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Dans cet épisode du podcast Les Résilientes, j’ai eu l’honneur de recevoir Maya Duvillard, une jeune femme de 21 ans, entrepreneuse dans le marketing digital, dont l’histoire nous montre que la résilience peut être un moteur puissant pour se relever face aux épreuves de la vie. En seulement quelques mois, Maya a fait face à un diagnostic inattendu de cancer, une tumeur cérébrale de grade 3, après avoir vécu un tour du monde d’un an. Son récit est une véritable leçon de vie, de courage, de détermination, et de choix dans un contexte de grande incertitude.

À travers cet article, nous allons découvrir ensemble le parcours de Maya, sa manière de gérer son diagnostic, ses traitements, et la façon dont elle a fait de l’adversité un levier pour réaliser ses rêves. Cet article est aussi un hommage à son authenticité et à la force de son témoignage qui, je l’espère, inspirera celles et ceux qui traversent des épreuves de santé et se demandent comment continuer à avancer malgré tout.

Un parcours de rêve brisé en un instant

Le choc du diagnostic après un tour du monde d'un an.

Avant son diagnostic, Maya était une jeune femme de 20 ans, pleine de projets et de rêves. Elle venait de terminer un tour du monde qu’elle avait commencé en 2022. Ce voyage a été pour elle une aventure tant personnelle que professionnelle, une opportunité de découvrir le monde, de vivre pleinement et de se connaître mieux. Voyager était pour elle plus qu’une simple escapade, c’était un moyen de se réinventer et de vivre sans les contraintes de la vie quotidienne. Maya nous explique comment elle a passé un an à explorer, à grandir, et à se sentir libre.

Son rêve était de vivre chaque jour à fond, de s’entourer des bonnes personnes et de se libérer des contraintes qu’elle ressentait dans son quotidien. Pour elle, à ce moment-là, la liberté passait par l’indépendance géographique, en choisissant de vivre à son rythme, loin des repères classiques. Ce tour du monde, cette année de découvertes, c’était son projet phare, celui qu’elle avait mis de côté toute sa vie jusqu’à ce moment-là.

Cependant, tout a changé à son retour en France. En rentrant de son voyage, elle a ressenti des signes inhabituels : une fatigue persistante, des douleurs à la tête, et une sensation étrange, comme un trop-plein dans la tête. Mais ces symptômes étaient subtils, et elle pensait que c’était simplement la fatigue accumulée d’une année de voyage. Aucun signe évident de la maladie n’était là, et Maya continuait à avancer comme si de rien n’était, pensant que tout allait bien.

Mais c’est au moment où elle a consulté que le diagnostic a été révélé. Une tumeur cérébrale de grade 3, un oligodendrogliome, une maladie rare et grave qui nécessitait une opération urgente.

Le choc du diagnostic : comment faire face à l’inconcevable ?

Lorsqu’elle a appris son diagnostic, Maya raconte avoir eu l’impression que tout s’écroulait autour d’elle. Le choc a été immense, non seulement parce qu’elle faisait face à une maladie grave, mais aussi parce qu’elle se sentait trahie par son propre corps. Elle avait toujours eu confiance en son corps et pensait que, si quelque chose n’allait pas, elle aurait su. Mais cette fois, son corps ne lui avait rien signalé. Cela l’a perturbée profondément et a remis en question sa perception de la santé.

La perte de contrôle est l’un des aspects les plus difficiles à accepter lorsqu’on apprend un diagnostic aussi lourd. Pour Maya, ce fut un grand bouleversement. Elle a dû apprendre à accepter l’incertitude, la douleur et la peur du futur. Une partie d’elle se demandait même si elle pourrait un jour retrouver la liberté qu’elle avait tant chérie avant son diagnostic. Elle a rapidement compris que la guérison n’était pas une ligne droite et que le parcours serait semé d’embûches. Mais, paradoxalement, c’est aussi là qu’elle a trouvé sa force intérieure.

La décision de continuer à vivre ses rêves

Ce qui est fascinant dans l’histoire de Maya, c’est la manière dont elle a décidé de ne pas se laisser définir par la maladie. Bien qu’elle soit confrontée à des traitements lourds, elle a choisi de continuer à avancer, de ne pas remettre à plus tard ses projets et ses rêves. Un aspect fondamental de son parcours a été de continuer à se projeter dans l’avenir et de ne pas se laisser engloutir par les effets physiques et émotionnels de la maladie.

Quelques jours après son diagnostic, Maya a pris une décision radicale : lancer son entreprise. Elle avait une passion pour le marketing digital, et au lieu de se concentrer sur les aspects négatifs de la situation, elle a décidé de se concentrer sur ce qu’elle pouvait contrôler. Elle a créé son activité d’auto-entrepreneuse, décidant que, même face à la maladie, elle devait avancer et ne pas laisser la situation dicter son avenir. Ce choix a été pour elle une manière de garder une vision positive et d’avancer avec confiance, malgré tout.

Elle nous explique que l’entrepreneuriat est pour elle une source de liberté. Travailler à son propre rythme, s’adapter à ses besoins, et gérer son emploi du temps en fonction de ses traitements et de ses symptômes, lui a permis de ne pas se sentir prisonnière de la maladie. Elle a aussi appris à être plus flexible avec elle-même et à accepter qu’il y ait des moments où elle devait se reposer, sans culpabiliser.

Les traitements : un défi physique et mental

Les traitements auxquels Maya a dû faire face étaient lourds et difficiles. Chimiothérapie, radiothérapie, perte de cheveux, fatigue, nausées… Maya a vécu cette phase comme un combat quotidien, mais elle n’a jamais baissé les bras. L’une des clés de sa résilience a été de toujours garder espoir et de comprendre que la guérison ne passe pas uniquement par les traitements physiques, mais aussi par l’état d’esprit. Elle a fait de sa santé mentale et émotionnelle une priorité, se concentrant sur des pensées positives, et cherchant à garder son esprit aussi actif et créatif que possible.

Elle nous parle aussi du défi que représente le fait de prendre soin de son corps, alors que le corps lui-même semble se dégrader sous l’effet des traitements. Maya a dû accepter une réalité difficile : « Ce n’est pas parce qu’on fait tout ce qu’on nous dit qu’on va immédiatement guérir ». Mais elle a compris que la résilience n’était pas dans l’attente d’une guérison instantanée, mais dans la capacité à continuer malgré tout.

La priorité à la santé et la recherche d’équilibre

À travers son expérience, Maya a compris que la santé doit toujours passer en priorité. Prendre soin de soi, c’est aussi écouter son corps et lui accorder du temps pour se régénérer. Aujourd’hui, elle a une routine axée sur l’équilibre : dormir suffisamment, manger sainement, pratiquer des activités physiques adaptées et, surtout, se respecter. Elle ne se force pas à travailler quand elle se sent épuisée, mais elle profite pleinement des moments où son corps lui permet de fonctionner à plein régime. Elle a appris à accepter ses limites et à se donner la permission de ralentir lorsque c’est nécessaire.

Elle nous parle également de l’importance d’être bien entourée. La présence de ses proches, leur compréhension et leur soutien ont été essentiels dans son parcours. Grâce à eux, elle a pu faire face aux moments de doute et de peur, et se concentrer sur le positif.

Le futur : construire une vie nouvelle avec confiance

Maya face à l'incertitude concernant son avenir/son futur

Aujourd’hui, même si l’incertitude demeure, Maya regarde l’avenir avec optimisme. Elle a encore beaucoup de rêves à réaliser : fonder une famille, continuer à développer son entreprise, voyager de nouveau… Mais elle sait aussi qu’elle doit avancer pas à pas, en restant flexible et ouverte aux opportunités que la vie lui offrira. Maya nous rappelle qu’on peut toujours se réinventer, même quand la maladie frappe.

Un message d’espoir et de transformation

L’histoire de Maya est un témoignage puissant de la manière dont une maladie grave peut être vécue comme une étape, non pas de fin, mais de transformation. Elle nous montre que, même face à l’adversité, il est possible de choisir de vivre pleinement, d’avancer, et de poursuivre ses rêves, quel que soit le diagnostic. Sa résilience et sa capacité à rester authentique et présente pour elle-même sont des qualités qui nous inspirent profondément.

Si vous traversez des épreuves de santé, ce témoignage est une source d’inspiration et un rappel que tout est possible. Ne vous laissez pas définir par votre maladie, mais utilisez-la comme un moteur pour avancer, vous réinventer et poursuivre vos rêves.


Vidéo de l’épisode sur YouTube

Vous pouvez retrouver l’intégralité de cet épisode sur ma chaîne YouTube, où Maya partage son histoire en vidéo, pour encore plus d’inspiration et de résilience : 


 

Transcription de l’épisode

Voici la transcription complète de cet épisode pour ceux qui préfèrent lire l’échange entre Maya et moi.

« Caroline : Bienvenue dans cet épisode des Résilientes, je suis Caroline Lepinteur, naturopathe, coach et votre hôte.

Aujourd’hui, j’ai l’honneur d’accueillir Maya Duvillard, une jeune femme de 21 ans, auto-entrepreneuse dans le marketing digital, dont le parcours de vie est à la fois bouleversant et inspirant. Après un tour du monde d’un an, Maya a découvert qu’elle souffrait d’une tumeur au cerveau, un oligodendrogliome de grade 3, nécessitant une opération d’urgence et des traitements lourds.

Malgré cet énorme coup du destin, elle a réussi à lancer son activité en 2024, prouvant que même face à la maladie, on peut continuer à réaliser ses rêves. Dans cet épisode, Maya nous raconte comment elle concilie sa passion pour l’entrepreneuriat et ses traitements, et pourquoi la santé reste toujours sa priorité.

Soyez prêt à découvrir une histoire de résilience et de courage.

Caroline :
Maya, bienvenue dans Les Résilientes. Merci de t’être jointe à moi aujourd’hui. Je suis très heureuse de t’avoir ici et d’échanger sur ton parcours. Tu m’as vraiment touchée avec ton témoignage. Je t’ai découverte via le compte We Are Passion, où j’avais moi-même témoigné. Quand je t’avais contactée, tu m’avais dit : « Je ne suis pas sûre d’avoir ma place sur ton podcast, parce que je ne suis pas vraiment en rémission du cancer. » Et je t’avais répondu que l’objectif de Les Résilientes n’est pas de présenter une image idéalisée de la résilience, mais plutôt de montrer la réalité, avec ses hauts et ses bas, ses moments de doute, de peur, mais aussi de courage. Même lorsqu’on ne se sent pas forte, ton parcours est précieux parce qu’il est authentique. C’est cette authenticité que je souhaite partager avec les personnes qui nous écoutent.

Des personnes qui traversent des épreuves de santé ont souvent besoin d’entendre des histoires comme la tienne, où il y a une lutte quotidienne, où la lumière au bout du tunnel n’est peut-être pas encore visible, mais où l’on continue d’avancer malgré tout. Merci d’avoir accepté d’être ici aujourd’hui.

Maya :
Merci Caroline, c’est un plaisir d’être ici. Je suis heureuse de partager mon histoire, de parler de ma résilience et de la manière dont j’ai géré tout cela. Si ça peut aider ne serait-ce qu’une personne, ce sera déjà une belle réussite.

Caroline :
Est-ce que tu peux te présenter avec tes mots pour les personnes qui ne te connaissent pas encore ?

Maya :
Absolument ! Donc, moi j’ai 21 ans et je suis entrepreneuse depuis janvier 2024. Avant ça, j’ai fait un an de tour du monde. Ce voyage m’a permis de voyager, de vivre pleinement, et surtout de me rendre compte de mes vrais objectifs et de qui je suis. À 19 ans, je me sentais complètement perdue. J’ai quitté une école de commerce pour voyager. Aujourd’hui, jusqu’à la maladie, mon objectif était de vivre pleinement chaque jour, de voyager le plus possible et de m’entourer des bonnes personnes pour grandir.

Caroline :
Ton tour du monde, il s’est déroulé entre quelle période ?

Maya :
De septembre 2022 à septembre 2023.

Caroline :
En repensant à ton tour du monde, te souviens-tu de signes ou de symptômes que ton corps aurait pu t’envoyer avant le diagnostic, même si à l’époque cela te paraissait anodin ?

Maya :
Non, rien. Aujourd’hui, je pense que le corps est bien fait. J’avais une rage de vivre et je m’étais dit que je finirais mon voyage, coûte que coûte. Mon corps ne m’a rien montré. Je n’ai eu aucun symptôme avant, même après des journées de fatigue intense. Au contraire, j’avais cette mentalité de « je vais jusqu’au bout », et c’est ce que j’ai fait. Ce n’est que 10 jours après mon retour que j’ai commencé à ressentir des symptômes. Mais avant cela, rien.

Caroline :
Donc, tu reviens de ce fameux tour du monde, et 10 jours après, ton corps commence à t’envoyer des signaux. Comment ça s’est passé ? Quels ont été ces symptômes ?

Maya :
Le premier week-end, j’avais un anniversaire et une crémaillère. C’est là que ça a commencé. Je me suis réveillée avec une douleur à la tête après une grosse sieste. Ça a commencé à m’inquiéter un peu, mais je suis allée à la crémaillère. Le lendemain, la douleur est devenue insupportable. J’ai eu de la sensibilité à la lumière, des nausées… J’ai fini aux urgences, et c’est là que tout a changé.

Caroline :
C’est ce jour-là que tu as découvert la tumeur ?

Maya :
Oui, après un scanner et une IRM, on m’a dit que j’avais une tumeur dans l’aile frontale droite, et que l’opération serait nécessaire. Le diagnostic a été confirmé un mois après l’opération : c’était un cancer, de grade 3. C’était un choc énorme.

Caroline :
C’est une vraie descente aux enfers, un changement de vie brutal. Comment as-tu vécu le moment de l’annonce du diagnostic ?

Maya :
J’ai été choquée. Je me suis toujours dit que je saurais si quelque chose n’allait pas. Et là, mon corps m’a trahi. Il m’a dit « non ». C’était un véritable sentiment de perte de confiance. Mais surtout, le plus difficile, ça a été de réaliser que ma vie allait changer radicalement. On m’a dit que je ne serai jamais en rémission, que la maladie reviendrait probablement dans 5, 10, 15 ans. Ce n’est pas facile de se projeter avec ce genre de nouvelles.

Caroline :
Et comment as-tu trouvé la motivation et l’espoir pour continuer à avancer malgré ce diagnostic lourd ?

Maya :
La mort ne me fait pas peur, mais ce qui me fait peur, c’est de ne pas vivre pleinement, de ne pas réaliser mes rêves. Ce que je veux, c’est une vie qui me nourrit, une vie où je suis épanouie. C’est cette idée de vivre intensément qui m’a poussée à rester motivée. Même avec ce diagnostic, je veux vivre. La peur de ne pas vivre pleinement m’a tenue en vie.

Caroline :
Tu passes maintenant à une période très difficile. Tu es hospitalisée, tu subis une opération. Raconte-nous comment cela s’est passé.

Maya :
Au début, je ne voulais pas du tout être hospitalisée, je ne voulais pas me faire opérer. C’était terrifiant. On m’a dit qu’on allait m’ouvrir le crâne, mettre des vis et des agrafes. J’avais 20 ans, je n’avais jamais eu de points de suture, rien. C’était l’inconnu total pour moi. Quand je suis arrivée à l’hôpital, je me suis sentie perdue. Je me suis dit : « Mais qu’est-ce que je fais là ? » J’étais entourée de personnes âgées, avec des problèmes neurologiques graves, alors que moi j’avais 20 ans et je n’étais pas supposée être là.

Caroline :
Et comment s’est passée l’opération ?

Maya :
J’ai eu une crise d’angoisse avant l’opération. On m’a donné des médicaments pour me calmer. L’opération a duré plusieurs heures. Quand je me suis réveillée, je me suis retrouvée avec 24 agrafes sur la tête, des bleus, un vrai choc visuel. C’était difficile de voir mon corps changé. Les premiers jours à l’hôpital, c’était horrible. J’étais fatiguée, je n’avais pas la sensation d’être moi-même. Il y avait cette peur, ce doute, cette angoisse de ce qui allait se passer ensuite.

Caroline :
Et après l’opération, comment s’est passé le processus de guérison ?

Maya :
Le premier jour, c’était très difficile. Mon corps ne voulait pas se lever. Quand je me levais, j’avais des vertiges, je vomissais. J’ai eu peur de ne jamais récupérer. Je suis restée à l’hôpital plus longtemps que prévu. Je me disais : « Si je me sens comme ça chez moi, ça va être horrible. » Mais au bout de quelques jours, je me suis rendue compte que je récupérais plus vite que je ne l’imaginais. En quelques jours, j’ai commencé à remarcher, et j’étais déjà plus forte physiquement. Ça a été un soulagement de savoir que mon corps répondait bien.

Caroline :
C’est incroyable de voir comment tu t’es adaptée et comment tu as récupéré si vite. Mais cela n’a pas dû être facile. Comment as-tu géré tout cela, surtout après une telle épreuve ?

Maya :
J’ai pris le temps de m’adapter à mon nouveau corps. Une semaine après, je suis partie en Italie avec ma meilleure amie. On a fait un week-end de détente, de cuisine, de vin. C’était une vraie bouffée d’air frais. Et c’est là que je me suis rendue compte que j’avais vraiment récupéré. La tumeur n’était pas bénigne, mais je pensais tout de suite que ça allait bien se passer. J’avais cette idée que tout allait s’arranger. Le plus dur, c’était de faire face à mes propres peurs, de comprendre que je devais maintenant vivre avec ce diagnostic.

Caroline :
Et comment as-tu trouvé la motivation et l’espoir pour continuer malgré tout ?

Maya :
J’ai eu une vraie prise de conscience. Le plus important pour moi, c’était de rester fidèle à mes valeurs et de ne pas me laisser submerger par la peur. Le cancer ne doit pas définir toute ma vie. Au contraire, j’ai appris à l’accepter et à avancer.

Caroline :
Aujourd’hui, tu gères ton entreprise, tu es entrepreneuse. Comment fais-tu pour jongler avec le travail et les traitements ?

Maya :
Je savais que je ne pouvais pas m’arrêter. Si je m’arrêtais, je tombais. Le travail m’a permis de rester ancrée, de garder un but, un objectif. J’ai adapté mes horaires, j’ai pris des pauses quand il le fallait. Je ne me suis pas imposée de pression supplémentaire. Mon corps avait la priorité.

Caroline :
Et ta santé, elle est devenue encore plus importante ?

Maya :
Oui, complètement. Ma santé passe avant tout, mais j’ai aussi besoin de construire, de me sentir utile, de continuer à avancer. C’est un équilibre que j’ai appris à trouver.

Caroline :
Si tu pouvais transmettre un message à ceux qui traversent des épreuves de santé, quel serait-il ?

Maya :
C’est ok de ne pas aller bien. C’est ok de se sentir perdu, de ne pas voir le sens. C’est ok de vouloir que ça s’arrête. Acceptez vos émotions, ne vous forcez pas à être toujours positifs. Acceptez ce que vous ressentez et avancez à votre rythme.

Caroline :
Pour conclure, si tu pouvais transmettre un message à ceux qui traversent des épreuves de santé, quel serait-il ?

Maya :
C’est ok de ne pas être ok. C’est ok de se sentir perdu et de ne pas avoir de réponse tout de suite. Ce n’est pas une course à la guérison rapide, et il n’y a pas de honte à dire que ça ne va pas. Accepter que les choses ne vont pas bien, c’est déjà une première étape. Prenez soin de vous, même si la guérison ne suit pas un chemin linéaire.

Caroline :
Merci Maya pour ton partage, ta vulnérabilité et ton authenticité. C’était vraiment un honneur de t’avoir avec moi aujourd’hui sur le podcast.

Maya :
Merci à toi, Caroline, de m’avoir écoutée et d’avoir permis à mon témoignage d’être entendu. C’est important de partager des histoires comme la mienne.


Conclusion :

L’histoire de Maya est un puissant témoignage de résilience, de courage et de détermination face à l’adversité. À seulement 21 ans, après un tour du monde qui semblait être le début d’une vie de liberté et d’accomplissements personnels, elle a vu son monde s’effondrer avec l’annonce de son diagnostic de cancer. Pourtant, même après un choc brutal et un parcours de soins difficiles, Maya continue de se battre pour ses rêves, tout en mettant sa santé et son bien-être au premier plan.

Ce témoignage nous rappelle que même dans les moments les plus sombres, il est possible de trouver des raisons d’avancer, de se relever et de continuer à bâtir une vie qui a du sens. Comme Maya le souligne, il est ok de ne pas aller bien, de ressentir la colère, la tristesse et l’incertitude. La résilience ne signifie pas toujours « être fort » ou « positif », mais bien accepter la vulnérabilité, prendre soin de soi et avancer à son rythme.

Son parcours, empreint de doutes et de questionnements, est aussi une belle leçon de priorisation de la santé, de flexibilité et de création d’un équilibre entre la vie professionnelle et la gestion de la maladie. Maya nous montre qu’il est possible de trouver des solutions créatives pour continuer à réaliser ses objectifs tout en honorant son corps et ses besoins.

Si vous traversez des épreuves de santé, je vous invite à vous inspirer de l’histoire de Maya et à vous rappeler que chaque jour compte, même dans les moments les plus difficiles. Prenez soin de vous, avancez à votre propre rythme, et sachez que la lumière peut toujours revenir, même après la tempête.

Et vous, que vous inspire l’histoire de Maya ?

J’aimerais beaucoup connaître votre avis sur ce parcours incroyable. N’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous pour partager vos réflexions, vos ressentis ou vos expériences personnelles. Vos témoignages et partages peuvent inspirer et soutenir d’autres personnes qui traversent des épreuves similaires.

Si cet article vous a touché ou que vous pensez qu’il peut aider quelqu’un dans son propre parcours, partagez-le avec vos proches ou sur vos réseaux sociaux. Ensemble, nous pouvons diffuser des messages d’espoir, de résilience et de soutien.

Merci pour votre engagement, et à très vite pour de nouveaux témoignages inspirants !

Chaleureusement,

Caroline

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