y est. J’ai trouvé, j’ai trouvé ou ou je peux creuser ou est ce que je peux aller. Et là, je me suis plongé la tête. La première, j’ai contacté le médecin fonctionnel qui moi me paraissait le plus calé. Donc j’ai contacté lui, j’ai mis toutes mes économies à l’époque.

J’étais jeune, je n’avais pas beaucoup de sous. Ça coûte très cher aux états-unis. Ça m’a rien que le médecin fonctionnel. Ça m’a coûté dans les six zéro avec l’état, les consultations. J’ai suivi à la lettre ce qui m’a dit de faire. Et puis toutes les choses qui me disait de faire, je plongeais et je voulais tout comprendre en lui.

Évidemment, il n’avait pas le temps de tout m’expliquer et puis coûter 350 la consultation. Donc je n’allais pas non plus faire consulte sur consulte, mais du coup moi, je faisais mes recherches de mon côté, tous les podcasts que je pouvais trouver tous les articles dans la littérature scientifique, je plongeais dans PubMed, c’est là ou il y a toutes les études scientifiques qui sont recensés.

J’ai vraiment, je me suis formé un peu toute seule. Au début, je me suis prise de passion déjà pour ma santé, mais surtout, je trouvais que c’était passionnant de comprendre pourquoi et d’avoir vraiment cette compréhension physiologique biologique. Et holistique aussi. Donc donc voilà donc, à partir de là, moi, j’ai fait des vrais changements alimentaires et j’étais toujours sous médicaments.

Je prenais simponi, j’étais sous biothérapies et je crois que je suis la seule des trois d’ailleurs à avoir fait des biothérapies.

Et je suis carrément plus amoureuse et à fond dans la Laurane d’aujourd’hui que la Laurane d’avant. Je pense que grâce à cette maladie, j’ai vraiment trouvé ma voix. Avant j’étais très allopathique. Dès que j’avais un petit bobo, un petit truc, je prenais un médicament.

Donc moi, on m’a dit il y a une piqûre que vous pouvez faire tous les mois qui va vous régler votre problème. J’ai dit ok go, j’ai même pas cherché à comprendre quels étaient les potentiels risques que les retombées. Donc j’ai quand même j’ai été sous biothérapies et pendant tout mon parcours de rémission, j’ai seulement commencé à voir des améliorations.

Une fois que j’ai changé mon alimentation, ce que j’ai commencé par mon alimentation pour un peu près la première année, j’ai absolument pas abordé tous les autres topics. J’ai fait que alimentation santé intestinale pendant la première année. Et j’ai seulement à ce moment là, j’ai commencé à avoir des changements.

Ça faisait déjà trois, quatre mois que j’étais sous simponi. Très peu de changements. Je pouvais marcher cinq minutes et j’étais vraiment, je que je dépendais de codoliprane toute la journée. Donc je prenais six codoliprane par jour.

C’était vraiment une dépendance forte aux médicaments et avec toujours beaucoup de douleurs, même avec les médicaments. Et à partir du moment ou j’ai commencé à changer mon alimentation. C’est là que j’ai vu des améliorations et l’espoir qui grandit de plus en plus. Et je me rappelle, ça faisait peut être six mois que j’avais entrepris tout ça et je pouvais commencer à marcher dans six mois.

Je pense que je pouvais marcher un peu près 20 minutes sans que ça, sans que ça tire trop. Mais au bout d’un certain temps, je ne sais plus exactement neuf mois. À un moment donné, on habitait à New York à cette époque et il fallait courir. Il y avait le petit bonhomme vert qui allait passer au rouge et il donne un décompte de trois, deux, un et ça passe au rouge à New York.

On sait, il y a le petit bi bip. Et donc on commence à traverser la route et c’est des grandes avenues. Et je suis avec mon mari et moi, je marche très lentement. Et donc je marche et là ça va passer au rouge bientôt. Il y a des voitures qui arrivent et on se dit ho, la la vie du vite et d’instinct. On a commencé à courir ça, un grand mot, mais on a commencé à trottiner, mais moi, ça faisait peut deux ans.

Que je n’avais pas trottiné ne serait ce que marcher rapidement. Et donc on est en train de trottiner et on se regarde avec des grands yeux et on s’arrête en plein milieu de l’avenue avec le petit bonhomme qui passe au rouge et on commence à se prendre dans les brass. Et on se dit, je crois même, il m’a regardé, il m’a dit mais tu cours et moi je lui dis mais je cours et été vraiment un moment de pur bonheur, parce que c’est là, à ce moment, là que je me suis dit ok, j’ai des vraies améliorations.

C’est pas juste une petite sensation au quotidien, c’est que c’est fort. Et, et c’est fou. Et la première fois que j’ai pu faire une randonnée, j’ai pris une photo ce jour là, j’ai fait une randonnée de un h et demie avec des amis quelque part en plein milieu des états-unis et c’était une sensation. Je crois que j’ai pleuré en arrivant en haut parce que je me suis dit mais ça y est tout ce que j’ai fait.

C’était pas en vain. Et j’avais encore du progrès à faire. J’avais encore, j’avais mal. J’avais quand même un petit peu mal quand je me quand je suis arrivé là haut, mais mais j’ai réussi. Alors qu’auparavant, je me serais complètement tétanisé. Je serais resté assise. Je n’aurais absolument pas pu prendre faire un pas de plus.

C’était un choc, c’était incroyable, mais il se dit mais ou, tu sais, courir, tu arrives à courir maintenant. Donc donc voilà un petit peu sur sur mon parcours aussi de rémission est ce qu’on peut partager chacune brièvement les choses un peu majeures qu’on a entrepris peut être trois ou quatre choses qu’on a entrepris qui pour nous, ont eu le plus d’impact sur sur notre rémission.

Lana : Alors je crois que je l’ai déjà abordé tout à l’heure. Pour moi, c’était l’alimentation. C’était un point important. Le deuxième c’était apprendre à gérer mon stress. Comment je réagis quand je suis dans des périodes de stress, comment j’arrive à me calmer.

Donc aussi tout ce qui est un peu de réguler mon système nerveux parce que j’étais réactive, stressé sur plein plein de choses. On apprendre à à faire moins, en fait, apprendre à ralentir la cadence de la vie ou le mode de vie. Et ce qu’il y a des outils particuliers que tu utilisais donc, a beaucoup déjà, c’est apprendre, apprendre à faire des pots, c’est à dire de rien faire ou de faire quelque chose de bien pour sa santé mentale.

Lire un livre, aller, faire une promenade, prendre un bicho, rien faire jouer avec les animaux, faire une sieste, de sortir un peu de jeu, dois être productive et que c’est ok de rien faire de très productif, juste pour soi, même. Et je le vois ça aussi avec beaucoup de mes clients. Tout ce qui est stress. C’est les deux plus gros points, je dirais. Et aussi tout ce qui est un peu réapprendre à faire du sport qui fasse du bien pour mon corps maintenant, ça a encore évolué pour mon bonheur que je puisse faire plus. Mais ça, c’est ce que je vois aussi avec des personnes, c’est quel genre de sport te fait du bien et comment ne pas en faire trop ?

Donc ça, c’est un peu mes trois gros piliers que j’ai apporté qui m’ont beaucoup aidé.

Laurane : et dans l’alimentation, toi, tu étais plutôt coté et AIP régime anti-inflammatoire plutôt presque cétogène ou paléo.

Lana : Au début. Oui, j’étais assez stricte avec ça. Après, j’ai remarqué qu’il me fallait quand même plus de féculents. Je les ai ré incorporer un peu plus et vraiment tout ce qui est de nature sans gluten. Et voilà et de manger moins de choses qui sont préparées, industrielles. Voilà, ça m’a beaucoup aidé de tout enlever tout ce qui est inflammatoire et rajouter tout ce qui est un appelé plein de densité nutritionnelle pour le corps.

Laurane : Oui et du coup, ce qui est intéressant, c’est que Caroline, du coup, j’ai hâte que tu partages aussi toi les choses que tu as mises en place parce que le côté alimentaire a été différent pour toi que pour Lana et moi. Alors moi, je suis resté AIP pendant très longtemps et j’ai toujours une sorte de version de l’AIP que je suis, mais comme quoi, il y a plusieurs manières aussi de trouver la rémission. Il y a des choses en commun avec tous ces régimes qu’on entend qu’on entend parler, le walls protocole, l’AIP, le cétogène, le signaler… Il y a quand même beaucoup de choses en commun au final. Et c’est ces choses et ces similitudes qui sont importantes mais explique nous un petit peu toi, les trois ou quatre choses que tu as mis en place de ton côté.

Caroline : Lorsque j’ai commencé mon parcours vers la rémission très vite, j’ai compris que l’amélioration de mon contexte de santé, n’allait pas être simple, que c’était assez complexe. Ce n’était pas une seule pratique ou un remède qui allait vraiment améliorer mon bien être. Je comprends que c’était une accumulation de petites choses de changement progressif et c’est cette approche holistique.

Cette attention, je dirais minutieuse à chaque aspect de ma vie qui m’a véritablement amené sur ce chemin du mieux être évidemment l’alimentation. Ça a été l’un des premiers leviers sur lesquels j’ai agi. Lorsque j’ai commencé à revoir mon mode alimentaire, je pensais naïvement que ça suffirait à tout changer.

J’ai adopté une alimentation anti-inflammatoire plutôt type régime signalé donc pas la méthode et épi. Donc, en éliminant les aliments qui aggravé ma condition, qui sont assez connus pour pour tout ce qui est pathologique auto immune. Et j’ai appris à nourrir mon corps avec des aliments qui vraiment lui faisaient du bien qui apaisait l’inflammation au lieu de l’attiser.

Mais très vite, vraiment, j’ai compris que si l’alimentation était une base essentielle, ça représentait qu’une partie du puzzle. En fait, mon corps agissait positivement à ces changements, mais mes symptômes n’étaient pas complètement sous contrôle. C’est c’est ça que j’ai réalisé que mes émotions, mon mental et mon état d’esprit.

Je veux vraiment un rôle tout aussi important. En fait, dans l’amélioration de mon bien être, j’ai dû me pencher sur du coup mon état d’esprit sur la manière dont je géré mon stress sur mes pensées qui envahissait mon esprit vraiment au quotidien. Et c’est à ce moment là que j’ai compris que la rémission, ça ne pouvait pas être complète sans un travail profond et le stress, par exemple, c’est un facteur aggravant évident.

On peut faire ce qu’on veut au niveau alimentaire, avoir une superbe alimentation anti-inflammatoire. Mais si à côté de ça, on est hyper stressé, on n’arrive pas à gérer correctement son stress. C’est, c’est tellement pro inflammatoire. En fait, chaque type de stress pour moi, ça se traduisait par des poussées inflammatoires par une recrudescence de mes douleurs.

Donc j’ai vraiment appris à observer mes réactions face aux événements stressant, à ne plus me laisser envahir par anxiété. C’était vraiment un travail de tous les jours. C’était pas facile, parfois vraiment invisible, mais vraiment ô combien essentiel. Et j’ai intégré. Par exemple des pratiques de relaxation dans ma routine quotidienne qui me convenaient parce qu’il y en a tellement.

Mais ces moments de pause, en fait, me permettaient vraiment de calmer mon esprit au quotidien, de relâcher les tensions qui s’accumulaient vraiment dans mon corps et qui se traduisaient par des douleurs en parallèle, j’ai commencé à explorer vraiment le côté émotionnel, mes émotions, à ne plus les ignorer, comme je le faisais auparavant.

J’ai compris que beaucoup de mes souffrances physiques étaient liées à des émotions refoulées, à des peurs, à des frustrations non exprimées. J’ai travaillé vraiment sur moi même pour identifier ses émotions, les accueillir et les laisser s’exprimer plutôt que de les garder en moi. Et ça a été un processus vraiment libérateur.

Ça m’a permis de me reconnecter avec moi, même de me comprendre, comme je le disais auparavant, en profondeur et en fait cette approche globale ou chaque petite action, chaque petit changement, ça, son importance, ça m’a permis de créer un équilibre nouveau dans ma vie. C’était pas juste une question de suivre un mode alimentaire ou de pratiquer une technique de de relaxation.

C’était bien plus vraiment que ça. J’ai réinventé un peu ma manière de vivre. C’est un ajustement constant pour répondre à mes besoins parce qu’on n’a pas tous les mêmes besoins pour respecter qui j’étais réellement et le résultat de cette accumulation de petites choses. C’était bien plus puissant que tout ce que j’aurais pu imaginer parce que alors ma émission n’a pas été linaire, elle n’a pas été instantanée, mais elle a été vraiment réelle.

Puisque je vous dis aujourd’hui, je ne subis plus du tout cette maif j’y pense plus aujourd’hui. Vraiment, c’est passé aujourd’hui. Vraiment, je vis avec conscience une conscience vraiment importante de dire une conscience aiguë de l’importance de l’importance de chaque choix que je fais, de chaque pensée que j’entretiens de chaque émotion que je ressens.

Et c’est cet ensemble, ce tout cohérent qui transformé ma vie, qui m’a permis vraiment de ne plus subir la maladie. Et cette approche holistique, c’est pas simplement une méthode de rémission. C’est vraiment devenu une manière de vivre chaque jour. Je continue d’ajuster évidemment de réévaluer, de prendre soin de chaque aspect de ma vie.

Ce n’est pas fini. En fait, même si aujourd’hui, j’ai plus les symptômes, je continue à avoir cette conscience, avoir cette attention globale, cette vision d’ensemble qui me permet de rester en santé.

Laurane : En fait, j’ai l’impression que c’est un peu comme des niveaux. Moi, je vois ça aussi. Comme j’ai passé le niveau un, niveau deux, niveau trois.

Alors certes, je suis complètement en rémission et moi je m’estime aussi guérie, mais j’ai quand même encore des niveaux et des paliers. On a toujours des améliorations à faire. Et c’est comme s’il y avait des nouveaux niveaux à débloquer avec plein de nouvelles astuces et plein de nouvelles choses qu’on peut qu’on peut intégrer dans notre quotidien.

C’est un plus en fond à partir du moment. On met le doigt là dedans. On continue en poursuit et on apprend encore plus à se connaître, à répondre à nos besoins c permanent. C’est ça. Et pour ma part, pour pour les quelques choses majeures qui ont vraiment changé mon parcours et ma émission, je pense que c’était premièrement de comprendre mes déclencheurs.

Alors je dis ça, on ne peut pas réellement savoir exactement quels sont nos déclencheurs. C’est juste d’avoir cette compréhension de quels sont les potentiels déclencheurs. Qu’est ce que moi, je pense, aurait pu contribuer. Sachant qu’il y a toujours quand même ce côté surcharge toxique. Donc que j’ai diminué largement ma surcharge toxique.

Je réfléchissais absolument tout ce qui passait. Le pas de ma porte, tout ce que j’utilisais dans mon quotidien, tout ce que je mettais sur ma peau, l’air que je respirais. J’ai jeté toutes les bougies parfumées que j’avais ce que j’adorais les bougies parfumées. J’ai vraiment fait un changement dans ma cuisine de passer du plastique au verre, du téflon ou inox.

Donc j’ai vraiment fait un changement de mes habitudes quotidiennes et des choses que des produits que j’achetais. Même les produits ménagers, mais aussi de comprendre tout le côté santé intestinal. Moi, ça a été énorme pour moi. Moi, j’ai grandi. J’ai eu une enfance avec énormément de symptômes digestifs.

C’était, c’était même assez handicapant et j’avais beaucoup honte parce que je courais beaucoup aux toilettes. Je ne voulais pas que les gens sachent. J’avais des spasmes qui étaient absolument douloureux. Dès que j’avais un moment de stress chaque année, mes parents y partaient un week end en amoureux, en vacances et chaque année, ce week end là, je le passais aux toilettes à alors je pas des détails, mais j’avais toujours des problèmes de digestif abominables liés au stress.

J’allais au parc astérix, je faisais des manèges. Au bout de une heure, je devais courir aux toilettes du parc Astérix. C’était vraiment pour vous décrire à quel point c’était handicapant pour moi et quand et que c’est difficile aujourd’hui, j’en parle absolument sans tabou parce que maintenant mon métier, c’est de parler des selles et des problèmes digestives des gens et j’adore ça.

Donc ça ne me pose absolument qu’après mais c’est vrai qu’à l’époque c’était, c’était compliqué, c’était compliqué à gérer. Et maintenant que je comprends le lien, je trouve que ça, ça donne beaucoup de ça redonne le pouvoir. En fait, j’ai vraiment eu ce moment ou le pouvoir m’était redonné à moi en comprenant d’où venait le problème et ensuite moi, la composante alimentaire.

Donc, tout de suite, j’ai commencé l’AIP. Ce médecin fonctionnel, en fait, m’a même pas fait faire l’AIP lui, il m’a fait faire un régime anti-inflammatoire assez classique et moi ensuite, je me suis renseigné sur l’AIP. J’ai acheté tous les bouquins. Je me suis inscrite à certaines petites formations individuelles.

Et j’ai entrepris ce régime et moi, ça a été vraiment un changement assez instantané mais graduel comme Caroline. J’ai vraiment senti cette rémission petit à petit venir, mais j’ai mis 18 mois à voir arrêter mes piqûres. Donc, pendant tout ce temps, je faisais quand même mes injections d’Anti-TNF.

J’ai fait un changement alimentaire la première année. Je prenais toujours mes antit NF mais espacés. Mais j’ai repris le travail, donc j’étais en marketing à l’époque.

J’arrivais à avoir une vie un peu près normale, sauf que je prenais des anti-douleur dans la journée et je marchais peut être une demi heure sans trop de douleurs. Heureusement à Manhattan, il y avait plein de métros de partout. Donc on, je m’en sortais très bien, je n’avais pas beaucoup besoin de marché.

Mais voilà, j’étais, disons que j’avais une vie correcte, mais il me manquait clairement quelque chose et j’étais absolument pas en rémission et je n’étais pas encore. Je n’étais pas satisfaite. D. J’étais et à ce moment là, ça faisait un an à ce moment là, on a déménagé à san Francisco. Et donc j’étais dans le monde un peu plus des hippies, le monde de la méditation, du yoga.

Et donc moi, j’avais absolument jamais entrepris ce genre d’activité. Et d’un coup, je me plonge dans l’acupuncture, dans le yoga, dans le t qigong, moi le t gong. Ça a été une révélation. Je faisais deux fois par semaine. C’était extraordinaire. Je me suis plongé dans le ft. Donc une technique aussi de relaxation et que Caroline et lafon d’ailleurs.

Donc je pense que vous pourrez en parler mieux que moi, mais j’ai fait beaucoup d’EFT, c’est quand on se tape sur des endroits très particuliers du corps pour faire un peu un recette du système nerveux et tout ça cumulé. En l’espace de trois mois, j’ai réussi à accomplir ce que j’avais accompli en un an avec juste le changement alimentaire.

Donc pour moi, ça a été vraiment un déblocage incroyable. Et c’est que je me suis dit alors, ok, l’alimentation en fait beaucoup, mais ça fait clairement pas tout et est vraiment ce qui m’a débloqué complètement est ce qui m’a permis d’arriver à arrêter mes piqûres et et enfin réalisé mon rêve d’être maman aussi.

Parce que quand on est sous anti TNF, on ne peut pas tomber enceinte. Et moi, ça a été ma motivation principale qui me prenait vraiment les tripes. Et donc, enfin, j’ai pu arrêter tout ça. Grâce à tout ce qui était mental, gestion du stress et tout ça. Donc on insiste beaucoup là dessus. On en a parlé toutes les trois, mais parce que c’est vraiment une grosse composante

du coup est ce qu’on peut très brièvement à dire, quelle est notre quotidien? Quelle est une journée type ou une semaine type pour donner un petit peu des idées aux gens?

Lana : J’essaie de dormir huit heures ça, c’est quelque chose que je priorise et je commence assez lentement ma journée.

Donc je me fais une petite méditation, une petite séance de yoga. Et après. Donc je travaille souvent, je fais une pause déjeuner ou je vais aller à la salle de sport. Je travaille avec mes clients, j’ai différentes séances, les projets et le soir, j’essaie de vraiment trouver un moment pour, pour ralentir à nouveau, de faire une promenade avec mon copain, de faire quelque chose de relaxant.

bien sûr j’essaie de manger trois fois par jour de ce que j’ai préparé, moi même, soit je prépare le soir pour que j’ai les restes pour le lendemain. C’est toujours un peu. Donc c’est un bon petit mix de bien s’occuper de moi même. Donc tout ce qui est self care et dêtre là pour d’autres personnes et ce que organiser tout à l’heure, c’est un peu toutes les petites.

C’est vraiment les petites habitudes de la vie que maintenant j’y pense plus sont vraiment intégrées dans mon quotidien et ça aide d’avoir un peu cette routine vraiment du bien.

Caroline : Aujourd’hui, ma vie est bien différente de celle que je menais avant de traverser. C’est cette épreuve de santé.

Le matin, je commence toujours ma journée par un moment de calme avant même que la maisonnée ne s’éveille. Je me lève en fait, je me réveille vraiment avant avant mes enfants pour prendre le temps de méditer, de respirer, de centrer mon esprit. Je fais du brain, j’écris beaucoup sur papier, mais pour me débarrasser de toutes les pensées.

En fait, je me fais une hygiène mentale dès le matin. Ces minutes, elles sont vraiment essentielles pour moi. Ça dure pas longtemps à me permettre de commencer la journée avec une intention claire et une énergie positive. Et c’est vraiment un rituel qui m’aide à rester connecté à moi même à mes sensations, à ce que je ressens vraiment.

Et mon alimentation reste un pilier fondamental dans mon quotidien. Dans mon bien être quotidien, je prépare mes repas avec soin en choisissant des ingrédients qui nourrissent non seulement mon corps, mais aussi mon esprit. Et c’est plus une question de suivre un mode alimentaire strict, mais plutôt de de respecter ce que mon corps demande de lui offrir ce dont il a besoin pour fonctionner au mieux et vraiment les repas sont devenus un moment de plaisir au cours de la journée.

Aussi, je fais de mon mieux pour maintenir un équilibre entre mes activités pro et perso. Être à l’écoute de mon corps, c’est vraiment devenue. Depuis que j’ai eu ce défi de santé. Si je ressens de la fatigue ou des tension, je prends le temps de m’ tirer, de faire une pause, de marcher un peu mon quotidien, c’est plus une course contre la montre.

C’est mais vraiment un rythme que je choisis en fonction de mes besoins et fonctionnellement. Je suis beaucoup plus stable aujourd’hui, j’ai appris à reconnaître mes émotions dès qu’elles se manifestent à les accueillir sans jugement. Ce n’est pas simple, mais à les exprimer de manière un peu plus saine et m’arrive encore d’avoir des moments de stress ou d’anxiété.

Mais je sais maintenant comment on est géré, comment on les traversé sans laisser submerger. Et notamment la pratique de l. Ça reste un aussi précieux dans ces moments là, ça me permet de me libérer des tensions avant qu’elle s’installe. Et le soir, je clôture ma journée aussi avec un autre moment de tranquillité ou je prends le temps de faire le point sur ma journée, de reconnaître mes de joie, les défis que j’ai pu rencontrer et ces moments de réflexion, ça me reste toujours.

Ça m’aide à rester toujours ancré, à apprécier, à me préparer pour lendemain avec une attitude positive. Et ma vie est aujourd’hui, elle n’est pas parfaite. Il m’arrive encore d’avoir des jours plus difficile que d’autres. Mais chaque jour, je me lève avec vraiment la certitude que j’ai les outils et la force.

Intérieur pour vivre pleinement en harmonie avec moi, même grâce notamment à cette spon dit depuis que j’ai eu cette qu’on dit, c’est vraiment cette sensation que j’ai mon quotidien. C’est vraiment une écoute de mon corps, la gestion de mon esprit et l’expression de mes émotions. Et chaque jour, je choisis de prendre vraiment soin moi, de cultiver cette cette paix intérieure, de vivre vraiment avec gratitude pour tout ce que j’ai appris.

Et du coup, évidemment, si je prends soin de moi, je suis bien avec les autres.

Laurane : il faut prendre soin de soi pour pouvoir prendre soin des autres. Ben oui, moi, c’est pareil. Je pense que c’est vraiment des moments de moi. C’est surtout beaucoup de gratitude que j’essaye de garder en moi et de ressentir au quotidien.

Et de se rappeler que il fut un temps ou je n’avais pas même une lueur d’espoir d’avoir la vie que j’ai aujourd’hui. Et quand je me réveille le matin et que j’ai mes deux puces qui m’attendent, c’est un vrai moment de plaisir, même quand on n’a pas dormi de la nuit. Et donc, comme toi, Caroline, je me réveille un petit peu avant.

Je me fais mes étirements. J’aime beaucoup faire de la respiration. J’essaye de prendre le temps, mais moi, je continue quand même à courir partout. Je suis toujours assez assez speed dans mon quotidien, mais ça, c’est quelque chose sur lequel je dois travailler. Mais sinon toutes les bonnes habitudes que je pense que j’ai un mix de vous deux et ces bonnes habitudes là.

qu’est ce qui me fait du bien aujourd’hui même d’un point de vue alimentation? Alors il y a toujours des choses que je mange pas moi, je mange toujours pas de gluten et toutes les céréales d’ailleurs. Mais tout le reste, c’est vraiment de réfléchir à qu’est ce qui va m’apporter du bien?

Qu’est ce qui est vraiment dense en nutriments? Qu’est ce qui va me faire plaisir d’un point de vue gustatif, mais aussi d’un point de vue micro nutritionnel et et de vraiment de se focaliser là dessus et de prendre des moments aussi. J’aime beaucoup faire la mise à la terre. Donc, quand j’ai, quand j’ai l’occasion, je prends des pauses dans ma journée, je vais mettre pieds nus dans mon jardin et je me mets un petit peu au soleil et je respire un peu.

Je décharge toute cette, toute l’énergie et sesions négatifs et ça fait, ça fait aussi du bien. Donc voilà. Et donc, sur ce, je pense que ce qui est clair, c’est qu’avec nos trois expériences personnelles et nos expériences professionnelles, on avait envie de se regrouper à trois. Et je pense qu’on est plus fort quand on est ensemble.

Et on avait vraiment envie de créer quelque chose qui nous ressemblait et qui nous permettait d’apporter tout ce qu’on a appris d’un point de vue personnel et professionnel dans un seul programme. Alors oui, si on pouvait, on ferait un programme aussi de six mois peut être qu’un jour on fera un programme un peu plus.

On rentrera encore plus dans les détails, mais là on a, on a voulu faire quelque chose qui se fasse en six semaines pour vraiment vous donner plus, vous donner goût à cette approche. Et vous vous donnez déjà cette espoir. Et puis pour que on vous donne un maximum d’outils et de clés pour vous mettre sur la bonne voie et pour commencer à entamer ce parcours, même s’il y a des personnes qui ont déjà commencé, c’est vraiment pour mettre sur les bonnes rails et on est, on est vraiment prise de passion par ce projet là.

Si vous souhaitez vous inscrire et profiter des bonus qu’on vous offre, vous pouvez vous rendre sur notre site et remplir le petit questionnaire d’inscription sur notre site internet.

Voilà, voilà. Et puis bah, merci à Caroline et et à Lana aussi.

Lana : Merci à toi, Lorraine.

Caroline : Merci à toutes


Vidéo Youtube de l’épisode 


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Prenez bien soin de vous et à bientôt pour de nouvelles histoires de résilience !


Rappelez-vous ceci : vous pouvez vraiment améliorer votre bien-être et aller mieux. Il est possible de reprendre votre pouvoir personnel sur votre maladie auto-immune afin que vous puissiez faire l’expérience d’une vie épanouissante et retrouver de la joie ! Je suis là pour vous aider et vous guider. N’hésitez pas à consulter ma page « Travailler avec moi ».

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